Notre problématique

Notre annuaire de sites francophones  présente toujours un petit souci au niveau des inscriptions via le formulaire de soumission. De plus en plus d'outils automatiques de soumission permettent à un webmestre lambda d'inscrire son site à une flopée d'annuaires, sans s'occuper de savoir si son inscription est pertinente ou pas. Ce n'est pas ce genre d'outils qui améliore le référencement, et même au contraire, cela peut pourrir vos scores si vous inscrivez votre site dans un mauvais annuaire. La problématique du référencement pourra faire l'objet d'un autre billet mais ce n'est pas le sujet abordé ici.

La sortie de Nausicaa au cinéma est également l'occasion de découvrir ou de se replonger dans le manga dont il est inspiré. Je suggère d'ailleurs de ne lire le manga qu'après avoir vu le film. Le long métrage est très bien mais un reste finalement bien succinct par rapport à la bande dessinée, qui est sans doute là, l'œuvre majeure d'Hayao Miyazaki dans ce domaine. Si nous essayons de faire une correspondance, le film ne ouvre que les deux premiers volumes du manga qui en comporte sept en tout chez nous et qui était loin d'être achevé à cette époque. Il a fallu treize ans pour le mener à son terme. Même si sa parution était entre coupée de longue période d'inactivité à cause des travaux cinématographiques en cours, le manga reste un concentré d'idées et d'intenses réflexions, d'où découlent des images chargées d'émotion.

La sortie prochaine au cinéma du film Nausicaä me fait souvenir de la première fois où j'ai eu la chance de le visionner. Je parle bien de la version intégrale et non pas de la version raccourcie, pour ne pas dire massacrée, qui était intitulée la Princesse des  étoiles. C'était en 1992, pendant le 13ème festival pour enfants de Corbeil Essonne. Le festival, orienté cinéma au sens large, n'avait pas pour vocation de traiter des productions japonaises mais chaque année, pendant un mois, il permettait de faire découvrir les œuvres cinématographique d'un pays en particulier. En 1992, c'était au tour du Japon, avec un bon nombre de dessins animés et notamment deux studios à l'honneur : le studio Ghibli et le studio Tezuka.

Vous trouvez sur la toile de nombreux sites occidentaux traitant du Japon sous toutes ses coutures. Animint vous donne un petit aperçu des anime et des mangas, tandis que d'autres s'intéressent aux diverses formes de théâtre ou à la cuisine japonaise par exemple. Question actualités, ils font difficilement le poids devant les mastodontes des sites médias de l'archipel nippon. Les vitrines web du Yomiuri Shimbun (plus de quatorze millions d'exemplaires papiers par jour!) et de l'Asahi Shimbun fourmillent d'articles et de news en japonais. Ils ont une version en anglais, une langue plus accessible que le japonais pour la majorité d'entre nous, mais cette version reste quand même légère par rapport à la version locale. La ligne éditoriale est même différente comme elle est plus tournée vers les informations internationales et notamment américaines. Les deux journaux cités ayant passé des accords  avec  le Washington Post ou le Herald Tribune par exemple. 

Le temple Kiyomizu-dera se situe dans les hauteurs de Kyoto et comportent, entre autres, deux pierres d'amour célèbres posées à même le sol et distantes  d'une vingtaine de mètres l'une de l'autre. 


Les visiteurs sont invités à effectuer la démarche suivante : Partir d'une pierre et atteindre la seconde en gardant les yeux fermés. Il est dit que ceux qui réussissent  trouveront le grand amour.