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Les anime de l'automne 2008 (3/4)

Par le :: Découvertes

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La fournée automnale est plus dense que je ne le pensais donc je vais sans doute écrire un quatrième billet pour parvenir à achever la présentation. En attendant, voici mes premières impressions sur Tales of the Abyss, Yozakura Quartet, Jijoku Shôjo Mitsuganae, Hokuto no Ken Raoh Gaiden - Ten no Haoh, Michiko to Hatchin, Skip Beat!, Toradora!, Akane Iro ni Somaru Saka et Kannagi.

L'adaptation de Tales of Symphonia m'avait plutôt déçu par rapport à ce que laissaient espérer les cinématiques du jeu. Pour Tales of the Abyss, je n'avais en revanche aucune attente particulière et pour l'instant, la réalisation est honnête.  Le monde des Fonons est expliqué à vitesse grand V, mais les personnages sont introduits à un bon rythme pour constituer l'équipe de compagnons de Luke Fone Fabre.

Celui-ci est le fils du Duc Fabre, figure de proue du royaume de Kimlasca, qui connaît une trêve précaire avec l'empire Malkuth. Luke est confiné au château de son père depuis qu'il a été enlevé sept ans avant, par des hommes de Malkuth. Il a été retrouvé saint et sauf mais l'événement lui a fait perdre tous ses souvenirs d'avant son kidnapping. Il apprend néanmoins l'art de l'épée tout en rusant pour échapper à la vigilance de ses gardiens. Un jour, une femme mystérieuse, Tears, s'introduit dans l'enceinte de la demeure du duc de Fabre et elle s'en prend au maître d'arme de Luke, le général Van Grants. Luke s'interpose mais une étrange réaction se produit quand il s'approche de Tears : Ils sont téléportés ensemble dans une lointaine contrée. L'aventure commence.

La réalisation retranscrit bien l'univers d'un épisode de Tales, avec d'une part des scènes gentillettes avec la mascotte du coin et un héros lunatique, et d'autre part une intrigue plus réfléchie, où les situations sont loin d'être manichéennes, avec des personnages qui ont un passé trouble. L'alchimie parait réussie mais il est difficile de savoir si la série va tenir la distance, avec au moins vingt six épisodes de prévus.

Yozakura Quartet est un archétype d'anime impliquant des monstres traditionnels du folklore japonais. Sakurashin – la ville des cerisiers – est une cité protégée spirituellement par six troncs imposant de cerisiers qui empêchent les esprits malfaisants de pénétrer dedans. La ville est un refuge pour les monstres qui prennent des formes humaines et cohabitent pacifiquement avec les hommes qui y habitent. Hime Yarisakura, une fille dragon, est en charge de la protection de Sakurachin et elle est aidée par ses compagnons d'origine diverse et variée. Parmi eux se trouve un humain, Akina Hiizumi, le seul être de la ville qui possède le réel pouvoir de tuer les êtres surnaturels devenus incontrôlables. Akina est indispensable mais il est également haï à cause de son rôle d'assassin.

Le titre n'a rien d'extraordinaire, notamment avec la sempiternelle intervention du méchant de service qui introduit le mal par petite touche, entraînant une nouvelle mission par épsiode pour l'équipe. L'ambiguïté du statut d'Akina apporte un peu de piment à l'intrigue, ainsi que ses relations avec Hime Yarisakura mais le scénario a l'air bien maigre. La série devrait être courte donc vous pouvez voir mais d'autres titres de cet automne méritent d'abord votre attention. 

Jijoku Shôjo Mitsuganae est la troisième série de la fille des Enfers. Le premier épisode démontre une réalisation impeccable, avec un exemple d'histoire funeste, où une élève souhaite la disparition de son professeur. Les serviteurs de la dévoreuse d'âme refont leur apparition et se prépare au retour de leur maîtresse. Nul doute que les treize épisodes annoncés seront dans la droite lignée des précédents.

