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Les anime de l'été 2011 (1/2)

Par le :: Découvertes

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J'entame la présentation des nouvelles séries de l'été 2011 avec Blade, R-15, Ro-Kyu-Bu!, Nurarihyon no Mago - Sennen Makyô, Natsume Yûjin-Chô San, Kamisama Dolls, Blood-C, Usagi Drop et Kami-sama no Memo-chô.

bofBlade

Madhouse poursuit ses adaptations de licences Marvel en s’arrangeant pour déplacer les héros américains au Japon. Après X-Men au printemps, c’est au tour de Blade de s’y coller en s’associant avec une jeune chasseuse de vampires.

L’anime revient sur la naissance du guerrier au sabre, dont la mère enceinte a été mordue par un vampire, ce qui a valu à son fils d’être né mi-humain et mi-monstre, en étant doté d’une grande force tout en restant insensible aux rayons du Soleil. Blade trouve son  géniteur sur sa route, qui a d’autres projets que de tuer son rejeton.

Je dirai que l’adaptation est dans la lignée des autres franchises, avec le même genre de graphisme et de scénario, un poil au dessus de celui d’Iron Man qui a frôlé le ridicule avec les armures du Zodiaque.

Blade

badR-15

Taketo Akutagawa est un surdoué de l’écriture, sauf que son domaine de prédilection est le roman érotique, ce qui lui a valu d’être estampillé de pervers pendant toute sa scolarité et d’être surtout traité comme un paria. A l'école Hirameki Gakuen, son génie est cependant reconnu à son juste niveau et il a pu intégrer l’établissement aux côtés des champions dans d’autres disciplines que ce soit les mathématiques, le tennis ou même des activités de loisirs telle que la photographie ou la musique. Malgré un peu plus de discrétion, Taketo continue à avoir des idées déplacées à chaque fois qu’une situation sensuelle l’inspire.

Bref, l’adaptation de la nouvelle écrite par Hiroyuki Fushimi est un nouveau titre avec son lot de déboires burlesque et de petites culottes.

R-15

bofRo-Kyu-Bu!

Subaru Hasegawa a pu entrer au lycée Nashiba grâce à ses prouesses au basket pendant le collège. Cependant, le club du lycée est suspendu pendant un an, suite à une sombre histoire de moeurs entre le président du club et la fille, encore en primaire, du professeur en charge. De ce fait, Subaru n'a plus d'activité pour un an, mais c'est sans compter sur sa tante, qui, elle, est le professeur qui supervise le club de basket féminin de Keishin, une école primaire. Elle n'a aucune idée des règles et compte sur Subaru pour apprendre à l'épique les rudiments en 3 jours.

Soumis à un chantage des plus malhonnêtes, le garçon se retrouve à jouer les entraîneurs juniors auprès des jeunes basketteuses, qui l'accueillent en tenues de maid pour lui faire bonne impression! Les joueuses n'ont pas le niveau, ni même la morphologie habituelles, mais Subaru repère Minato Tomoka, un potentiel intéressant au sein de l'équipe.

Tous les ingrédients sont réunis pour avoir un nouvel exemple d'anime lolicon, entre le scénario et les scènes suggestives portées sur la chose, même s'il demeure encore le prétexte du basket pour conserver un fil rouge honorable tout au long de la série.

Ro Kyu Bu

okNurarihyon no Mago - Sennen Makyô

Le seigneur des Yôkai revient dans une 2ème saison, qui est une suite directe à la première, après la dernière bataille. Rikuo Nura poursuit son ascension au sein du clan, en se comportant comme un jeune humain le jour et en se transformant en un puissant seigneur la nuit, capable de mobiliser ses 100 démons.  

Après une analepse dans la petite enfance de Rikuo, le récit se poursuit avec l'apparition d'autres membres du clan Keikain, en plus de la jeune Yura, qui a montré tout son talent mais aussi ses limites dans la première série. Les nouveaux venus sont plus intransigeants que la jeune fille et s'en prennent directement à Rikuo, sous sa forme humaine.

Les épisodes entament un nouvel arc sans surprise, en reprenant les différents protagonistes.

Nurarihyon no mago sennen

excellentNatsume Yûjin-Chô San

Nous en sommes à la 3ème saisons de cette excellente série, qui marie le fantastique avec une atmosphère tranche de vie, sans sombrer dans l'ennuie. Natsume Takashi continue à rendre les noms aux yokaï que sa grand mère, Reiko, a battus quand elle était jeune et encore de ce monde. Le jeune homme est sous la protection de Nyanko, un démon puissant qui apparait la plupart du temps comme un gros chat inoffensif.

Le schéma narratif est répétitif mais chaque histoire est jouée en finesse. Le fil principal de l'épisode est plus ou moins réussi, mais il se dégage toujours quelque chose d'émouvant quand la jeunesse de Reiko est abordée, qui est le personnage le plus intéressant à découvrir, même si Natsume évolue tout au long du récit. Le scénario a trouvé également le juste milieu pour doser l'humour avec le personnage de Nyanko sensei, devenu clown malgré lui, sans tomber dans le piège du burlesque de bas étage.

Natsume yuujin chou san

okKamisama Dolls

Kyôhei Kuga a quitté son village pour poursuivre ses études universitaires à Tôkyô, où il a pu bénéficier de l'aide des Shiba, dont le chef de famille est originaire du même coin, et qui lui a facilité sa recherche d'appartements. La fille, Hibino Shiba, est une des idoles des étudiants mais elle a rejeté tous ses prétendants jusqu'à présent. Cependant, son attitude pendant une fête trop arrosée, laisse  entrevoir un petit espoir à Kyôhei, .

