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Les anime de l'été 2013 (2/3)

Par le :: Découvertes

animes , saisons , 2013

Voici la suite du panorama des nouvelles séries de l'été 2013, qui fera l'objet d'un troisième article, la liste étant presque aussi conséquente que pour un mois d'avril ou d'octobre, des périodes pourtant réputées plus actives en terme de nouveautés. Je m'attarde aujourd'hui sur Fate/kaleid liner Prisma Illya, Blood Lad, Makai Ôji - Devils and Realist, Fantasista Doll, Kamisama no Inai Nichiyôbi, Kiniro Mosaic, Senki Zesshô Symphogear G, Kitakubu Katsudô Kiroku, Rozen Maiden Zurückspulen et Uchôten Kazoku.

bofFate/kaleid liner Prisma Illya

Illya est une petite fille qui connaît ses premiers émois amoureux et vit tranquillement au Japon. Son quotidien est bouleversée par l'arrivé de Ruby, un bâton magique qui passe un contrat avec elle. Illya est désormais sa maîtresse et capable de se transformer en magical girl. En fait, elle remplace Rin, l'ancienne maîtresse de Ruby, que ce dernier a rejetée. Rin n'entend pas laisser sa place sans réagir, mais étant donné  le caractère absolu du pacte entre Ruby et Illya, elle apporte finalement son aide à la petite fille, une fois sa colère passée.

Le manga d'origine reprend les différents protagonistes de Type-Moon dans un univers alternatif de  magical girls, avec une bonne dose de pastiche. La bonne trouvaille est la révolte des bâtons magiques qui se séparent de leurs maîtresses, à force d'être exaspérés par leurs caprices qui se font au détriment de leurs missions. Ruby montre aussi toute sa roublardise en menant Illya du bout du nez, la petite fille tombant dans tous ses pièges au début.

A part cela, le produit comporte peu d'originalité et Illya part pour une sempiternelle chasse aux cartes.

Fate/kaleid liner Prisma Illya

bofBlood Lad

Au royaume des démons, Staz Charlie Blood est chef de secteur. Son sang de vampire lui procure un pouvoir, qui lui permet de régner sur son territoire mais contrairement à ce que laisserait présager son caractère trempé de monstre, il voue une admiration sans borne pour le monde des humains. Son appartement est digne d'un fan de japanimation à la surface, avec une bibliothèque conséquente de mangas et une multitude de figurines.

Un jour, Fuyumi Yanagi, une lycéenne, apparaît dans son secteur et il se fait une joie de l'accueillir, même s'il ressent une envie féroce de la mordre. Son enthousiasme est cependant de courte durée, car leur discussion est interrompue par l'attaque d'un prétendant au trône local et il laisse son invitée sans surveillance à son appartement. Après avoir réglé son compte à son adversaire trop téméraire, Staz s'aperçoit que Fuyumi a été dévorée par une créature monstrueuse pendant son absence et qu'il ne reste plus que le fantôme de la jeune fille.

Vis-à-vis du fantôme, Staz ne ressent plus rien, alors que son sang bouillonnait devant la jeune fille en chair et os : Il lui promet qu'il la ressuscitera, même s'il n'a encore aucune idée sur comment procéder.

Il s'agit de l'adaptation du manga éponyme de Yûki Kodama. L'idée de départ est sympathique, puis le récit prend une tournure burlesque attendue mais trop décousue  à mon goût, avec tout du bon shônen classique.

Blood Lad

badMakai Ôji - Devils and Realist

William Twining est un fils de bonne famille fortunée qui fréquente une école privée huppée en Grande Bretagne. Il a cependant la mauvaise surprise de découvrir que son oncle, en charge de sa fortune depuis la disparition des ses parents, a fait faillite et qu'il ne lui reste plus rien à part le grand manoir familial et un serviteur fidèle, Kevin Cecil, qui l'accueille à son retour pendant les vacances.

En fouillant les sous-sols du château à la recherche d'un éventuel trésor, le duo tombe sur Dantalion, l'archiduc des démons. Avec son esprit cartésien pur et dur, William ne croit pas un mot de ce que lui raconte Dantalion et va même jusqu'à le menotter puis le remettre aux autorités locales. Cependant, en retournant à la cave, il disparaît et se retrouve projeter dans une des nombreuses dimensions des enfers.

L'anime reprend le côté léger et humoristique du manga de Madoka Takadono, avec un personnage principal qui est un candidat à la succession du roi du mal en personne, Lucifer, mais qui est insensible à tout cet univers mystique. Le trait est cependant forcé vu tout ce qui arrive et auquel William ne croit pas. Le récit reprend place rapidement à l'école, où Dantalion prend le rôle d'un élève transféré. Notez aussi un certain penchant Boys Love dans les scènes.

