Animint

  Anime & manga

 
 
“Animint traite des dessins animés japonais et du manga. Outre ce blog, le site comporte plusieurs milliers de pages de texte illustré.”

Les anime de l'automne 2009 (3/3)

Par le :: Découvertes

series , mangas , animes

Suite et fin de la revue des nouvelles séries de l'automne au Japon (partie 1 - partie 2) , avec Yumeiro Pâtissière , Sora no Otoshimono, Kûchû Buranko, 11eyes, Tatakau Shisho - The Book of Bantorra, Darker Than Black - Ryûsei no Gemini, Fairy Tail, Kobato et Kimi ni Todoke.

Avant cela, notez également la diffusion au Japon du dessin animé de Winter Sonata, inspiré par le drama romantique coréen éponyme. L'adaptation a été faite par les coréens mais je ne m'épancherai pas plus dessus, sinon pourquoi ne pas citer aussi toutes les autres productions étrangères diffusées en ce moment.

Revenons à nos productions japonaises avec Yumeiro Pâtissière, dont les premiers volumes du manga shôjô  remontent à un an à peine. Il raconte l'apprentissage d'Ichigo Amano, une jeune fille de 14 ans, qui intègre la prestigieuse école Saint Marie, pour devenir pâtissière. L'adaptation est faite par le studio Pierrot, avec un premier jet de 13 épisodes. 

Sora no Otoshimono est également tiré d'un manga, mais produit par le studio AIC. Tomoki Sakurai est un garçon banal qui se retrouve par hasard sous une pluie de météorites qui s'écrasent au sol. Il fait la rencontre d'Icare, une extraterrestre ailée, dotée d'une plastique irréprochable et qui est capable d'exaucer tous ses voeux. Tomoki saute sur l'occasion pour assouvir ses pulsions inavouables.

La série trempe dans le burlesque à fond, avec moult scènes de fan service, où le héros pervers s'en donne à cœur joie tout en restant dans un registre relativement grand public. Il n'y a pas grand-chose à en tirer si ce n'est des trouvailles originales qui marquent, du genre un envol de petites culottes dans le ciel, à la manière des oies sauvages.

Kûchû Buranko alias Trapèze remporte la palme du titre le plus extravagant de la saison, avec une plongée dans un univers psychologique, où le réel et l'imaginaire se distinguent difficilement. Rien que le graphisme tranche avec le style habituel des anime.

Avec 11eyes - Tsumi to Batsu to Aganai no Shôjo, nous revenons sur les sentiers battus.  Le concept provient cette fois d'un visual novel, avec un groupe de héros qui bascule régulièrement dans un monde parallèle, à la manière de Shagukan no Shana.

Le personnage masculin principal est Satsuki Kakeru qui a perdu sa soeur mais aussi un œil et qui, après ces événements, a vécu toute son enfance dans un orphelinat, où il s'est lié d'amitié avec la jolie Minase Yuka. Elle l'a aidé à surmonter les épreuves et elle est toujours à ses côtés, alors qu'il est plutôt réservé.

Un jour, alors qu'ils se promènent tous les deux en ville, le ciel devient rouge et les habitants disparaissent pour laisser la place à des créatures étranges. Ils échappent à leurs griffes avant que la situation revienne à la normale mais le phénomène se reproduit et ils s'aperçoivent que d'autres personnes basculent comme eux dans l'univers parallèle. Le schéma s'annonce très classique et sans surprise.

Tatakau Shisho - The Book of Bantorra est une deuxième série qui plonge le téléspectateur dans le fantastique, mais avec un concept un peu plus original que 11eyes. L'action se déroule dans un monde parallèle, un peu vieillot, où des factions rivales se combattent, d'un côté une Eglise toute puissante et de l'autre, des bibliothécaires. Les adversaires possèdent des pouvoirs surnaturels ou utilisent des artefacts qui leur en donnent.

