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Impressions sur les anime de l'été 2007 (1/2)

Par le :: Découvertes

series , evangelion , animes

Hormis les longs métrages d'animation, l'été est moins propices aux sorties de séries télévisées que peuvent l'être le printemps et l'automne. Cependant quelques titres courts du printemps sont déjà terminés et sont remplacés.

J'initialise ma mini suite de billets sur ces sorties avec un aparte, en commençant par Denno Coil. L'anime a débuté à la fin mai donc il n'est pas estival mais je ne l'avais pas chroniqué dans mon panorama au mois d'avril. Le synopsis de Dennô Coil a un petit air de déjà vu car c'est un nouveau récit de réalité virtuelle avec de la nouvelle technologie partout et de mystérieux hackers en puissance. Yûko Okonogi emménage dans Daikoku Machi, où les enfants sont plongés dans la réalité virtuelle, à l'aide de leurs lunettes spéciales qui leur montrent un autre monde. Yûko a quelques peu l'habitude mais elle est loin d'égaler ses autres camarades qui se sont lancés dans des aventures en marge de la légalité. L'une d'entre elles, Yûko Amasawa est un véritable prodige et s'intéresse de près à des formes inconnues.

Les fans penseront immédiatement à un nouvel anime à la Lain, de la même manière qu'il existe un tas d'ersatz à la sauce Evangelion. Cependant, Dennô Coil a une véritable originalité avec cette réalité virtuelle naturelle et notamment les coûts associés. Si tout semble possible, chaque item a un prix plus ou moins élevé et nous voyons là l'influence des mondes actuels où les éléments virtuels se marchandent. Amasawa se lance dans un combat contre des garçons qui ont investi leurs économies dans des missiles informatiques. La jeune fille a plus d'un tour dans son sac et fait appel à ses auxiliaires pour pénétrer les défenses de ses adversaires. Nous avons aussi de véritables animaux domestiques virtuels, les petits enfants des Nintendogs.

Visuellement, les scènes sont très sympathiques, même si l'intrigue ne vole pas bien haut en ce début de série. Le studio Mad House nous a sorti un produit de qualité, avec un character design plutôt repoussant mais qui sied bien à l'atmosphère du titre.

Mushi Uta a débuté début juillet et ne devrait comprendre que douze épisodes en tout. Mushi comme insecte. Voilà donc une nouvelle histoire mettant en scène maints coléoptères,  mille pattes et autres coccinelles géantes. Le monde est peuplé d'humains qui sont parasités par des insectes géants. Ces personnes, les mushitsuki, apprennent en général à contrôler leurs compagnons encombrants, qui deviennent des armes fantastiques. Cela n'enchante guère les autorités d'avoir de tels phénomènes dans la rue et surtout les mushitsuki sont condamnés à être absorbés un jour ou l'autre par leur insecte.

Une organisation officielle a été montée pour pourchasser les insectes géants et les détruire. Daisuke Kakkô en fait partie, même s'il jour le rôle d'un lycéen banal en temps normal. C'est un chasseur impitoyable, qui n'hésite pas à détruire les insectes. Quand un insecte meurt, son hôte humain devient une enveloppe vide, sans esprit ni émotion. Des mushitsuki refusent un tel destin et même s'ils doivent disparaître, il se révoltent et rêvent de trouver un lieu où ils pourront vivre en paix. Ladybird, une jeune fille mystérieuse est à leur tête et les informations indiquent qu'elle ferait partie du lycée où étudie Daisuke.

Là encore, le synopsis ne donne pas forcément envie de suivre ce titre mais les génériques sont jolis, c'est quand même bien fait et le scénario développe deux points intéressants. D'abord un histoire plutôt shôjô au lycée, avec des ennemis jurés qui se retrouvent à cohabiter ensemble et à s'apprécier sans le savoir, puis ensuite, un thème du droit à la différence, à la X-men, plutôt bien mené. Rien d'extraordinaire mais l'aspect mystère, conspiration et sentiments prend le dessus sur une banale succession de combats entre insectes géants.

