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Les anime de l'automne 2009 (2/3)

Par le :: Découvertes

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Après un premier jet, voici la suite de la revue des nouvelles séries de l'automne, pas forcément dans l'ordre de leur arrivée sur le petit écran Nippon : Shin Koihime Musô - Otome Ryôran Sangokushi Engi, Nogizaka Haruka no Himitsu – Purezza, Natsu no Arashi! Akinaichû, Asura Cryin'2, Inu Yasha - Kanketsu-hen, Miracle Train - Ôedo-sen e Yôkoso et Sasameki Koto.

Non seulement, les producteurs s'appuient souvent sur des mangas ou des jeux vidéo à succès pour éviter de partir dans l'inconnu mais en plus, ils aiment bien assurer en faisant des suites. Shin Koihime Musô - Otome Ryôran Sangokushi Engi est ainsi dans la continuité de Koihime Musô, où les héroïnes sont des guerrières sexy voyageant au Moyen Âge.

La première série a permis de composer le groupe de jeunes filles au fur à mesure, en intégrant une nouvelle guerrière par épisode. Là, nous revenons dans le sujet, avec un groupe soudé mais le début est plutôt poussif, avec la même recette de harem sans mâle, et la dose régulière de fan service. J'avais abandonné le premier volet au bout de quelques épisodes et le deuxième n'augure rien de meilleur.

Nogizaka Haruka no Himitsu – Purezza est la suite de Nogizaka Haruka no Himitsu, le secret d' Haruka Nogizaka. La belle Haruka est une élève très en vue au lycée, aussi brillante que belle, mais elle cache un loisir qu'elle tient à garder secret : Elle est une férue des anime et est même une fan hardcore. Seul Yûto Ayase, à l'école, est au courant et la première série a scellé leur rapprochement.

L'histoire est un mélange de triangle amoureux et de découverte des loisirs de japanimation, avec en toile de fond des délires à la Urusei Yatsura, avec les domestiques et les parents d'Haruka qui ont couramment recours à des moyens disproportionnés, genre une armée privée avec tanks et hélicoptères, à leur disposition.

La deuxième série commence avec la même formule et le couple Yûto / Haruka est toujours sur la bonne voie, mais pas officiel. Une nouvelle garde du corps timide mais très efficace, renforce la garde rapprochée de domestiques d'Haruka. Le côté démesuré est mis en veille pour l'instant mais l'atmosphère demeure dans la continuité de la première série.

Autre suite, Natsu no Arashi! Akinaichû vient après Natsu no Arashi!, avec les aventures estivales du personnel d'un café, composé pour certains membres de fantômes. Le premier épisode commence sur les chapeaux de roues avec une excursion à la plage, couplée avec un séjour dans les bains chauds. Le début de Natsu no Arashi! avait un fort effet répulsif mais cette suite commence beaucoup  mieux, même si cela vole pas encore bien haut, avec la succession des différentes scènes de fan service.

Même constat pour Asura Cryin 2. Le concept de magie et de robots, le tout à l'école, m'avait laissé de marbre. Le deuxième volet éclipse les explications et les rappels sur les aventures précédentes mais il suscite la curiosité avec l'existence d'un monde parallèle et d'un passé qui lie les personnages principaux. L'ambiance générale est identique avec des excursions frapadingues et quelques traits d'humour impromptus mais l'intrigue générale semble plus intéressante.

Quant à Inu Yasha, c'est une valeur sûre et après une première série de 167 épisodes et 4 films, le demi-démon revient dans un opus final Kanketsu-hen, qui reprend l'adaptation du manga, aux alentours du tome 36, en plein coeur de l'action. C'est sans doute difficile de prendre le train en marche, avec la flopée de protagonistes et les différents camps en présence, où certains méchants ne sont plus si méchants que cela.

Il faut aussi être au courant des différents enjeux, notamment les histoires de coeurs qui sont séparés des corps et qui sont les points faibles des monstres. Difficile aussi pour le novice de deviner qui oeuvre avec qui, et pourquoi. Sinon, le début de cette nouvelle série est conforme à ce que vous pouvez attendre, pour ceux qui connaissent le titre. A priori, avec un manga maintenant terminé au Japon et un nombre limité d'épisodes annoncés, l'histoire ne devrait pas s'éterniser pendant des mois et des mois.

