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Les anime de l'automne 2009 (1/3)

Par le :: Découvertes

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Une nouvelle saison automnale commence avec sa masse de nouvelles séries sur les chaînes de télévision japonaise. Je débute un premier panorama avec Kämpfer, Seitokai no Ichizon, Nyankoi!, To Aru Kagaku no Railgun, Seiken no Blacksmith et Tegami Bachi.

Le concept de Kämpfer est relativement simple: De jeunes peronnes sont choisies mystérieusement pour devenir des kämpfer, des combattantes aux pouvoirs surnaturels, qui sont dans deux camps antagonistes, les rouges contre les bleues. Natsuru Senô est un lycéen qui a la surprise de faire partie de l'équipe bleue et donc de se transformer, contre son gré, en jeune fille prête au combat.

Il est épris de sa voisine, Kaede Sakura, mais la situation lui échappe car celle-ci est attirée par sa version féminine, qu'elle a pu voir à l'œuvre au combat et qu'elle trouve cool. Bien entendu Natsuru garde le secret sur sa véritable identité. Le scénario dresse des obstacles supplémentaires avec un lycée spécial où les classes des filles et les garçons sont séparées, avec un règlement strict qui interdit les visites d'une zone à l'autre. Cela devient difficile pour Natsuru, qui doit jongler entre ses deux corps en faisant attention de rejoindre la bonne partie de l'école, sous peine de sanction disciplinaire.

Le premier épisode offre une introduction convenable au principe des kämpfer, tout en laissant en suspend de nombreuses questions, notamment sur le pourquoi des combats. Il donne également un avant-goût des scènes de fan service et les épisodes suivant devraient présenter la suite du harem qui prend forme autour de Natsuru. Après, je ne vois rien de bien original qui donnerait envie de voir la suite, à moins que quelqu'un, qui connait le manga qui a inspiré l'anime, nous assure que l'intrigue est plus prometteuse.

Seitokai no Ichizon est également adopté d'un manga, avec une introduction, où les personnages se jouent de cette adaptation à la Tex Avery, en annonçant une série complètement frapadingue. Au visionnage du premier épisode, la série se révèle plus sage que pressentie. Certes, la situation de départ est humoristique: Le bureau des élèves est composé de quatre jolies filles, élues par les élèves. Le cinquième membre du bureau est Ken Sugisaki, qui a obtenu le poste car il a obtenu les meilleures notes.

En fait, Ken est un pervers, qui s'assume et qui a produit des efforts surhumains pour obtenir la première place aux examens et intégrer le bureau des élèves, où il tient ouvertment à former son harem. Il a un panel de la gente féminine des anime, avec la lolita de service, la gentille-timide-effacée, la tsundere de choc et la fille mâture, qui a la classe.

Pendant les réunions, Ken joue à ses eroge game, tout en faisant des remarques désobligeantes sur ses collègues. Les discussions partent en vrille, avec des allusions amusantes à d'autres séries, genre Haruhi Suzumiya, en plein milieu. Le plus bizarre est en fait d'aboutir à une première histoire finalement bien sage et morale, alors que les prémices annonçaient un titre déjanté.

Nyankoi! est un autre anime comique. Junpei Kôsaka est un lycéen allergique aux chats. Sa famille, qui aime beaucoup ces animaux,  en possède pourtant un et c'est un véritable calvaire pour Junpei qui préfère se passer de petit déjeuner le matin que de côtoyer son matou plus longtemps. Un jour, la situation se complique : Par accident, Junpei abîme une statuette sacrée de chat et il est victime d'une malédiction. Il peut désormais communiquer avec les chats et ceux-ci le préviennent, qu'il ne s'agit que du début du symptôme. S'il ne fait pas de bonnes actions pour se faire pardonner, son état va empirer, jusqu'à se transformer complètement en chat !

Le voici embarquer dans des missions pour sauver des chats et surtout contraints de les fréquenter alors qu'il tout autant allergique. Au lycée, Junpei en pince pour Kaede Mizuno, sa camarde de classe, un autre férue des chats. Visiblement, Nyankoi! va constituer un harem au fil de l'eau, autour de Junpei avec des filles liées avec des chats, en misant sur l'association contre nature entre le jeune homme et les petits mammifères pour mettre l'accent sur le comique.

Le premier épisode est divertissant, sans surprise, avec les ingrédients habituels entre romance, quiproquo et magie. Le schéma est en place. Il reste à voir s'il sera suffisamment renouvelé, ou bien vite lassant.

Le manga de To Aru Kagaku no Railgun se déroule dans la même ville que To Aru Majutsu no Index et se focalise sur la vie de Mikoto Misaka et sa petite soeur Kuroko, avant l'apparition de Toma Kamijo, l'annihilateur de pouvoirs. La cité est une métropole moderne dont les installations technologiques dépassent de loin les autres cités. L'autre particularité est qu'elle abrite une population d'espers, dotés de pouvoirs plus ou moins importants, que chacun apprend à maîtriser et à faire fructifier à l'académie.

Kuroko est une spécialiste de la téléportation et appartient à un organisme chargé de faire régler l'ordre au sein de la cité. Elle affronte les voyous et les bandits normaux mais aussi les espers dotés de mauvaises intentions. Son aînée, Mikoto, est moins à cheval sur la loi et l'ordre, mais elle est une des figures de proue de l'Académie et l'une des rares détentrices du niveau 5, sur l'échelle de puissance des espers. Ses pouvoirs électromagnétiques sont dévastateurs.

