Lorsque votre site accueille des visiteurs de tout bord, il est de bon ton de tenir un lexique afin d'expliquer des termes qu'un habitué de la japanimation trouveraient pourtant triviaux. Cela permet aussi de repréciser quelques usages et d'inviter le lectorat, dans cette aire, à ne pas confondre un manga avec un anime.

Pourquoi préciser "moderne"? Tout simplement parce que le vocabulaire d'initié que vous utilisez aujourd'hui est déjà différent de celui d'il y a dix ans, voir même cinq ans. Certes, la plupart des mots ont conservé leur sens sont tous plus ou moins encore usités. Prenons OST par exemple. Si vous ne faites pas forcément le rapprochement avec Original Animation Soundtrack, vous savez qu'il s'agit de designer une bande originale. Idem pour les termes techniques tels que character designer, la personne qui a dessiné les personnages. A la rigueur, il vous est sans doute plus délicat d'expliquer ce qu'est un superviseur par rapport à un réalisateur et que peut bien faire celui en charge du layout.

L'annonce officielle du lancement de Sama remonte effectivement au 20 juin dernier et c'est l'occasion de refaire un point sur cet site mais aussi d'exprimer quelques réflexions sur la blogosphère anime manga francophone.

Revenons d'abord à l'outil lui-même. Toujours estampillé site expérimental, sa formule est resté identique depuis le début. L'image d'accueil est même partie pour rester quelques temps, vue que la déesse a toujours le vent en poupe. Pour mémoire, Sama est un agrégateurs de flux RSS, couplé à un système de notation des articles, qui donne lieu à un classement des sources.

Avec les prochaines sorties estivales qui se profilent à l'horizon, il est temps d'en finir avec les anime du printemps. Je conclus avec trois titres : Allison to Lillia , Nijû-Mensô no Musume et le très atypique Kaiba.

Allison to Lillia est encore une série adaptée de light novels et même de deux cette fois-ci : Allison d'une part et Lillia to Treize d'autre part. La première histoire nous transporte dans un univers parallèle du début du XXème siècle avec deux grandes puissances antagonistes, qui tiennent un armistice depuis dix ans. Allison est une très jeune et jolie pilote au sein des forces aériennes de Roxche, la première grande puissance. Elle vient rendre visite à Wil, son ami d'enfance et très brillant élève. Le hasard les fait rencontrer un vieil homme, qui leur dévoile l'existence d'un trésor enfui dans les contrées de Sou Beil, la puissance étrangère. Le trésor aurait le pouvoir de mettre fin à toute velléité entre les deux pays.

Epitanime est à peine terminé que s'annonce Japan Expo à grand pas. Aujourd'hui avait lieu une conférence de presse pour présenter la 9ème édition qui a lieu sur quatre jours du 3 au 6 juillet 2008.

L'opération s'est déroulée dans une salle de la résidence de l'ambassadeur du Japon, à quelques encablures du palais de l'Elysée. Le parc de cet hôtel particulier – qu'il était interdit de photographier pour raison de sécurité – est fort plaisant, d'autant plus que l'endroit est en plein Paris. Le buffet avec sushi, maki, saké et bière à volonté était aussi tip top.

Comme à mon habitude, je suis allé faire un tour à la convention de l'Epita, seizième du nom, avec un tour rapide le samedi après midi et une journée plus complète le dimanche. Contrairement à beaucoup d'autres, je ne fais jamais les nocturnes, mon dernier marathon en la matière – en ce qui concerne la japanime – remontant à la fameuse convention sur soixante douze heures de l'Idrac. A l'édition précédente, les personnes avec une prévente avaient droit à un DVD Utena ou Alexander mais cela n'a pas suffit pour épuiser les stocks. Notez quand même que des plus chanceux ont eu des DVDs d'Overman King Gainer, un anime que j'aime bien.

L'Animage du mois de juin est tradictionnellement le numéro qui annonce les résultats de l'Anime Grand Prix pour l'année passée. Ce mois-ci, il s'agit déjà de la trentième édition et le magazine effectue une petite revue de tous les gagnants de ce label prestigieux, dont je rappelle le principe sur la page de présentation de l'Anime Grand Prix.

Jetons donc un oeil sur les fameux classements, qui viennent de paraître, Contrairement à ce que le laisserait croire la couverture d'Animage avec du Gundam Double 0 en grand dessus, la place de meilleur anime est à nouveau occupée par Code Geass, qui non seulement fait le tour de force de s'emparer deux années de suite de la première place mais le fait avec une série qui n'a duré qu'une vingtaine d'épisodes.