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Les anime de l'été 2013 (1/3)

Par le :: Découvertes

animes , saisons , 2013

Le mois de juillet est synonyme de marathon Japan Expo mais il marque aussi le début d'une nouvelle saison d'anime diffusés à la télévision japonaise. Voici des premières impressions sur Inu to Hasami wa Tsukaiyô, Gifû Dôdô!! Kanetsugu to Keiji, Chôjigen Geimu Neptune The Animation, Brothers Conflict, Free! - Iwatobi Swim Club, Genshiken Nidaime, Servant x Service, Gen'ei o Kakeru Taiyô, Gin no Saji, Kingdom Saison 2 et Kimi no Iru Machi.

bofInu to Hasami wa Tsukaiyô

Kazuhito Harumi est un lycéen féru de lecture et notamment fan des ouvrage écrit par Shinobu Akiyama, dont il attend  avec impatience le dernier ouvrage. Malheureusement pour lui,  son brillant avenir s'interrompt là, après avoir été abattu par un braqueur, alors qu'il s'interposait pour protéger une jeune femme lunatique, Kirihime Natsuno, qu'il ne connaissait pas du tout.

En chemin dans l'autre monde, son âme s'arrête en chemin et se réincarne dans un chien dans un chenil. Il est finalement adopté par Kirihime Natsuno, avec qui il peut communiquer et qui sait qu'il est humain. De son côté, il découvre que Shinobu Akiyama  est le nom de plume de sa maîtresse mais il ne se réjouit pas pou autant de vivre avec son auteure fétiche. La vie est loin d'être une sinécure et il doit subir les sauts d'humeur de sa colocataire qui use et abuse de ses ciseaux. En plus, l'écrivaine est en panne d'inspiration.

La série produite chez le studio Gonzo, offre son lot de scènes comiques et de personnages qui débarquent au fur et à mesure, pour former le harem autour du héros. Nous sentons la recherche d'un concept original au départ mais il manque un objectif clair à tout ceci : Une fois transformé en chien, Kazuhito Harumi se laisse porter par les événements.

Inu to Hasami wa Tsukaiyô

bofGifû Dôdô!! Kanetsugu to Keiji

Le manga original est suivi par les auteurs de Keiji et d'Hokuto no Ken, Testuo Hara et Nobuhiko Horie, mais les dessins sont de Yuji Takemura. L'auteur de Ken le survivant prend aussi une part active à l'adaptation, en supervisant la production du studio Deen.

L'anime respecte le trait originel que j'apprécie moyennement et il reste dans le genre contemplatif avec quelques scènes de combat rapidement expédiées. L'animation proprement dite est plutôt pauvre, mais les fans du manga devraient retrouver la même ambiance dans la série.

Gifû Dôdô!! Kanetsugu to Keiji

badChôjigen Geimu Neptune The Animation

Inspirée par le jeu vidéo Hyperdimension Neptunia de chez Sega, l'intrigue se déroule au sein d'une contrée divisée en quatre pays, Planeptune, Lastation, Lowee and Leanbox, dirigés chacun par une déesse. Alors que le jeu introduit le conflit et la rivalité entre Neptune et Noire, l'anime débute par un traité d'amitié qui lie le quatuor de déesses, secondées par leurs petites soeurs. La seule antagoniste proclamée reste Arfoire Magiquone, qui complote pour renverser l'ordre établi.

Rien d'original à signaler si ce n'est l'existence de ce jeu. L'anime se contente d'en reprendre les codes et les monstres réagissent comme des items numériques qui disparaissent quand ils sont frappés. A cela se rajoute, un soupçon de fan service, des réunions entre copines avant d'aborder le combat final contre Arfoire, qui réunit ses artefacts au fil des épisodes.

Chôjigen Geimu Neptune The Animation

bofBrothers Conflict

Le scénario ressort la bonne vieille recette de la famille recomposée pour introduire la jeune Ema Asahina au sein de sa nouvelle fratrie suite au remariage de son père, mais il n'y va pas de main morte en lui donnant 13 demi-frères, âgés de 10 à 31 ans. La petite famille occupe un immeuble complet sur plusieurs étages et Ema devient le centre d'un harem inversé – avec une dose de butler -  où elle retrouve, parmi ses nouveaux frères, Yusuke Asahina, qui est aussi un de ses camarades de classe.

