Pour une fois Tiger & Bunny a droit à la couverture, avec des goodies en prime. Le dossier de 18 pages dresse un portrait de tous les héros, en se focalisant sur le duo de comiques Barnaby Kotetsu, avec interview des 2 doubleurs, Masakazu Morita et Hiroaki Hirata, conclu avec un micro reportage dans un restaurant apprécié par Morita. En revanche, il n'y a rien sur les personnages secondaires  ni sur les méchants de l'histoire.

Comme à l'accoutumée, le magazine aborde les séries en cours de diffusion avec le sempiternel Inazuma Eleven Go ou bien Ao no Exorcist, mis à l'honneur, avec là aussi interview de doubleurs et goodies. Même chose pour Natsume Yûjin-Chô San, a priori moins vendeur que les précédents, avec les interventions d'Hiroshi Kamiya et Kazuhiko Inoue qui doublent respectivement Natsume et Nyanko-sensei.

Il est également question d'Hanasaku Iroha, qui vient de se terminer, avec un focus sur le quatuor de  lycéennes qui ont rythmé le quotidien du Kissuisô. Outre une nouvelle illustration, dessinée par une des membres du staff de la série, qui représente donc Yuina, Ohana, Nako etMinko, nous avons droit à l'équivalent en photo avec les actrices qui leur prêtent leur voix, avec dans l'ordre Haruka Tomatsu, Kanae Itô, Aki Toyosaki etChiaki Omigawa.

Nouvelle session d'Anime Game avec un essai du jeu Berserk: Millennium Falcon Hen Wasurebana no Shô, paru en 1999 sur Dreamcast, un jeu qui s'intègre dans l'univers du manga de Kentarô Miura.

Le festival Harajuku est le rendez-vous traditionnel qui marque la rentrée, avec les tables des fanzines disséminées à l'entrée du parc de Bercy et un coin cosplay, où se réunissent les aficionados des costumes des personnages, photographes ou pratiquants.

Après avoir failli disparaître en 2009, suite à l'arrêt du festival Delcourt qui était le moteur de l'événement, Harajuku tient bon gré mal gré, en défiant la météo. Sa caractéristique principale est quand même de se dérouler intégralement en plein air et la manifestation est donc extrêmement dépendante des conditions climatiques. Les arbres du parc apportent de l'ombre mais ne servent guère de rempart contre la pluie.

Après une présentation de Dragon Ball lancée pour Japan Expo 2011, la bande ardennaise continue sur sa lancée avec Boku no Chikyû ô Mamotte, a.k.a. Please Save My Earth.

Les parodies vous ont manqué depuis la dernière, qui remonte au mois de janvier 2011 mais en voici une nouvelle pour marquer la fin de la saison estivale.

L'exercice est d'imaginer ce que donnerait l'intervention de nos personnages favoris sur un semblant de réseau social, le tout, sans se prendre au sérieux, bien entendu.

Comme d'habitude, les lecteurs les plus perspicaces pourront repérer des allusions plus ou moins indirects à des sujets liés aux actualités.

Si vous voulez communiquer un lien vers la parodie, merci de pointer vers l'article du blog et non pas directement vers l'image. Je ne désactive pas la pseudo protection contre le hot-linking des images au cas par cas.

En décembre 2010, vous avez découvert une carte des sites internet français de japanimation, qui, à l'occasion, sera à mettre à jour et à compléter. Sa conception a été très empirique, en prenant en compte les sous-thèmes des sites web et en sentant leur importance à vue de nez. Il existe cependant des méthodes plus objectives pour représenter les réseaux, notamment grâce à la théorie des graphes.

Je me suis lancé en partant de blogs pour la plupart inscrits sur Aggregator Sama, avec un graphe basé sur les liens sortants d'un site à l'autre. Je n'ai pas décortiqué en détail toutes les pages, mais noté rapidement le contenu des blogrolls et des autres pages similaires. Chaque point du graphe est un site et dans le schéma, le site A est lié au site B, si A a au moins un lien web vers B. Le graphe est orienté étant donné que les liens ne sont pas forcément réciproques.

