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Les anime de l'hiver 2009 (2/3)

Par le :: Découvertes

series , gonzo , animes

Je reprends mon tableau des nouvelles séries de l'hiver avec la présentation d'une dizaine de nouveaux titres : Zoku Natsume Yûjin-Chô, Birdy the Mighty Decode:02, Druaga no Tô - The Sword of Uruk, Minami-ke – Okaeri, Maria Holic, Maria-Sama ga Miteru – Saison 4, Sora o Miageru Shôjo no Hitomi ni Utsuru Sekai, Ride Back, Kurokami et White Album.

Parmi les nouveauté, vous avez des suites d'anime passés l'année dernière. Les épisodes de Zoku Natsume Yûjin-Chô s'enchaînent directement avec ceux de Natsume Yûjin-Chô, mieux connu chez nous sous le nom de Pacte des Yokaï. La première série n'a que treize volumes, sans une fin marquée et elle a suivi le rythme classique d'une aventure par épisodes. La deuxième reprend les aventures de Natsume, qui s'attache à redonner leur nom aux monstres.

Si vous êtes passé à côté de ce titre, je vous le recommande. Il porte brillement le thème du fantastique, bien loin des surenchères de combats. Là, il est question de romance et d'amitié, avec parfois des histoires un peu tristes.

Dans Birdy the Mighty Decode, les scénaristes ont pondu une fin en apothéose pour les deux héros, Birdy Cephon et Tsutomu Senkawa, qui partagent le même corps. Le second volet, intitulé sobrement  Birdy the Mighty Decode:02, se déroule un mois après les événements précédents, alors que la ville de Tôkyô continue de panser ses plaies.

Des criminels ont réussi à échapper à leurs geôliers pendant un transfert et ils se sont réfugiés sur la Terre, en se métamorphosant en humains pour rester cachés. Les autorités demandent à Birdy de retrouver leurs traces. Grâce à son réseau d'information locale, elle tient une piste pour coincer un des évadés dans sa chambre d'hôtel mais elle tombe juste sur son cadavre : Quelqu'un d'autre est visiblement en chasse. Pendant l'enquête, elle rencontre par hasard Nataru, son ami d'enfance.

Là encore, vous trouvez dans cette suite, à peu près les mêmes ingrédients que pour la première série et le même niveau de qualité – pas terrible mais pas catastrophique non plus.

Les productions de Gonzo ont tendance à faire fuir beaucoup d'animefans, étant donné le nombre d'entre elles qui se révèlent décevantes depuis plusieurs années, malgré un bon départ. Dans le lot, le chapitre The Aegis of Uruk a suscité moins d'attente et il a été un titre presque honnête d'heroic fantasy. Le chapitre suivant, The Sword of Uruk, se situe quelques temps après le combat au sommet contre le gros monstre en images de synthèse.

L'ambiance est morose parmi les héros d'un jour, qui ont été renvoyés à leurs chères études, sans une once de remerciement. Le roi du coin a eu la bonne idée de s'adjuger le succès de la victoire. Le premier épisode s'attarde à examiner l'étendu des dégâts, entre ceux qui sont séparés de leurs proches, expédiés dans une autre dimension pendant l'aventure et ceux qui gâchent leur talent pour survivre en travaillant.

La situation évolue rapidement avec l'arrivée d'une magicienne en herbes qui est poursuivie par la méchante garde rapproché du royaume et qui vient se réfugier chez les héros, qui reprennent du service. L'histoire sent l'intrigue archi classique mais contrairement aux récentes adaptations des Final Fantasy, je n'ai pas été pris d'un ennui profond dès le premier épisode.

Minami-ke connaît déjà sa troisième saison, Minami-ke Okaeri, qui débute au début de l'an aussi bien dans l'histoire que dans sa diffusion. Je n'avais pas accroché au tout premier épisode de la première saison, n'étant pas un fan des titres burlesques. Bizarrement, c'est mieux passé le début de cette troisième série, alors que la formule est restée identique, avec certes un peu plus de personnages maintenant.

L'épisode est scindé en trois histoires indépendantes, qui mettent en scène les trois soeurs qui vivent seules ensemble, avec moult énergumènes dans leur entourage, jonglant entre les discours philosophiques sans queue ni tête et des situations plus classiques de rapports familiaux ou de relations amoureuses.

