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Les anime de l'hivers 2008 (2/2)

Par le :: Découvertes

series , mangas , bretagne , bleach , gits , 2003

Voici la suite de mon panorama hivernal avec cinq titres à découvrir : Shigofumi, Gunslinger Girls - Il Teatrino, They are my noble masters, Persona trinity soul et enfin True Tears.

Shigofumi, que je traduirai par les lettres d’outre tombe, aborde l’univers de la mort et des être surnaturels qui gravitent autour, plus à l’image de  Shinigami no ballad que de Bleach ou de Death Note. Le concept initial est simple : Lorsque quelqu’une personne meurt et avant qu’elle ne disparaissent complètement, elle a le droit d’écrire une lettre à l’individu de son choix. Le travail de Fumika est de jouer le rôle de factrice céleste et d’acheminer les fameuses lettres à leur destinataire.

Le studio JC Staff est aux manettes pour produire cet anime de douze épisodes. Le character design, un peu particulier, est issu du travail original de Kôhaku Kuroboshi, qui avait aussi signé celui de l'Odyssée de Kino. A la réalisation, nous retrouvons un nom connu, à savoir Tatsuo Sato, qui avait cartonné à l’époque avec Kidô Senkan Nadeshiko.

Même si ce n’est pas forcément la marque de fabrique de JC Staff, Shigofumi a la trempe des séries dramatiques, qui mettent mal à l’aise dès le premier épisode. La factrice est en apparence un coeur de pierre, accompagnée par Kanaka, un sceptre parlant – oui un bâton beaucoup plus extraverti, qui rouspète et qui vole en plus. Comme autre outils de travail, Fumika possède un revolver, qui n’a rien dit jusqu’à présent.

Entre la factrice et son sceptre, les rôles s’inversent au final, lorsque nous voyons les hésitations dont fait preuve Fumiko et quand nous constatons la discipline de Kanaka, qui suit les règles quelque en soient les conséquences. Du point de vue de l’histoire, j’ai trouvé l’enchaînement des événements dans les deux premiers épisodes particulièrement déprimants mais les adeptes du genre devraient apprécier.

Autre titre connu pour ne pas faire dans les histoires à l’eau de rose, Gunslinger Girls a désormais une deuxième série, Gunslinger Girls - Il Teatrino. L’agence gouvernementale italienne entretient ses petites filles assassins, qui sont toujours confrontées à une organisation terroriste. Ce deuxième volet est produit par Artland et non pas par les équipes de Madhouse, qui avaient fait la première adaptation en 2003.

Le rythme de départ est moindre que dans la première série et nous passons tout de suite à une histoire de longue haleine, plutôt qu’à une succession de missions éclaires. J’ai lu d’autres critiques ci et là qui se disaient déçues mais le titre est toujours inspiré du manga d’origine dont l’auteur, Yu Aida, s’est immiscé dans l’équipe d’Artland.  Notez enfin une très jolie chanson pour le générique de fin : Doll

Kimi ga Aruji de Shitsuji ga Ore de a.k.a. They are my noble Masters se situe dans un registre beaucoup plus léger et déjanté. Revoilà une nième série de majordome et autres soubrettes dans une grande famille. Le filon a l’air de toujours bien fonctionner après Hayate no Gotoku! Ici, le jeune Ren et sa grande soeur Mihato quittent le foyer familial et trouvent des postes à l’essai au sein de l’équipe de domestiques, au service de trois soeurs richissimes.

Que se soient les sœurs ou les employés de maison, vous obtenez une brochette de caractères farfelus, propre à ce genre de titre, sans oublier quelques scènes fans service et le harem obligatoire. L’ensemble est sympa au vu des premiers épisodes, avec un poil de sérieux quelquefois.

Persona - trinity soul me fait désagréablement penser à Night Head Genesis, que je n’avais pas aimé. L’anime met en scène des êtres humains dotés d’un Persona, une créature ectoplasme qui sort de leur corps et peut combattre. C’est un concept un peu similaire à Kiba et à d’autres titres fantastique.  L'intrigue de Persona - trinity soul insiste plus sur le côté polar avec des meurtres mystérieux, des opérations secrètes et des révélations qui sont distillées au compte goutte, sans oublier des personnages tourmentés, qui se cherchent.

Parmi les nouveautés, la bonne surprise est venue de True Tears. L’histoire ne vole pas haut avec une romance entre adolescents avec une jeune fille devenue orpheline, Hiromi, qui vit désormais chez les parents d’un de ses camarades de classe, Shinichirô. Alors qu’ils vivent ensemble depuis un an et qu’ils se connaissent depuis longtemps, ils n'ont pourtant pas noué de liens très intimes et chacun reste mal à l'aise. Au lycée, Shinichirô fait la connaissance fortuite de Noe Isurugi, qui le prend comme animal domestique de remplacement !  Si les situations sont parfois rocambolesques, l’ensemble reste très classique, voire réaliste.

La bonne surprise vient surtout de la qualité de la série, même si l’animation est pourtant loin d’être au niveau d’un épisode de Ghost in the Shell - Stand Alone Complexe ou Seirei no Moribito. La série marque le retour du réalisateur Junji Nishimura, qui a dirigé les séries de Kyo kara maoh! et de Samurai Deeper Kyo, ou encore le premier film de You are under Arrest. Les scènes abondent en plans de plongée et de contre-plongée, agrémentés de décors détaillés, avec de jolis graphismes et un ton agréable de couleurs. Enfin,  les musiques d’Hajime Kikuchi sont excellentes. 


True tears

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