A partir de là, vous obtenez les données brutes du graphe des blogs, de manière simpliste, avec des liens de poids équivalents. Ensuite, un outil tel que Gephi permet de lancer une succession de traitement pour analyser l'ensemble.

Un anime peut se révéler de qualité inégale, notamment les séries qui peuvent perdre leur intérêt après un début prometteur, ou l'inverse, avec un début poussif et un dénouement captivant en entrant dans les derniers épisodes. Décemment, vous ne placez ces titres parmi les incontournables mais certains peuvent se démarquer suite à une scène particulière, qui marque la mémoire.

D'où l'idée de ce nouveau top de scènes, parfois issues du ventre mou de la production, plus que des chefs d'oeuvre de l'animation. J'avais déjà publié un premier classement en 2009, que je ne renie pas, mais que je complète, plutôt.

Aggregator Sama lit les flux de nombreux sites de la blogosphère otake francophone et le site extrait une sélection d'articles, avec des fonctionnalités annexes, diverses et variées, de la personnalisation des flux à la navigation par tags. Il fait son travail mais son aspect se calque sur les logiciels de lecteur de flux et j'ai voulu obtenir une présentation plus orientée site web classique. Vous aviez la version du New Otak' Sama et voici maintenant le Sama Mag.

Le principe est de piocher  les articles dans la base de l'agrégateur et de les classer dans les différentes rubriques de la page au format magazine. Dans le lot, vous avez la une de la page, une liste des billets les plus récents, et les derniers écrits, catégories par catégorie, sans oublier les tops des articles. A cela s'ajoute une vidéo extraite de l'un des articles, une widget qui affiche les tweets  d'auteurs référencés, un nuage de tags, et quelques blogs sources sous forme de miniatures.

Avec une couverture sans équivoque, le magazine s'intéresse à Kokuriko-zaka Kara, le long métrage du studio Ghibli, sorti le 16 juillet 2011. Le pamphlet de 10 pages présente le film et comporte des interviews des deux principaux doubleurs, Masami Nagasawa et Junichi Okada, mais aussi des interventions du réalisateur, Goro Miyazaki, du producteur, Toshio  Suzuki, et du character designer, Katsuya Kondo.

Sous la forme d'encarts, le magazine est revenu brièvement sur d'autres sujets en rapport avec le film. En premier lieu, il aborde la conférence de presse commune entre Ghibli et KDDI, qui présentait le plan de la campagne de promotion non seulement du film mais aussi des chansons interprétées par Aoi Teshima. La chanteuse était également présente.

Ensuite, il est question de la sortie de l'artbook du film et enfin, quelques images nous présente les nouveautés dans le musée Ghibli, avec la nouvelle exposition Nekobus kara Mita Fûkeiten, qui recrée en réel des décors de divers films, de Mimi ô Sumaseba au Voyage de Chihiro, sans oublier un nouveau chat bus grandeur nature, sorti de Totoro.

Le court métrage  de 8 min 40s, projeté au musée jusqu'à la fin du mois d'août 2011 est Takara-Sagashi, qui s'inspire d'un livre pour enfants écrit par Rieko Nakagawa et illustré par Yuriko Yamawaki.

Après avoir passé en revue les artistes classés de la 20ème à la 11ème place dans l'article précédent, voici ma liste des 10 premiers, avec cette fois-ci des noms sans doute plus connus par les novices.

10. Toshihiko Sahashi

Le compositeur est un habitué des bandes originales de dessins animés, avec plus de 60 séries ou OAVs à son crédit. Honnêtement, je n'ai jamais été attentif à sa participations dans bon nombre de licences dont il s'est occupées, que ce soit les volets de Full Metal Panic ou Hunter x Hunter.

En revanche, quelques titres suffisent à le remettre en course dans le top 10, lorsque vous songez à ses travaux sur Simoun, Gunslinger Girl et surtout pour Gundam Seed, avec le thème, devenu un classique, Justice to Freedom.