Malheureusement, les jeunes gens n'ont pas le loisir de penser plus longtemps à une idylle classique, car les affaires du village rattrapent Kyôhei. Les villageois abritent des Kamisama Dolls, des sortes de robots, que peuvent contrôler certains habitants, les seki. La petite soeur de Kyôhei, Utao, est une seki et elle débarque avec son immense automate, dans l'appartement de son frère. Elle est en mission pour attraper Aki, un ancien ami d'enfance de Kyôhei qui s'est échappé de sa prison. Aki est aussi un seki mais pour le moins rebelle et avide de sang.

Le scénario n'a rien d'extraordinaire mais a un bon point avec des personnages principaux adultes, qui changent des sempiternels  lycéens. Le suspense est aussi bien distillé quant au passé sanglant qu'ont connu Aki et Kyôhei, ainsi que sur les premiers doutes quant au village et aux codes qui le régissent.  

Kamisama Dolls

bofBlood-C

Production I.G. ressort son héroïne vampire, après le film Blood et la série Blood+. Pour cet opus, le studio s'est offert le renfort des Clamp, qui signent non seulement le character design mais aussi le scénario. Du coup, dès le premier épisode, le résultat contraste fortement avec les volets précédents.

Les personnages ont leur touche shôjô, avec des corps longilignes, fidèles aux dessins des Clamp et l'entrée en matière est un peu obscure, entre scène de la vie quotidienne et un combat au sabre programmé contre un monstre.

La licence nous avait habitués à une ambiance plus orientée polar et sci-fi, alors que là, nous sommes plus dans le fantastique et la magie.

Blood C

excellentUsagi Drop

L'adaptation du manga de Yumi Unita, paru sous le titre Un drôle de père en France, faisait partie de mes attentes de la saison estivale. L'animation du studio Production I.G. et les décors peuvent sembler minimaliste mais le premier épisode retranscrit bien l'histoire et les émotions.

Pour rappel, le récit relate l'adoption improbable par un trentenaire, Daikichi Kawachi, de la petite Rin Kaga, la fille naturelle de son grand père. Au décès de celui-ci, aucun des proches ne souhaitent s'occuper de la petite Rin, abandonnée par sa mère depuis longtemps. Révolté par l'attitude des uns et des autres envers Rin pendant la cérémonie,  Daikichi se lance et propose à la petite fille de venir habiter chez lui.

Usagi Drop

okKami-sama no Memo-chô

Habitué à déménager régulièrement, Narumi Fujishima a toujours eu des relations superficielles et éphémères avec ses voisins ou ses camarades de classe. Il s'inscrit au club d'ordinateur du lycée, uniquement parce qu'il manquait des membres. Il faut cependant la connaissance de l'énergique Ayaka Shinozaki, qui l'enjoint de s'inscrire au club de jardinage dont elle est l'unique membre jusqu'à maintenant.

La jeune fille le conduit ensuite dans le restaurant, où elle travaille souvent après les cours, et sur place, Narumi fait la connaissance d'une troupe de personnages excentriques, puis ensuite d'une autre jeune fille, Alice, qui vit recluse dans son appartement, au milieu d'un mur d'écrans et d'ordinateurs. Alice s'intitule détective et utilise ses amis excentriques pour remplir des missions à l'extérieur, tandis qu'elle fait office de cerveau.

En fait, Narumi s'est déjà trouvé au mauvais moment au mauvais endroit et est tombé en plein sur une affaire de moeurs sur laquelle le groupe enquête, et qui concerne une autre élève de son lycée. De fil en anguille, Narumi entre dans le train-train quotidien qui rythme la vie de la jeune détective et de ses amis.

Le synopsis peine à être original avec un groupe d'enquêteurs les plus farfelus et une détective de génie, puis l'arrivée d'un innocent lycéen à peu près saint d'esprit. Le schéma s'apparente par exemple à celui de Sket Dance, voir même de Gosick, pour ne citer que des séries récentes.

Le titre se démarque cependant avec déjà un premier épisode de 45 minutes, et en 3 quarts d'heure, l'intrigue a le temps d'être bien construite. L'enquête a beau être succincte, le récit ne se perd pas trop dans des détours mais se concentre plus pour dépeindre les personnages. De plus, même si le protagoniste principal n'est qu'un lycéen, le sujet abordé pour cette première enquête est pour le moins mâture, entre prostitution et passion destructrice. Il reste cependant à savoir si les prochaines enquêtes seront du même niveau.

 

Kamisama no Memochou

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 03/08/2011 à 23:24
    Hikaru-san a dit

    C'est une idée farfelue de réaliser un animé sur le basket avec des joueuses de moins de 90 cm ... a moins qu'ils n'abaissent le panier.
    Dans le premier épisode, on a droit à tout ( maids, scène de douche etc ... ) mais à très peu de basket . Quel est l’intérêt?
    Personnellement, je continue à suivre uniquement Usagi drop et Kamisama Dolls ( en me forçant ).
    Cependant, est-ce possible de regarder Natsume Yûjin-Chô San sans avoir vu les précédents.

  2. Le 04/08/2011 à 23:03
    Pazu a dit

    @Hikaru-san: Le basket sert de prétexte. Le tennis avait déjà été pris dans soft tennis. Sinon pour Natsume, je t'ai répondu sur le forum.

  3. Le 05/08/2011 à 21:38
    Hikaru-san a dit

    En effet, mais mon message était teinté d'ironie . Cependant, il est quand même dommage de voir les très rares animés sportifs "pollués" par cet aspect .

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