Après la vague de films et d'OAVs, Hokuto no Ken Raoh Gaiden - Ten no Haoh est un nouvel opus dans l'univers de Ken le survivant, plus de vint ans après la toute première série. Ici, nous revenons sur l'ascension du frère de Ken, Raoh, qui bâtit progressivement son royaume en affrontant les seigneurs de la guerre locaux. La qualité fait bon marché par rapport aux autres productions du moment mais les fans devraient être contents de retrouver leurs personnages, avec un rôle plus positif donné à Raoh.

Michiko to Hatchin a une allure d'OVNI parmi ces sorties de l'automne avec un character design des personnages très américanisé. Pourtant le staff est bien japonais et le titre suscite la curiosité quand vous savez qu'il est produit par le studio Manglobe, à qui nous devons le fameux Samourai Champloo.

Dans un pays d'Amérique Latine, Michiko est une femme sexy qui s'évade d'un pénitencier ultra protégé en descendant, entre autres, un hélicoptère qui la poursuivait. Elle enchaîne ensuite par un braquage de banque, sans faire dans la dentelle. En parallèle, la petite Hatchin a été placée sous la tutelle d'un pasteur véreux et sa femme, qui ne s'intéressent qu'aux indemnités que leur verse le gouvernement pour s'occuper d'elle. Non seulement, Hatchin est devenue leur esclave mais elle est en plus le souffre douleur des deux enfants du couple. La mise en scène est efficace et sans pitié, en pointant du doigt la monstruosité des uns et des autres, le tout servi par une animation très dynamique.

Après, nous arrivons à des anime plus classiques de romance. Tout d'abord Skip Beat! où Kyoko Mogami enchaîne les petits boulots toute la journée pour payer le loyer d'un appartement de bon standing à Tôkyô. Elle le partage en fait avec son ami d'enfant, Shô Fuwa, qui est devenu une étoile montante du Show Buiness, ravi de piquer des fans à la coqueluche du moment, Ren Tsugura. Shô a convaincu Kyoko de le suivre à la capitale mais ils ne sont pas en couple, même si la jeune fille s'échine à subvenir à leurs besoins.

Pire, Shô qui commence à percer s'apprête à la laisser tomber et déclare à son agent que Kyoko n'a qu'un rôle purement alimentaire, alors que son amie l'entend. C'en est trop et Kyoko décide de couper les ponts avec Shô et de se venger de lui en entrant elle aussi dans le monde du show business. Elle change radicalement d'apparence et assaille l'un des responsables d'une agence concurrente à celle du Shô pour participer à l'une des auditions. Elle s'aperçoit cependant qu'elle est en train de postuler dans l'agence où officie Ren Tsugura, qu'elle rencontre mais celui-ci se moque d'elle.

Outre une énergie débordante et des scènes d'anthologie où Kyoko harcèle jour et nuit le découvreur de jeune talent, le scénario s'amuse à mettre en lumière l'originalité de l'héroïne qui ne présente aucune prédisposition à tenir le rôle d'une idole. Nulle en chant et sans talent d'actrice, elle se lance dans une démonstration culinaire pendant l'audition!

Autre romance de l'automne, Toradora! narre l'étrange relation entre Ryûji Takasu et Taiga Aisaka. Ryûji a hérité de son père un physique de gangster qui inspire la crainte sur son passage et tous les jours, il doit rapporter au bureau des objets trouvés les portefeuilles que lui tendent les autres élèves, qui s'affolent en le rencontrant.  Ryûji est en fait u gentil garçon et s'occupe des tâches ménagères chez lui, tandis que sa mère a des horaires décalés en travaillant comme hôtesse dans un bar. Taiga, en revanche, est à la hauteur de sa réputation d'animal la plus dangereuse  du lycée et n'hésite pas à ratatiner tous ceux qui se dressent sur son chemin.