Makai Ôji - Devils and Realist

badFantasista Doll

Très jeune, Uzume Uno a remporté des tournois de jeux de cartes, avant de passer à d'autres occupations. Un jour, elle est pourchassée par une autre fille, mais elle entend une voix qui lui propose de passer un pacte avec elle pour la sauver. Elle établit le contrat et une autre jeune fille, Sasara, apparaît pour combattre son adversaire.

Le concept est un peu bizarre, à mi-chemin de la compétition sportive et des magical girls, avec par exemple la possibilité de réparer des dégâts réels avec la magie des cartes et un homme masqué. Uzume Uno commence sur les chapeaux de roue en établissant un pacte non pas avec une seule carte mais avec quatre autres combattantes, chacune ayant des caractères classiques dans ce genre de schéma de groupe, de la fille expérimentée à la loli de service.

Fantasista Doll

okKamisama no Inai Nichiyôbi

Depuis quinze ans, le rythme de la vie s'est interrompu sur Terre. Abandonné par Dieu, les hommes ne naissent plus et ne meurent plus, du moins, si les morts ne bougent plus, leurs âmes ne s'en vont pas et les victimes restent paralysées pour l'éternité. Des êtres possèdent cependant un status particulier et son capable de donner le repos aux âmes des défunts en les enterrant correctement. Ce sont les fossoyeurs.

A la mort de sa mère, Ai Astin a été désignée par les villageois comme leur fossoyeur officiel. Très jeune, Ai comprend juste qu'elle doit préparer des tombes pour tout le monde et s'attelle à la tâche, tout en jouissant des joies de la vie quotidienne dans sa famille d'accueil.

Un jour, Hampnie Hambart apparaît au village et tue tous les habitants. Ai, arrivée après le massacre, se précipite sur lui avec sa pelle.

La série procède par arcs, avec déjà les 3 premiers épisodes qui introduisent les personnages et le concept, qui rappelle par exemple, une des aventures du Nouvel Angyo Onshi. Le côté dramatique manque cependant de cohérence avec Ai Astin qui éprouve tour à tour de la haine et de la compassion pour le meurtrier des villageois, même si l'explication coule de source. Si elle a compris les raison du geste d'Hampnie Hambart, son ressentiment est peu crédible et si elle est toujours dans l'ignorance, sa compassion et la légèreté de son attitude sont mal placées.

Le récit prend pourtant une tournure intéressante et même surprenante. Au niveau de l'intrigue, il n'y a pas grand-chose à redire mais le caractère de l'héroïne est en porte à faux à plusieurs reprises. C'est dommage, parce que les portraits des autres personnages sont séduisants.

Kamisama no Inai Nichiyôbi

bofKiniro Mosaic

Shinobu Omiya garde un très bon souvenir de son séjour en Angleterre d'il y a 5 ans, pendant lequel elle s'est liée d'amitié avec Alice Cartalet, la fille de la famille d'accueil, malgré la barrière de la langue et un début de relations mitigé.

Cette fois-ci, c'est Alice qui fait le déplacement jusqu'au Japon et qui intègre même la classe de Shinobu, après avoir pris des cours de japonais pour préparer son séjour prolongé.

L'histoire joue la carte de l'atmosphère tranche de vie et des petits riens à l'école, avec un cercle d'amie, quelques allusions à la Grande Bretagne mais rien de très palpitant.

Kiniro Mosaic

bofSenki Zesshô Symphogear G

Trois mois après le feu d'artifice à la fin de la première série, les héroïnes poursuivent leurs missions et elles escortent une relique, le bâton de Salomon. En chemin, elles protègent le convoi des attaques de monstres, les Noise, mais une fois arrivées à bon port, elles ne peuvent rien contre un nouvel assaut, pendant lequel la relique a disparu.

À des kilomètres de là, la diva Maria Cadenzavna Eve tient un concert diffusé sur la planète entière. Elle interrompt le concert, fait apparaître des Noise et se transforme en portant une armure Symphogear. Elle somme le monde de se soumettre à son groupe, sous peine de voir les capitales des récalcitrants décimées par les Noise.

L'intrigue introduit de nouvelles combattantes, en suivant toujours le concept où les chansons est la source de puissance des armures. Je ne suis pas allergique au principe mais plutôt à la bande originale et justement aux chansons.