Miracle Train - Ôedo-sen e Yôkoso part d'une idée plutôt originale, avec une rame de métro particulière, qui n'apparait que pour les femmes qui ont un problème à résoudre. Une fois montée à bord du train magique, l'heureuse gagnante rencontre un groupe de gentlemen, dont chacun est la manifestation humaine d'une des stations de métro de la ligne Oedo.

Le concept est dérivable à profusion avec d'ailleurs un premier essai sur la ligne Chûô et autant d'autres personnages masculins. En revanche, à part se pâmer devant le boys band de stations, l'intérêt est limité et la première histoire n'encourage guère à en voir plus.

Sasameki Koto est une nouvelle histoire de shôjô aï, c'est-à-dire de romance entre filles. Avec l'adaptation récente d'Aoi Hana, le genre shôjô aï donne l'impression d'être devenu courant mais les anime de ce type restent encore confidentiels. Aoi Hana impressionne par son réalisme, son ambiance tranche de vie et la qualité technique, avant que le téléspectateur s'aperçoive qu'il s'agit vraiment de shôjô aï, dans un univers où c'est quasiment la norme. Du coup, le réalisme en prend un coup.

Dans Sasameki Koto, l'approche est plus directe avec Sumika Murasame qui souligne que son amie Ushio Kazama ne tombe amoureuse que des filles, à la surprise d'une camarade qui découvre ce penchant. Derrière les sourires et les plaisanteries, un mini drame se joue avec Ushio Kazama, visiblement condamnée à s'amouracher à des filles qui elles, s'intéressent à des garçons. La situation devient encore plus délicate lorsque ces mêmes garçons sont attirés par Ushio! 

Graphiquement, c'est bien fait et les personnages sont intéressants, avec une histoire de romance de haut vol, avec des relations archi-classiques dans les comédies sentimentales mais transposées là avec une dimension supplémentaire, à cause des relations fille-fille.  A suivre si vous n'êtes pas allergique au genre.


Sasameki Koto

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 15/10/2009 à 00:34
    hikaru-san a dit

    Des suites , Des suites !

    Comme pour la première fournée, je ne vais pas regarder la suite de certains animés comme Asura Cryin'2 ( première saison abandonnée au premier épisode ) ni de Nogizaka Haruka no Himitsu ( 12 épisodes d'ennui même si le coté Otaku était plaisant au départ ) . Pour Natsu no Arashi! Akinaichû, il faut que je finisse d'abord l'animé précédent

    Miracle Train: Un animé qui m'intriguait ,La concept est original par la forme mais pas dans le fond . Après un premier épisode qui a marqué ma curiosité, le second l'a été par l'ennui et une psychologie de bas-étages . Au final , J'aurais bien voulu assisté a la réunion de brainstorming (surement bien arrosée ? ) qui a aboutit à la conception de cet animé.

    Sasameki Koto : J'ai trouvé les relations entre personnages moins subtiles que dans Aoi Hana, qui jouait beaucoup sur les non-dits, les attitudes et les gestes. Cependant L'humour est un peu plus présent . Asses bonne impression sur ce premier épisode mais en deça du premier épisode d'aoi hana

    Shin Koihime Musô :Assez bien aimé le premier épisode comme l'animé précédent. Cependant j' espére que l'histoire formera un tout à l'inverse de la première saison qui était assez linéaire .

    Inu Yasha - Kanketsu-hen :Tout d'abord je suis fan de certaines œuvres de Rumiko Takashi ( Ranma 1/2, Maison Ikkoku ), c'est avec impatience que j'attendais la suite des aventures de ce couple agité .
    Le souci , c'est que je n'ai pas vu l'intégralité de l'animé précédent et j'ai été un peu perdu sur les premiers épisodes ( comme tu l'as si bien dit ) . Cependant je suis toujours autant émerveillé par l'univers , les personnages et la musique .
    j'espérais que Kaze via Kazetv fasse un simulcast comme pour d'autres animés.
    Je suivrai avec attention les relations tumultueuses entre Inu yasha et Kagome , tout en sachant que la fin est sujet à polémique .

    Au final,bien que l'accroche initial soit insuffisante sur certains animés, j'espère toujours voir un script et une intrigue qui saura me tenir en haleine . Mais je suis toujours sidéré par l'enracinement de la japanim dans ses propres codes .

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