Maria Holic est un titre encore plus déjanté qui reprend la formule éprouvée dans Tout sauf un ange. L'héroïne, Kanako Miyamae, intègre Ame no Kisaki, un lycée réputé pour jeunes filles, où sa mère et son père – alors un des professeurs - se sont connus. Elle s'y rend pleine d'entrain mais elle tombe sur Mariya Shidô, qui apparaît comme la parfaite fille modèle, dont la famille possède en fait les lieux. Le premier contact se passe bien mais elle découvre rapidement qu'il s'agit d'un garçon travesti en fille.

Pour être sûr qu'elle garde son secret, il va même jusqu'à se faire inscrire dans la même chambre qu'elle au dortoir. Non seulement, ses méthodes feraient rougir les meilleurs maîtres chanteurs mais Kanako a un problème physique avec les garçons. Elle ne les supporte pas et est fait des poussées d'eczéma quand l'un d'entre eux la touche.

Le début est complètement soporifique puis cela s'améliore avec la découverte du vrai visage de  Mariya et surtout de son véritable caractère qui en fait voir de toutes les couleurs à Kanako, qui est une bonne poire et très portée sur le yuri. Je doute que cela puisse voler plus haut par la suite.

Vous avez aussi une quatrième saison de Maria-Sama ga Miteru, à ne pas confondre avec le titre précédent, même s'il est aussi question de lycée de jeunes filles, dans un cadre strict. La troisième saison était sous la forme de 5 OAVs qui remontent à 2006-2007. Les producteurs ont estimé que le filon n'était pas encore tari.

Sora o Miageru Shôjo no Hitomi ni Utsuru Sekai est un titre à rallonge que je traduis littéralement par le monde reflété dans les yeux d'une jeune fille qui observe le ciel. Je suppose que tout le monde va plutôt appeler cela, Munto TV, étant donné qu'il s'agit de la version télévisée de l'histoire relatée dans les OAVs de Munto, qui remonte à 2003.

Il existe un monde parallèle qui flotte dans le ciel et qui utilise une matière magique pour se maintenir dans l'air. Celle-ci s'épuise, ce qui se traduit pas la chute de terrains entiers vers le sol, qui coïncide avec notre monde. Les habitants du ciel se battent en plus entre eux, notamment pour accélérer la destruction du royaume de la magie, accusé par les autres nations de consommer trop de ressources.

Munto, le roi du pays de la magie, a mis tous ses espoirs dans une jeune fille ordinaire, Yumemi, qui vit dans le monde des humains. Elle est le lien entre les deux mondes et elle peut voir les îles flottantes dans le ciel, même si elle ignore de quoi il s'agit et qu'elle n'aspire qu'à rester tranquille dans son coin.

Le premier épisode de la série reprend en fait les scènes animées dans l'OAV, qui subit ainsi une cure de jouvence au niveau du format de l'image et des couleurs. Difficile de dire si les ajouts suffiront à rendre l'intrigue suffisamment consistante et rythmée pour tenir 13 épisodes.

Madhouse nous gratifie d'une nouvelle production sur un créneau plutôt réservé à Sunrise et Bandaï d'habitue, les méchas. Dans Ride Back, une junte militaire gouverne le Japon mais la vie suit maintenant son court. Rin Ogata a abandonné la danse, après une vilaine blessure et se concentre désormais sur ses études. En cherchant à s'abriter de la pluie, elle se réfugie dans un hangar, où le responsable l'invite à essayer un ride back, une machine hybride à mi-chemin du robot et de la moto. Elle se prête au jeu et même si la démonstration tourne au vinaigre, elle se découvre une nouvelle passion.

N'attendez pas grand-chose d'un tel titre, servi par une bonne maîtrise des images des synthèses,  mais il présente quelques originalités: Pour une fois, le personnage principal est une fille et elle est complètement étrangère au monde de la mécanique.

Kurokami présente un peu plus de potentiel. Le schéma est habituel avec une fille, qui ne sort de nulle part mais qui a des super pouvoirs, et elle se lie avec le garçon lambda du coin, qui devient un héro malgré lui. Le récit essaie de faire gober au spectateur une règle farfelue où chaque personne existe en trois exemplaires mais que dès que l'un d'entre eux se rencontrent avec l'autre, il disparaît par accident ou par tout autre cause naturelle de décès.