La notion de livre est spéciale et il s'agit en fait de la mémoire de la vie des personnes décédées, enregistrée dans des plaques en pierre. Le début de la série dresse un semblant de tableau, sans éclaircir les tenants et les aboutissants. Même les bibliothécaires interviennent en nombre réduit et le personnage que nous préssentons comme principal, a encore un rôle très effacé.

Une première affaire est réglée au cours des 4 premiers épisodes, avec prestance et un duel au sommet. Hormis quelques clichés, c'est pas mal du tout, avec une mini-histoire qui avance et qui s'avère intéressante à suivre. Le dénouement de la première aventure est cependant drastique et cela surprend. Cela laisse craindre un moindre intérêt pour la suite immédiate.

Après nous abordons un blockbuster attendu, à savoir la deuxième série de Darker than Black. Le monde est sorti meurtri de plusieurs cataclysmes qui ont plongé certaines régions en isolement permanent et qui ont aussi transformé une partie de la population en sorte de X-men, les contractants. Ces mutants ont des pouvoirs très variés, convoités par diverses organisations, et ils ont subi aussi une altération de leur personnalité.

La deuxième série se déroule chronologiquement après la première, mais le cadre est d'abord la Russie et non plus le Japon. Le récit se focalise sur la famille Pavlichenko dont le fils, Shion, est devenu infirme et un contractant, le soir du grand cataclysme. Shion est devenu le sujet de recherche de son propre père, un éminent scientifique russe, qui a transformé sa maison en laboratoire, où il travaille avec une équipe. Sa soeur, Suô, a semble-t-il échappé à ce triste sort et vit une existence paisible au lycée, jusqu'au jour où la compétition entre diverses factions rivales éclate au grand jour.

Des organisations différentes veulent mettre la main sur Shion et lancent leur propres contractors à sa recherche, quand ce ne sont pas carrément des forces spéciales officielles. Un carnage s'en suit, au milieu duquel Suô est confondue avec Shion et prise pour cible. Au cours de l'intervention, nous retrouvons Hei, le protagoniste principal de la première série.

A première vue, vous retrouvez les recettes qui ont fait le succès de la série originale, avec un renouvellement des personnages et des questions en suspens sur ce qui s'est produit pour Hei, depuis la fin du premier volet. Difficile de deviner si le deuxième opus fera aussi bien que le premier mais Suô est a priori charismatique et pour une fois, pas autant tête à claques que beaucoup de personnages placés dans une situation similaire.

Fairy Tail est un autre grand titre attendu, dans la lignée des shônen en puissance. Le design et l'atmosphère des histoires rappellent énormément One Piece : Le monde est peuplé de magiciens plus ou moins puissants associés en guilde. La plus connue est sans contexte la guilde Fairy Tail et la jeune Lucie, 17 ans, rêve d'y être admise. En passage dans une ville, Lucie rencontre Natsu Dragneel, qui s'avère être un membre de Fairy Tail.

Si vous aimez le style aventure comédie, Fairy Tail est pour vous et le temps d'accoutumance aux dessins des personnages semble moins long que pour One Piece. Je ne suis pas fan du genre mais j'ai un avis assez neutre dessus.

Même manque d'enthousiasme pour Kobato, la dernière adaptation en date d'une œuvre de Clamp, dans la lignée des XXXHolic ou autres Tsubasa Chronicles. L'innocente Kobato débarque dans le monde des humains, en compagnie de sa peluche mentor et elle doit remplir une bouteille magique, en venant en aide aux personnes. Une fois la bouteille pleine, elle pourra réaliser son souhait.

Kimi ni Todoke est tiré du manga paru en France sous le titre de Sawako, le prénom de l'héroïne principale. Il s'agit d'une énième histoire romantique qui se déroule au lycée, mais quelques ingrédients sont originaux. Sawako est une jeune fille timide, qui fait peur à tous ses camarades, qui colportent les légendes les plus saugrenues à son sujet, imaginant qu'elle puisse invoquer les fantômes et lancer des malédictions.

