Les 29 et 30 octobre 2011, Orléans a accueilli la première édition de Japan Expo Centre. Japan Expo, la grande manifestation estivale se décline en plusieurs versions avant la prochaine édition en juillet 2012, avec cette instance en Centre-Val-de-Loire hier et avant-hier, puis la franchise belge le week-end prochain, et enfin Japan Expo Sud en mars 2012. En revanche, Chibi Japan Expo a vécu, après 4 ans d'existence dont 3 au parc des exposition de Paris-Est, à Montreuil.

L'événement à Orléans s'est déroulé dans le parc des exposition, situé le long de l'ex-Nationale 20 et desservi par une station du tramway. En voiture, une fois arrivé dans les parages, le bâtiment du Zénith voisin se remarque mais encore faut-il arriver à bon port, entre les travaux au nord de la ville et l'accès par des voies détournées depuis le sud – quand la machine au péage de la sortie de l'autoroute veut bien de votre ticket. En revanche, ce ne sont pas les places de parking qui manquent avec en plus, un grand centre commercial de l'autre côté de l'axe routier.

Le grand hall du parc des expos est un grand hall de sports en salle avec encore la piste de course tracée au sol, même si le programme ne comporte que des événements du genre salons, foires ou autres marchés de Noël.

La majorité des stands étaient concentrée dans ce hall, avec la répartition classique des boutiques près de l'entrée, puis un coin fanzines et jeunes créateurs plus au centre.

Vous pouvire revoir les expositions consacrées à Yumiko Igarashi, la dessinatrice de Candy Candy, et les dessins en hommage à Satoshi Kon, ainsi que quelques oeuvres pour l'opération Ganbare Japan, sans oublier les panneaux à popos des Japan Expo Awards.

Les espaces restauration étaient répartis sur les côtés et au fond, où nous sentions les odeurs de friture, qui finissaient par envahir toute la salle.

Des stands étaient aussi le long des murs, avec un espace d'animation pour BulleJapon et Raconte moi un manga, situé de part et d'autres d'un passage...pour aller aux toilettes.

Le hall est très haut de plafond avec une mezzanine qui offre une surface conséquente, étant donné la taille du hall. Tengumi y avait son stand, adossé à une vraie salle d'activités, où se sont déroulées les master classes de Katsura Takada, l'un des dessinateurs invités. Cela ressemblait plus à  une démonstration technique de l'utilisation de son logiciel Comic Studio Pro, à l'aide d'éléments déjà préparés, qu'à une présentation, disons, plus artistique.

La salle de conférence se situait juste à côté, avec relativement peu de chaises, mais au moins, cela donnait l'impression d'avoir toujours du monde, sans qu'il y ait de problème de place, de toute manière.

C'est également là, où se déroulaient les séances de signatures des invités japonais, et non pas à l'espace dédicaces situé dans le hall, situé à l'étroit dans le flux d'entrée des visiteurs.Nous y avons croisé Takashi Okazaki, le mangaka d'Afro Samurai.

Une autre partie de la mezzanine était réservés aux activités culturelles, que ce soit le shiatsu, la méditation, l'origami ou les jeux de go et de shôgi. L'endroit connaissait un regain d'influence lorsqu'il y avait un concert de tambours japonais.

Le reste de la mezzanine était vide et servait d'espace détente pour se poser ou bien faire sa pause déjeuner autour d'une des tables à disposition.

La scène des arts martiaux était dans un coin, au fond du Hall, où se succédaient différentes associations venues présenter leurs arcanes et initier le public, que soit du judo ou du kendô, par exemple.

La scène principale était dans un autre hall moins grand, où se sont enchaînés les concerts et les défilés de cosplay.

Le programme du dimanche, le seul jour où nous étions sur place, était assez succinct. Nous avons d'abord pu assister à la prestation de Jelly Beans, où la salle était peu remplie, avec un public discipliné, assis dans les travées ou par terre, quand le concert a commencé. C'est tout juste si la chanteuse n'a pas du demander aux gens de se rapprocher.

Pour le showcase d'Uplift Spice, la foule était beaucoup plus dense , pour ce qui était vendu comme  le temps fort de la journée.

Le défilé de cosplay traditionnel a eu lieu après, avec un mélange de groupes et d'individuels, et aussi des thèmes, que ce soit comics, science fiction ou jeux vidéo, en plus des anime manga. Vous trouviez aussi beaucoup de cosplayeurs dans la convention, sans qu'ils participent forcément au concours.

Chibi Japan Expo portait bien son nom en proposant une version réduite de Japan Expo. Je dis "réduite" et pas "miniature", car le nombre de stands à Montreuil était conséquent, en étant réparti sur 2 vrais étages, en plus d'une mezzanine. Le contenu s'étalait sur 3 jours, avec là aussi, des invités pas très connus mais j'arrivais à tenir plus d'une journée.

À Japan Expo Centre, le contenu officiel m'a paru quand même modeste, en dehors des animations concoctées par les associations. Le pendant est d'avoir pu se promener tranquillement et profiter des spectacles, sans craindre la cohue des éditions parisiennes. Cependant, n'allez pas croire que c'était désert. A certains moments, nous circulions mal dans les allées et un signe positif pour les exposants était de voir régulièrement la queue devant le distributeur automatique, à l'intérieur du hall.