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Le top 10 de souvenirs d'animefan

Par le :: Manifestations

films , mangas , bretagne , hayao_miyazaki , 2008 , 2001

Je me lance dans la vague des tops 10, qui déferle sur les cercles de blogs francophones ces derniers jours, avec pour thème mes souvenirs marquants de fan de japanimation. Le contenu du classement est évidemment on ne peut plus personnel et même si vous avez connu certains de ces événements, vous ne les classerez pas forcément dans votre top 10.

10ème : Le cycle Cinémanga avec la diffusion sur grand écran de sept films d'abord à Paris, puis en itinérance sur toute la France. C'était l'occasion de visionner au cinéma un long métrage tel que Macross – do you remember Love. Il y avait également quelques navets parmi les anime proposés. Je me souviens avoir hésité à aller voir le premier film de Galaxy Express 999, entre le coût de la place de cinéma et le trajet à faire sur Paris. Finalement une belle panne informatique aux caisses de l'U.G.C. avait permis à tout le monde de regarder les films gratuitement à cette heure là. C'était un geste commercial intelligent de la part du complexe et c'est resté un bon souvenir. 

9ème : L'achat de mon Animeland le plus ancien – le numéro 4 - à Déesse une boutique exiguë dans le 5ème arrondissement, à Paris. Le magasin est spécialisé dans les comics mais diffusait les fanzines de japanimation, ainsi que les versions US des mangas de Viz. Le plus surprenant est de voir que le local est toujours là en 2008, quasiment inchangé, vu de l'extérieur.

8ème : BD Expo 5 avec les projections de quatre titres d'anthologie tels que Kaze no Tairiku, Hashire Melos, Honneamise no Tsubasa et Manie-Manie Monogatari. Rétrospectivement, c'était très attractif mais regarder les trois derniers films cités sans aucune traduction a été rapidement soporifique. En revanche, Le continent du vent avait eu droit à un sous titrage exclusif pour la projection pendant la convention.

7ème : La projection des films de Slayers Return et de X au Japon.  Les deux films étaient projetés pendant la même séance et j'étais tombé visiblement sur un cinéma qui avait organisé quelque chose de spécial pour le premier jour de la sortie, avec moult stands boutiques à l'intérieur, qui vendaient des goodies sur les deux films. J'étais entré à la deuxième séance et pas mal de monde de la première séance dormait dans la salle – Les gens n'étaient pas évacués entre deux projections -  L'ambiance était plutôt bizarre avec des spectateurs comateux dans leur fauteuil et des fans hystériques qui montraient leurs goodies de X à leur scopines pendant les films.

6ème : Le dessin de Maestro en Totoro par Jean Barbaud au 9ème Cartoonist à Toulon. Invité avec Bernard Deyriès, René Borg et Toshihiro Kawamoto, Jean Barbaud s'est prêté également à l'exercice de la dédicace publique et a dupliqué son personnage fétiche de Maestro d'Il était une fois l'homme en Ooki Totoro.

5ème : La toute première convention à Antony. Nous devions être moins dix à y avoir prêté attention et à avoir fait le déplacement. L'édition suivante, quelques mois après, a ressemblé à une véritable convention, avec notamment des stands et beaucoup plus de public mais là, le lancement était plutôt rocambolesque : Le gars qui devait apporter un projecteur n'arrivait pas et les organisateurs ont fini par nous installer autour d'une télévision pour visionner, en attendant, une pâle copie de Silent Mobius, les scripts de traduction à la main.

4ème : La présence d'Hayao Miyazaki à la deuxième édition des Nouvelles Images du Japon en décembre 2001. Je retiens particulièrement deux anecdotes. Tout d'abord en semaine, où la projection de presse du Voyage de Chihiro s'est annoncé catastrophique pour les organisateurs.  Le film devait sortir au mois de janvier en France mais sa sortie a été repoussée en avril. Du coup, la plupart des journalistes n'ont pas fait le déplacement et la salle allait se retrouver déserte, alors que le super invité d'honneur, Miyazaki, était présent. Le staff communication est alors parti chasser dans les couloirs les gens qui sortaient d'autres projections, pour les inviter à venir et remplir ainsi la salle. Certes, les petits veinards ont raté la projection de Princesse Arete, en présence de Sunao Katabuchi mais, en plus du Voyage de Chihiro en avant première, ils ont pu assisté à la conférence de presse de Miyazaki.

L'autre anecdote concerne la queue des gens sans billet qui s'est formé le matin de la projection, publique cette fois-ci, de ce même film Sen to Chihiro no Kamikakushi. Une petite partie des billets étaient réservés à la vente le jour même et des gens, qui n'avaient pas pu en avoir en avance ont tenté leur chance – le stock de billets en prévente était épuisé avant même la fin de la première journée d'ouverture de la billetterie. L'un des zombies que j'ai croisé en allant à d'autres projections du festival, m'a indiqué qu'il était là dans la queue depuis 8 heures du matin, alors que la projection commençait à  20 heures 30 et qu'il y avait déjà vingt personnes devant lui, quand il était arrivé. A cet instant, je me suis dit que les Halles devaient être fermées la nuit, sinon j'aurai vu des tentes.

3ème : Une rencontre avec le public d'Isao Takahata pendant la troisième édition du Festival des Images du Japon. Takahata est sans doute l'un des réalisateurs japonais qui vient le plus souvent en France que ce soit en tant qu'invité d'honneur d'un festival ou juste pour une projection de l'une de ses oeuvres. Pendant le Festival des Images, les projections se succèdent et à l'une d'entre elles, où Takahata était présent, il fallait laisser la salle à la session suivante. De façon impromptue, ceux qui étaient intéressés ont été conviés à s'agglutiner ailleurs autour du réalisateur, où une séance de questions réponses s'est poursuivie pendant une heure.

2ème: La projection de Laputa, le château du ciel pendant l'un des festivals du film de la ville de Paris. Ce n'était pas la première fois que je voyais le film, qui était déjà passé à quelques reprises en France. Je conserve cette séance en mémoire car à la fin du film, les demoiselles du rang devant moi ont entamé un karaoke de Kimi ô Nosete, le générique de fin alors qu'il n'y avait aucun sous titre des paroles à l'écran. Elles l'ont fait devant le sourire amusé des autres personnes restées dans la salle, mais c'était joliment chanté.

1er : Le festival de Corbeil Essonne que j'ai déjà mentionné dans un autre billet.


Animeland 4

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 28/09/2008 à 00:02
    Jacut a dit

    Joli :) C'est là qu'on regrette de pas être Parisien (les seuls contacts avec les réalisateurs que j'ai pu avoir étaient lors du Festival d'Angoulême ou les évènements organisés par le CNBDI à Angoulême aussi... merci la province).

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