Si vous cherchez quelque chose d'originale, vous pouvez vous tournez vers Sayonara Zentsubo Sensei. La première scène est digne d'un rencontre du troisième type : la jeune et jolie lycéenne, Fûra Kafuka, se promène au milieu des cerisiers en fleur, en louant le bonheur du printemps. L'instant d'après elle se retrouve en dessous d'un pendu, Itoshiki Nozomu, qu'elle sauve de justesse. L'homme est tout son opposé et il broie toujours du noir. Le destin les fait se rencontrer de nouveau car il est le nouveau professeur principal de la classe de Fûra.

L'anime est complètement déjanté encore plus sur le fond que sur la forme et il est difficile de voir où il va nous mener. Avec des personnages ultra stéréotypés, où l'exagération est de mise entre le pessimisme du professeur et l'optimise tout aussi déroutant de son élève, le premier épisode laisse quelques doutes quant à l'intérêt de poursuivre plus en avant. D'un autre côté, certains passages valent vraiment le détour et l'anime a l'air de faire dans le subtil que dans les blagues grasses. De même quand dans Kare Kano, vous perdrez plus de temps à déchiffrer la myriade d'inscriptions qui s'affiche en arrière plan au lieu d'essayer de suivre l'histoire. Les auteurs s'en sont donnés à coeur joie pour inscrire des phrases sans queue ni tête. Vous verrez même, à un moment donné, une allusion à Byôsoku 5cm.

Zombie Loan est en revanche beaucoup plus classique. Michiru Kita est une jeune fille très effacée, qui vit chez sa tante et son oncle depuis le décès de ses parents. Elle porte des lunettes uniquement pour inhiber son pouvoir : Sans ses lunettes, elle peut voir en effet une marque sombre autour des coups qui annoncent leur mort prochaine. Plus la marque est sombre, plus la date de la mort est proche.

Un jour, elle rentre dans deux garçons sans faire exprès et elle s'aperçoit qu'ils portent la marque noire, comme s'ils étaient déjà morts. Intriguée, elle les approche et découvre finalement leur secret : ils sont des sortes d'agents spéciaux à la chasse de zombies. Son pouvoir les intéresse car avec elle, ils pourront repérer les morts vivants beaucoup plus facilement dans la population.

Le character design et la qualité en général n'accroche pas tellement et un triangle amoureux prend forme petit à petit entre la gentille fille, qui s'affirme petit à petit, le garçon calme et petit et le voyou emporté au cœur tendre. La fin du premier épisode laissait présager un certain suspense mais cela tombe à l'eau dès le chapitre suivant. Bref, ce n'est pas très convaincant.

School days est plus supportable à suivre, à la rigueur. L'anime débute comme un shôjô ultra classique. Makoto Ito prend régulièrement le même train que la jolie Kotonah Katsura, qui va dans le même établissement mais qui n'est pas dans sa classe. Il est devenu fou d'elle mais il ignore comment l'aborder. Finalement, il s'ouvre à une amie tierce, Sekai Saionji, qui le prend en main et lance un plan de bataille pour réunir les deux tourtereaux.

Pour un shôjô, le scénario avance assez vite et le trio est posé dès le premier épisode avec Sekai qui ne fait pas que jouer les amies innocentes. Les situations sont tirées par les cheveux avec moult scènes de fan service, pour ne pas dire de futari ecchi de bas étage. La musique et le design sont vraiment sympathiques mais cela ne suffit pas pour faire un bon titre.

En fait, quand on connaît un peu le jeu vidéo de dating sim dont est inspiré l'anime,  l'intérêt réside finalement dans la tournure que va prendre le scénario. Les fans s'attendent à ce que l'atmosphère gnangnan  cède la place à quelque chose de beaucoup plus sombre et plus intéressant.


Mushi-Uta

Post scriptum:
J'aborderai d'autres titres de l'été, dans un deuxième billet.

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 16/08/2007 à 10:45
    lili a dit

    des animés comme shcool days et leurs consfrères ne sont pas des shojo..le shojo est un style propre et il y en a des fantastiques, d'horreurle terme ne designe pas tout les titres de harem animés ou la moindre histoire d'amour!!!!! dans un shojo on ne trouve pas 5 filles pour 1 garçon ou des vu sur des poitrines ou petites cullottes ...les shojo sont des manga comme angel sanctuary, nana fruits basket, les oeuvres de clamp..on voit quant même la difference entre tokyo babylon et shuffle

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