Sawako a des difficultés pour communiquer avec les autres. C'est d'autant plus dur que lorsqu'elle sourit, son visage prend la tournure d'une grimace qui fait croire qu'elle exprime une colère froide, qui glace tout le monde. Le contraste est saisissant entre ce qu'elle pense et ce que les autres perçoivent.

Cependant, un élève fait exception et s'exprime normalement à Sawako. Il s'agit de Kazehaya, un des  garçons les plus populaires de la classe et très ouvert. Sawako est très heureuse d'avoir au moins un ami et elle se fait violence pour sortir de son isolement. La progression est rude mais elle avance lentement mais sûrement.

La situation est pour le moins cocasse au début, entre une Sawako hyper timide et les autres élèves qui flippent dès qu'elle arrive, même si elle est souvent exagérée. D'un autre côté, faire reposer toute l'histoire sur la seule attitude d'une Sawako qui fait peur malgré elle, est risqué pour conserver un récit attractif. Visiblement, l'évolution de Sawako est relativement rapide et la glace se rompt avec les autres élèves au fil des premiers épisodes. A priori, nous sommes plutôt dans l'attente de secrets concernant Kazehaya mais de toute manière la série est sympathique à suivre, en omettant le caractère trop mélo dramatique par moment.

Sawako

Discuter de ce billet sur le forum - - Laisser un commentaire »

Cet article vous a plu?

Faites-le connaître ou votez pour cet article sur les sites suivants :

  • anime manga aggregator sama
  • Partager sur del.li.cious
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Google

Commentaires sur ce billet:

  1. Le 29/10/2009 à 22:22
    cdt a dit

    "en omettant le caractère trop mélo dramatique par moment."
    Tu as perdu ton âme de jeune fille ! :(

    Tatakau Shisho est sûrement l'une des séries se démarquant des autres cet automne via son histoire qui a du potentiel et son univers intéressant. La série se focalise surtout sur l'histoire et non les personnages contrairement à bon nombre de séries, ça change un peu.

  2. Le 10/11/2009 à 22:00
    hikaru-san a dit

    Pour Bantorra , comme l'a indiqué cdt, il y 'a vraiment matiére pour faire quelque chose d'intéressant grace à l'histoire et cet univers saupoudré de mysticisme .

    Kimi ni Todoke: Mon coup de cœur, avec la voix si douce de Mamiko Noto ( alias Yakumo dans School Rumble , Ana Coppola dans Ichigo Mashimaro ou Mercedez dans Odin Sphere ) c'etait gagné d'avance. Un animé qui m'a charmé dés les premières minutes et qui continue sur sa lancée.Un petit bémol cependant, au bout de 5 épisodes , ça n'avance pas beaucoup .

    11 eyes : Un début de premier épisode que j'ai trouvé ultra pénible à suivre , avec son lot de personnages caricaturaux, puis un twist vers le milieu d'épisode qui m'a réveillé , et un retour à l'ennui vers la fin. Abandonné au bout de 4 épisodes , en me forçant à regarder .

    Kobato :Bonne impression général , j'aime beaucoup cet héroïne un peu niaise qui arrive dans un monde qu'elle ne connait pas du tout ( source de situations rocambolesques ) accompagné de son superviseur tyrannique.
    Un doute quand même, à la lecture de l'intrigue principal et des habitudes clampiennes , verra t'on la fin un jour ?

    Darken than black . A lire les commentaires sur le net, l'animé semble être dans le top de la fournée automnale . Reste plus qu'à rattraper mon retard sur la première saison .

    Fairy Tail : D'habitude ce n'est pas du tout mon genre, mais j'ai été agréablement surpris . A suivre ( en version papier plutôt )

    Et c'est là que je m'aperçois que je suis toujours attiré par ces univers sucrés et colorés ( Kobato, Kimi ni Todoke ), à 28 ans est-ce grave docteur ?

    A noter que Kaze propose Kobato et The Book of Bantorra en simulcast ( quelques heures après la diffusion au Japon ), initiative intéressante mais payante .

Ajoutez votre commentaire:

Merci de bien vouloir soigner votre orthographe et de proscrire le style SMS.


Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

 

↑ Haut de page