J'avais eu du mal à m'intéresser à To Aru Majutsu no Index, une série hétéroclite avec des arcs inégaux, parfois sans rapport les uns avec les autres, avec un défilé de personnages plus ou moins intéressants. Cependant, Mikoto est parmi les protagonistes, qui offraient quelques intérêts donc nous pouvons espérer quelques histoires sympathiques, surtout si le scénario revient sur son passé immédiat, juste avant le volet de To Aru Majutsu no Index.

Seiken no Blacksmith est l'une des séries d'heroic fantasy de l'automne. L'héroïne Cecily Campbell, est une guerrière en herbe, qui hérite de la charge de son père décédée un mois avant. Elle doit assurer la protection dans une ville franche mais dès son premier vrai combat, elle mord la poussière. Elle doit son salut à Luke Ainsworth, un jeune homme discret, qui réussit à trancher net l'épée de son adversaire, grâce à son katana. Cecily, dont l'épée familiale est brisée, recherche à la réparer et se remet en contact avec Luke, qui est forgeron mais celui-ci refuse de fabriquer quoi que ce soit pour la jeune fille.

L'introduction fait craindre une vague de fan service mais l'intrigue prend une tournure plus classique, avec des personnages moins cruches qu'à l'accoutumée. Les premières manifestations des méchants laissent présager une évolution crescendo sans surprise mais le premier épisode réussit à donner quelques éclats, notamment pendant la scène de la forge magique, plutôt inattendue.

Je conclus avec Tegami Bachi, dont un premier film avait vu le jour l'année dernière. La série revient sur l'historique complet de Lag Seeing, avant même qu'il ne soit employé comme postier. Nous retrouvons les détails de sa rencontre avec son mentor Gauche, et les premiers éléments de l'univers de Letter Bee: Le système postal, les monstres insectes qui pullulent dans la contrée et les armes qui fonctionnent avec la puissance du coeur.

J'avais apprécié le moyen métrage, qui était parvenu à condenser une aventure sympathique en quelques dizaines de minutes, tout en vous familiarisant avec l'univers des Bees. Visuellement, la qualité est au rendez-vous dans cette version pour le petit écran et l'histoire d'origine offre suffisamment de matière pour espérer une série réussie.


Scred Blacksmith

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 05/10/2009 à 23:38
    Trit\' a dit

    "Le manga de "To Aru Kagaku no Railgun" se déroule dans la même ville que "To Aru Majutsu no Index" et se focalise sur la vie de Mikoto Misaka et sa petite soeur Kuroko[...]"

    Erreur : Kuroko Shirai N'EST PAS la petite sœur de Mikoto Misaka, mais juste une camarade d'internat de cette dernière, qui est atteinte du syndrome "Onee-sama" et est complètement dingue de Mikoto (trop au goût de la "Disjonctée", à ce que j'ai pu voir dans TAMNI)... Aucun lien de parenté biologique ou adoptif ne les relie.

  2. Le 06/10/2009 à 22:49
    hikaru-san a dit

    Le moins que l'on puisse dire , c'est qu'il s'agit d'un départ trés timide.

    Je ne vais pas regarder la suite de " To Aru " car je me suis arrêté au premier épisode du précédent animé ( le style ne intéressait pas ) .Ce sera aussi le cas pour beaucoup d'autres dont je n'ai pas vu la série initiale ( Asura Cryin` 2, White Album 2nd Season, etc ... ) .

    Tegami Bachi me laisse une impression mitigée . Au-delà de l'aspect visuel soigné ( sauf peut-être les séquences de CG ) , on devine à peu prés ce qui va se passer pour l'enfant . J'espère quand même des retournements de situations incroyables et surtout un script soigné . Attendre et espérer !

    Kampfer : l'absence d'explications sur les raisons du choix des combattantes et leurs buts fait que j'ai eu un mal fou à rentrer dans l'épisode , qui hormis la double personnalité d'une guerrière ( Dans le style de Lum de Dragon ball ou haru de Fruits basket)ne m'a pas beaucoup intéressé .
    Cet animé donne l'impression d'un grand fourre-tout , dans lequel se mêle une multitude de genres : comique ( mouais ! ) , scolaire, ecchi ( ça saute aux yeux ), harem, yuri ( ca va très certainement venir ), action ( pas beaucoup et très bref ).

    Blacksmith : L'animé héroic-fantasy de la fournée qui remplit le cahier des charges mais qui laisse une furieuse impréssion de déjà-vu

    Nyan koi : On va vers un format d'une histoire par épisode, ce qui ferait une durée assez longue pour cette animé . Espérons que le staff sera renouvelé les situations , pour éviter l'ennui et les redites .

    Seitokai no Ichizon : J' ai apprécié les premières minutes et toutes ces références , mais j'ai lâché au milieu de l'épisode ( un peu comme dans certains épisodes de Sayonara Zetsubou Sensei ) . C'est surement du à mon anglais perfectible et au rythme élevé . Comme pour Nyan Koi, il faudrait un renouvellement des gags et surtout des lieux pour la suite . Gardons espoir !

    En définitif cette première fournée de la vague d'automne me rapproche plus de la dépression que de l'extase . Vu la suite, les titres qui m'intriguent et m'intéressent se comptent sur les doigts d'une main . C'est bien , je vais pouvoir entamer la pile de DVD qui m'attend , voir et revoir certains titres de 2009 ou passer plus de temps dans d'autres loisirs .

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