L'attrait de ce genre de série réside dans la façon dont elle raconte l'histoire, plutôt que sur l'imagination des scénaristes, qui a toujours un goût de déjà vu. C'est aussi le cas pour Kurokami, où le premier épisode y va franco, un peu à la Ga-Rei Zero et devrait vous étonner. L'épisode suivant suit une trame classique, sans surprise, en revanche. Difficile de savoir si l'intrigue générale sera intéressante mais le décor est planté avec des personnages sympathiques.

Le titre qui me parait le plus prometteur jusqu'à présent est  White Album, une romance entre jeune gens, avec la fille qui perce dans le monde du show business et le garçon qui traîne sans éclats pour poursuivre ses études. J'avais beaucoup apprécié REC et vous avez là le même type d'anime, en beaucoup plus subtil.

Chaque personnage se révèle plus complexe qu'il ne le parait. Par exemple, Tôja Fuji est l'archétype du pauvre brave type avec très peu de culture et vous pensez qu'il n'arrivera jamais à conserver sa petite amie, qui vit dans un autre monde. En deux épisodes, le scénario remet les pendules à l'heure: Il attire en fait toutes les filles dans son entourage alors que son copain, qui est une tête bien pensante, joue de malchance pour séduire celle qu'il l'intéresse.

Autre particularité, le récit se déroule  dans le passé, en 1986. Cela peut sembler un détail mais cela rappelle les limites des communications et les contraintes qu'elles avaient sur les relations entre les gens : Pas de mobiles, obligation d'attendre que l'opérateur national installe une ligne fixe et utilisation intensive des cabines publiques, qui avalent les crédits des cartes téléphoniques.

Bien entendu si vous détestez les histoire à l'eau de rose, passez votre chemin, mais si vous aimez le genre, jetez un coup d'oeil à White Album.


White Album

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 26/01/2009 à 01:02
    Hikaru-san a dit

    Zoku Natsume Yûjin-Chô, Birdy the Mighty Decode:02 et Druaga no Tô - The Sword of Uruk : Je vais d'abord finir ou entamer les premières saisons avant de me consacrer aux suivantes

    Pour Minami-ke Okaeri, je trouve le design des personnages assez inégal comparé aux saisons précédentes. Heureusement l'anime conserve son humour bien particulier. Enfin l'opening suggère l'arrivée de nouveaux personnages . Dans tout les cas je vais suivre ça avec attention.

    White Album: j'ai vu les 3 premiers épisodes. Je vois déja arriver les déboires de Yuki aussi bien dans sa vie amoureuse que dans sa vie professionnelle ,à ce titre j'espère qu'il y'aura un début de réflexion sur le phénomène des idoles au Japon . En outre Rina est un personnage assez ambigu.
    Aprés quelques recherches, j'ai appris que le chara-designer était le même que celui de la série de J-RPG Valkyrie profile, dont je trouve les dessins absolument grandioses.Un autre animé à voir

    KuroKami: Le premier épisode m'a bien surpris, tout d'abord dans l'animation des combats ou l'on ressent bien l'impact et la puissance des coups , ensuite pour la toute dernière scène de l'épisode (bien violente et atroce ) . Par contre à la fin de l'épisode deux, j'ai peur que l'anime se résume à une succession de combats. Si cela se confirme ce sera sans moi.

    Ride Black et Munto TV: Je vais y jeter un oeil surtout pour la première.

  2. Le 26/01/2009 à 01:49
    Hikaru-san a dit

    Maria Holic: J'ai bien aimé le premier épisode, un peu moins le deuxiéme. L'esprit parodique des série yuri est bien hilarante, renforcé par le cynisme de certains personnages.
    La ressemblance avec Sayonara Zetsubou Sensei est évidente, aussi bien sur le plan visuel ( on retrouve une partie du staff sur les 2 animes ) qu'au niveau des voix des personnages .Espérons que la suite soit du même calibre.

  3. Le 27/01/2009 à 12:37
    Infecte Insecte a dit

    J'aime bien Maria-sama ga Miteru (La vierge Marie vous regarde -- quel titre !), c'est très calme, ça change. Et la saison 4 a l'air plutôt bien partie. Cette série est en fait l'adaptation d'un bouquin très populaire au Japon. Je ne sais pas si la saison 4 arrivera à la fin du récit.

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