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Les anime du printemps 2008 (4/3)

Par le :: Découvertes

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Avec les prochaines sorties estivales qui se profilent à l'horizon, il est temps d'en finir avec les anime du printemps. Je conclus avec trois titres : Allison to Lillia , Nijû-Mensô no Musume et le très atypique Kaiba.

Allison to Lillia est encore une série adaptée de light novels et même de deux cette fois-ci : Allison d'une part et Lillia to Treize d'autre part. La première histoire nous transporte dans un univers parallèle du début du XXème siècle avec deux grandes puissances antagonistes, qui tiennent un armistice depuis dix ans. Allison est une très jeune et jolie pilote au sein des forces aériennes de Roxche, la première grande puissance. Elle vient rendre visite à Wil, son ami d'enfance et très brillant élève. Le hasard les fait rencontrer un vieil homme, qui leur dévoile l'existence d'un trésor enfui dans les contrées de Sou Beil, la puissance étrangère. Le trésor aurait le pouvoir de mettre fin à toute velléité entre les deux pays.

Les deux jeunes ont à peine quitté la maison du vieillard, qu'il est kidnappé. Allison et Wil se jettent à la poursuite des ravisseurs et se retrouvent lancés à toute vitesse à la recherche du mystérieux trésor.

Le thème de base est plutôt captivant avec une classique chasse au trésor avec des pays et des coutumes qui se distinguent du monde réel. Les personnages sont également attachants, voir charismatique en ce qui concerne Allison, sans que Wil ne se transforme pour autant en antihéros. Le tout est soigné à l'image des séries classiques de la Nippon Animation, avec un graphisme rétro.

L'aventure est cependant menée tambour battant avec des premiers épisodes un peu longuet mais des découvertes à vitesse grand V, où les coïncidences se suivent à la chaîne, enlevant toute once de crédibilité à l'histoire qui devient un vrai conte de fée. Non pas que ce soit mal mené mais la première quête est bouclée en quelques épisodes et un nouveau chapitre commence,  beaucoup moins intéressant. C'est dommage.

 Nijû-Mensô no Musume plus connu sous son titre international Chiko, Heiress of the Phantom Thief a aussi un air très rétro dans un style des années vingt ou trente, tout en présentant quelques anachronismes.

Le voleur aux vingt visages est un célèbre malfaiteur qui effectue des cambriolages audacieux, coup sur coup, en défiant la police. Il recueille au sein de sa bande, Chiko, une petite fille maltraitée par sa belle famille. L'enfant s'initie et se perfectionne, en devant aux yeux de tous, la fille légitime du voleur légendaire.

L'univers et le premier épisode présente une ambiance très proche de celle d'un Lupin 3rdEdgar de la Cambriole – avec des courses poursuites incroyables et un humour décalé. L'anime prend cependant un rythme propre, avec des premiers épisodes comme introduction, avant une entrée dans le vif du sujet, une fois que Chiko est devenue plus mûre.

Le dernier titre que j'aimerai mentionner est Kaiba, un bijou à côté duquel vous pourriez passer, sans vous attardez, tant vous pourriez trouver les dessins laids. Honnêtement, il faut s'accrocher pour aborder le premier épisode. Non seulement le design vous rebute mais l'histoire est incompréhensible tellement le monde présenté est hors du commun et que les concepteurs se sont fait un malin plaisir de ne rien expliquer.

L'anime a tout d'un court métrage d'animation d'art et d'essai, que vous peinez à suivre dans une projection pendant un festival, qui vous laisse de marbre, tout en trouvant le tout particulièrement raté du point de vue esthétique.

Pourtant, il faut vous accrochez. Tout d'abord, outre les magnifiques chansons des génériques, vous remarquerez une excellente bande originale. Ensuite, l'exercice d'art et d'essai est moins anodin qu'il n'y parait techniquement. Vous vous apercevrez que cela bouge beaucoup et que les traits simplistes ne signifient par pour autant le sacrifice de la qualité de l'animation. Ensuite, du point de vue de l'intrigue, cela s'améliore grandement dès le deuxième épisode avec quelques mots de présentation qui donne un semblant d'histoire.

Les adeptes des contes de Tezuka seront ravis avec finalement un style de narration, de dessin et de présentation, qui rappellent l'univers du maître. Le troisième épisode est carrément poignant alors que nous étions plutôt sur le mode de l'absurde jusqu'à présent. Le réalisateur, Masaaki Yuasa, avait déjà à son actif Mind Game, un long métrage détonant. Avec Kaiba, qui ne dure que douze malheureux épisodes, il nous propose la concrétisation d'un projet fort intéressant, qui tranche avec les autres productions.


Kaiba

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 17/06/2008 à 00:47
    cdt a dit

    Allison to Lillia, le premier arc est trop court, dommage on perd l'effet "grande aventure" mais les autres arcs sont pas si mal que ça pour ma part. Allison is luv~

    Je ne peux qu'approuver pour Kaiba.

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