Là aussi, cela sent la formule dosée au milligramme près pour que cela plaise à un certain public, sans pour autant présenter un concept très original. Le roman original de 2010 a déjà adapté sous forme de jeux vidéo et de manga avant.

Brothers Conflict

okFree! - Iwatobi Swim Club

Nagisa Hazuki, Makoto Tachibana et Haruka Nanase relance le club de natation dans leur lycée, motivés par la visite de Rin Matsuoka leur complice à l'époque où ils étaient encore en cours élementaire. Rin est rentré d'Austalie et fréquente désormais une autre école qui forme des champions dans ses bassins.

Kyoto Animation parvient à surprendre en proposant une production à la fois en rupture et dans la continuité de leurs récents travaux. Nous abandonnons le monde féminin de K-ON ! et des adolescents de Tamako Market pour plonger dans un milieu masculin et sportif auprès d'élèves, ayant plus le profil de futurs étudiants que de jeunes lycéens. En revanche, nous retombons dans un semblant de moe – version garçon – avec des allusions répétitives au BL malgré la présence féminine de .

Je trouve la réalisation moins tape à l'oeil que dans Hyôka mais en suivant une trame finalement plus dans les sentiers battus des shônen sportifs, le rythme reste soutenu avec un minimum d'informations nouvelles à chaque épisode. Le contenu risque d'être insuffisant pour tenir sur la durée mais c'est un bon début.

Free! - Iwatobi Swim Club

okGenshiken Nidaime

La dernière série offrait un clap de fin au groupe de fans dont nous suivions les péripéties et les amours à l'Université. Avec ce nouvel opus, tiré de la suite du manga original, nous avons une transition en douceur, avec d'un côté la plupart des protagonistes d'avant qui sont entrés dans la vie active, et d'autre part, les personnages plus jeunes qui ont repris les rênes du club et qui ont recruté de nouveaux membres, qui ont aussi leur propre caractère.

Pour résumer, le titre reprend plus ou moins la formule des épisodes précédents en élargissant le spectre des interlocuteurs, tout en reprenant certains passages initiatiques de Genshinken: Écriture d'un fanzine, participation au Comiket et  épanouissement des protagonistes.  Il faut mieux avoir suivi un minimum la série précédente avant de s'accrocher à ce nouveau volet. Le thème flirte de plus près avec les sujets BL, avec notamment un membre travesti qui embrouille les cartes.

Genshiken Nidaime

okServant x Service

Lucy Yamagami commence sa première journée de la vie active au sein de l'administration de la ville, en compagnie de deux autres recrues Yutaka Hasebe et Saya Miyoshi. L'origine de sa vocation est pour le moins originale : C'est la vengeance. Elle cherche à retrouver le fonctionnaire qui a accepté d'enregistrer le nom à rallonge que lui a donné ses parents et qui comporte plus de douze prénoms.

En parallèle, elle apprend les ficelles du métier et s'adapte tant bien que mal au fur et à mesure, en constatant que son rôle va bien au-delà du statut marqué dans les procédures. Elle observe aussi les progrès de ses deux acolytes : Saya Miyoshi reste très effacée et passe son temps à écouter les complaintes de personnes âgées, tandis que Yutaka Hasebe, un rien pervers et paresseux, se révèle d'une efficacité terrifiante quand il s'occupe d'un problème.

A partir d'un concept simple et d'un nombre d'acteurs réduits, le récit nous fait découvrir les faces cachées et attachantes des personnages et des à côtés de leur métier. Cela ne vole pas bien haut mais cela fait sourire et aborde quelques clichés bien sentis de la société japonaise, d'une manière cependant plus douce que la satire outre Atlantique à la Dilbert.

Servant x Service

okGen'ei o Kakeru Taiyô

A 12 ans, Akari Taiyo tire les cartes au tarot dans une maison de cartomancie. Elle a hérité du talent de sa mère, disparue il y a deux ans et connaît une vie tranquille jusqu'à ce que ses pouvoirs se réveillent. Elle est alors recrutée par Sephiro Fiore, une organisation qui pourchasse des démons, qui prennent possession des humains.

À cette occasion, la jeune fille apprend que sa mère a aussi combattu pour le compte de Sephiro Fiore et elle se montre très enthousiaste de reprendre la charge maternelle. Cependant, elle déchante rapidement et elle prend conscience qu'elle a commis un acte irréparable le soir de son éveil.