Senki Zesshô Symphogear G

bofKitakubu Katsudô Kiroku

Natsuki Ando est indécise dans son choix de clubs au lycée et par dépits, lance à sa camarade d'aller voir le club "pour rentrer chez soi", sans savoir qu'il existe vraiment. En pénétrant, elle découvre déjà trois membres sur place : Botan Ohagi, une championne en arts martiaux, Claire Kokonoe, une fille richissime et Sakura Domyoji la présidente du club mais une fille des plus ordinaires.

L'idée de base est presque un classique, avec un groupe frappadingue qui sert de catalyseur aux tribulations des filles. Il y a quelques trouvailles amusante comme les réflexions de Natsuki, qui lance son cri du coeur "je veux rentrer chez moi " qui suscite l'admiration chez ses seniors du club. Idem avec la première véritable intervention de Claire, qui repousse toujours plus les limites du pouvoir de l'argent : C'en est au point où tout le budget de l'épisode passe dans l'animation fluide de son personnage et qu'il ne reste plus rien pour les autres scènes condamnées à rester au niveau de la qualité d'un storyboard. Le décalage est bien trouvé mais dissimule mal le pauvre contenu des sketchs qui s'enchaînent dans chaque épisode.

Kitakubu Katsudô Kiroku

okRozen Maiden Zurückspulen

Il s'agit de l'adaptation de la suite du manga, après les 8 premiers tomes. Le premier épisode rappelle l'arrivée des Rozen Maiden, ces petites poupées vivantes associées à un humain et qui combattent entre elles pour éliminer les autres. Shinku débarque chez Jun Sakurada, le collégien qui a accepté de rentrer dans le jeu. Elle est suivie rapidement par ses consoeurs Suigintô, Sôseseki et en fait nous aperçevons l'ensemble des 7 Rozen Maiden et mêmes tomber les premières victimes, comme un résumé très accéléré de la toute première série.

L'épisode suivant démarre dans un univers alternatif, où Jun Sakurada a refusé d'entrer dans le cercle des Rozen Maiden plusieurs années avant, et il est maintenant devenu étudiant à l'université. Il vit reclus sur lui-même, et occupe un petit boulot dans une librairie, en subissant la tyrannie du manager sur place. Il est cependant rattrappé par le monde des poupées, en recevant des textos de son autre moi, encore collégien dans l'autre monde, qui le conjure de fabriquer un nouveau corps pour Shinku.

La série a le mérite d'introduire le concept de manière concise, avant de basculer dans un phénomène plus obscure mais pas trop complexe à suivre, même si l'univers de Rozen Maiden vous est inconnu. Au delà du conflits entre les poupées, le récit s'intéresse aussi à l'évolution du Jun adulte, qui se sociabilise paradoxalement quand il devient concerné par les Rozen Maiden. Il retrouve son amour pour la couture et s'épanouit.

Rozen Maiden Zurückspulen

excellentUchôten Kazoku

À Kyoto, les tanukis, les renards et les tengus se confondent avec la population humaine, grâce à leurs pouvoirs de transformation. Yasaburô est le 3ème fils Shimogamo, une famille respectable de tanukis. Il partage son temps entre veiller sur son petit frère, Yashirô, et s'occuper de son vieux maître tengu, le professeur Akadama, qui ne peut plus voler et qui se meurt d'amour pour Benten une de ses disciples humaines.

Le livre de Tomihiko Morimi, qui est également l'auteur du roman The Tatami Galaxy, est incontestablement un bon matériel de départ pour cet anime produit par P.A. Works. Le genre tranche avec leur titres précédents, aussi bien sur la forme, avec des dessins moins léchés – mais des décors somptueux – que sur le fond avec non seulement un pied dans le fantastique mais aussi dans le non politiquement correct.

Dans le premier épisode, Yasaburô a les traits d'une lycéenne mais se comporte comme un homme adulte, en fumant et en croisant les jambes. Pour les nostalgiques, vous retrouvez l'ambiance de Pompoko, avec à la fois des transformations amusantes des tanukis mais aussi des passages par des rites magiques, invisibles des humains. Vous avez aussi cette touche dramatique et très terre à terre. Le plus bel exemple, est la mort du chef du clan Shimogamo, dont les descendants ne véhiculent pas une quelconque légende sur sa fin héroïque mais ils retiennent qu'il a tout simplement été mangé et qu'il a fini dans un ragoût.

Pour une fois, l'acteur principal, Yasaburô, est des plus ordinaires, ni super héros ni loque de service. En général, les personnages sont succulents. Je pense à  l'aîné des Shimogamo, qui a choisi une retraite paisible au fond d'un puits en tant que grenouille(!), et je songe aussi à la charismatique Benten, une femme difficile à cerner, qui peut se montrer aussi bien cruelle que gentille.

A priori, nous tenons là, l'anime de la saison.

Uchôten Kazoku

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Voir aussi

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