Dès le premier jour de classe, Ryûji en fait l'amère expérience alors qu'il la bouscule par accident. La raclée qu'il reçoit lui permet en revanche de redorer son blason devant les autres, qui le voient enfin sous un jour normal et non plus comme le caïd du coin. La situation évolue de manière classique mais agréable avec une Taiga, exaspérée et exaspérante, qui se rapproche petit à petit de Ryûji. Le tout est alimenté par des triangles amoureux avec un Ryûji  amoureux de Minori Kushieda, tandis que Taiga a un faible pour Yûsaku Kitamura.  Les circonstances sont cocasses car Minori et Taiga s'entendent le mieux du monde tandis que Yûsaku est le meilleur ami de Ryûji. Taiga compte sur Ryûji pour faire avancer ses affaires, et inversement. L'anime alterne intelligemment les scènes burlesques avec des moments un peu plus attendrissants.

Les personnages principaux d'Akane Iro ni Somaru Saka apparaissent comme des ersatz de Toradora! L'héroïne, Yûhi Katagiri est une fille de bonne famille, qui a un fort caractère tout en étant très peu douée pour les tâches de la vie de tous les jours et rappelle Taiga, même si elle est plus féminine. Quant au garçon qui croise son chemin, Junichi Nagase, il a également une réputation infondée de délinquant. Sa fausse renommée lui permet en revanche d'intervenir par hasard et de faire fuir immédiatement des voyous qui importunaient Yûhi dans la rue. Cependant, ils ne font véritablement connaissance que quelques temps après lorsque Yûhi fait son entrée dans la classe de Junichi mais leurs relations ne restent pas au beau fixe. Suite à un quiproquo, le garçon donne un baiser à la riche héritière, qui lui répond par une gifle magistrale.

A première vue, nous avons là une histoire moins drôle et moins punchy que Toradora! mais la situation s'améliore au fil des épisodes et l'intrigue laisse présager quelques surprises pour rythmer cette romance.

Je clôture ce troisième billet de revue par Kannagi, un titre que je n'attendais pas du tout et qui m'a plutôt agréablement surpris. Là encore, vous avez l'archétype d'une relation entre un garçon homme à tout faire, Jin Mikuriya, et une fille impossible à supporter, Nagi. Le dessin de Nagi ne fait pas d'elle un personnage charismatique et même si le travail de charcater design de Kakeru Mima est réussi, la transformation de Nagi en jeune idole – d'après le générique - fait très artificiel par rapport aux magical girls habituelles.

Le fond de l'histoire débute par la réincarnation de Nagi dans une statue sculptée par Jin dans le bois d'un arbre sacré. Nagi est la divinité du coin, un peu comme Yurie dans Kamichu! et elle est déjà apparue devant Jin quand il était enfant. Cela me rappelle la relation entre Tenchi et Ryôkô dans Tenchi Muyô : Elle a l'apparence d'une adolescence qui découvre le monde moderne, tout en conservant son statut de divinité qui a traversé les âges.

Elle a pour mission de supprimer les impuretés qui contaminent son secteur et les hommes qui y habitent. Leur nombre est en pleine expansion depuis la mort de l'arbre sacré qui protégeait la région. Elle-même peut être contaminée et elle a besoin du pouvoir de Jin, qui peut voir et attraper les impuretés, qui sont juste des insectes un peu plus gros que la normale, à ses yeux.

Le scénario est un amoncellement de malentendus et de bévues de Nagi, qui se familiarise avec le monde d'aujourd'hui. Jin doit composer avec son amie d'enfance, Tsugumi Aoba, qui découvre qu'il vit seul avec une autre fille et ila lui-même quelque mal à rester stoïque quand Nagi circule en petite tenue. L'histoire parait bien légère mais dans le deuxième épisode, l'anime présente une atmosphère plus dramatique, où Nagi montre vraiment son rôle de déesse, bien loin du registre comique qui semblait dominer jusqu'alors. Peut-être que la scène restera juste une exception dans la série mais elle m'a plutôt intrigué et inciter à suivre l'anime.


Kannagi

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