La série affublée d'un titre italien Il Sole Penetra le Illusioni donne l'impression d'être une série classique de magical girl mais son concept rappelle celui de Mahô Shôjo Madoka Magica. Il est impossible de supprimer le démon sans tuer son hôte humain. L'ambiance parait cependant moins noire, du fait que les guerrières sont moins naïves et elles se sont fait une raison pour sauver le plus grand nombre au prix du sacrifice de quelques uns. En revanche, les différents conseillers animaux qui président à la destinée de Sephiro Fiore ont tout à fait le profil d'un Kyubey.

Gen'ei o Kakeru Taiyô

okGin no Saji

Mieux connu sous le titre Silver Spoon, la série est le blockbuster attendu de l'été, qui adapte le manga éponyme de Hiromu Arakawa. Après avoir échoué à intégrer le lycée de son choix à Sapporo, Yugo Hachiken a intégré Yezo, une école agricole et découvre la vie à la ferme, avec ses camarades, issus du milieu rural pour la plupart et bien décidés à travailler dans des domaines plus ou moins en rapport avec l'agriculture.

Le scénario joue sur le choc des cultures mais je trouve qu'il en fait souvent trop – tels les oeufs pris en grippe quand le héros découvre la ponte - alors que la plupart des tribulations passent bien et son effectivement amusantes. Le premier épisode présente les différents protagonistes en un temps record, sans que nous nous ennuyions un seul instant.

Gin no Saji

excellentKingdom Saison 2

Nous avions laissé les différents acteurs à l'issue d'une grande bataille et nous les retrouvons un an après, avec plus de matûrité et de responsabilités, mais aussi de nouveaux adversaires dans la période troublée au sein du royaume de Qin. La première série avait débuté par des aventures de jeunesse avant de prendre un tour plus intéressant avec les mouvements tactiques effectués au fil des épisodes, où s'apposent les grandes armées chinoise. La nouvelle saison démarre par une approche plus centrées sur la sphère politique, même si le jeune Xin continue son bonhomme de chemin avec ses hommes dans les escarmouches sur le terrain.

L'aspect 3D est moins prononcé mais reste difficile à supporter mais le produit du Studio Pierrot tire sa qualité d'autres éléments, notamment de son intrigue et de ses personnages, principaux ou secondaires, qui rappellent les fresques historiques tels que les 3 Royaumes ou les Rois Maudits. Le récit joue habilement sur les alliances éphémères ou bien sur les différences de point de vue : Le succès des négociations par le chancelier Lü Buwei est une bonne chose pour le royaume de Qin, mais aussi une formidable preuve de sa force et de la menace qu'il représente pour son jeune souverain, Ying Zheng.

Kingdom Saison 2

okKimi no Iru Machi

Les parents d'Haruto Kirishima ont accepté qu'il poursuive ses études à Tôkyô. En fait ce dernier cherche à revoir Yuzuki Eba, l'amour de sa vie qu'il a perdu de vue et qui a soi-disant un nouvel petit ami. Il veut vérifier avant tout qu'elle va bien. Au moment où il approche de chez elle, il se souvient de leur première rencontre, à des centaines de kilomètres de là, dans sa petite ville natale du côté d'Hiroshima.

A l'époque, Yuzuki Eba débarquait chez les Kirishima, des amis de son père, pour poursuivre ses études sur place. Haruto était peu enthousiaste d'accueillir une jeune fille de Tôkyô, incapable de se débrouiller seule. A l'époque, il n'avait d'yeux que pour Nanami Kanzaki.

La série joue la carte de l'analepse et donne une idée de jusqu'où ira au moins l'adaptation de ce manga de Kôji Seo. Les OAVs du studio  Tatsunoko s'étaient concentrées sur le chapitre clef de voyage scolaire à Tôkyô, mais la série de Gonzo offre un spectre plus large, en prenant quelques libertés et raccourcis pour avancer  au pas de charge. Cela ne nuit pas à l'ambiance mais mon avis sur la qualité globale reste mitigé, aussi bien sur l'animation, les décors que certains choix de mise en scène. Le travail chez Comet sur Suzuka un manga du même auteur, une série qui remonte quand même à 2005, m'avait laissé une meilleure impression.

Kimi no Iru Machi

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