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Japan Expo 2025 §2 : Make a Girl, Lupin III, Gundam GquuuuuuX, Goldorak et animation à la japonaise
Par Pazu d'Animint le mardi 08 juillet 2025 16:40 :: Manifestations
Après un premier article centré sur les conférences de mangaka à Japan Expo, en voici un deuxième plus centré sur les rencontres autour de l'animation japonaise.
La première conférence met en avant l'animateur Yasuda Genshô accompagné par le producteur Koichi Kawase et venus tous les deux pour la promotion du film Make a Girl, projeté pendant le festival.
À l'origine, Yasuda Genshô souhaitait devenir écrivain de light novels mais pour gagner sa vie, il s'est mis aux techniques 3D et est devenu de fait animateur, même si la tâche était compliqué à ses débuts. Il s'est mis à poster des petites vidéos sur les réseaux sociaux, où il a gagné beaucoup de popularité avec plus de 2 millions d'abonnés sur YouTube, plus de 500 000 sur ex-Twitter et près de 3 millions sur TikTok en juillet 2025.
Son marché professionnel résidait dans les films de commandes quand il a commencé, et seul, il a éprouvé des difficultés à démarcher des clients, sachant qu'il avait besoin de 2 à 3 projets par an pour vivre. Depuis, avec sa notoriété sur internet, il pourrait être juste youtuber mais cela le cantonnerait à produire que des courts métrages, voir des séquences de quelques dizaines de secondes, alors qu'il a toujours aspiré à des productions plus ambitieuses.
En 2020, il a sorti Make Love, un court métrage qui est la fusion de ses capacités à animer en 3D avec ses envie d'écrire des histoires, vu que son projet de vivre de sa plume était toujours au point mort. Son film a rencontré la succès et en 2021, Yasuda Genshô a fondé son propre studio spécialisé dans la 3D, qui est maintenant l'un des 3 pôles de Xenotoon.
Koichi Kawase a découvert le travail de l'animateur via YouTube, l'a trouvé génial et à proposer ses services pour transformer Make Love en le long métrage de 90 minutes, Make a Girl.
Alors qu'un projet classique mobilise 100 à 200 personnes, Make a Girl est le fruit d'une équipe de seulement huit personnes pendant deux ans. Le studio a privilégié la vitesse de production et le nombre de minutes d'animation sorties par mois, et ne prenant son temps que sur plusieurs scènes clefs particulièrement soignées.
Le studio a lancé une campagne de financement participatif qui a permis d'augmenter les moyens pour aboutir à des arrières plans plus riches et à avoir plus de personnages animés. Pour les futures productions, il y a déjà plus de marge budgétaire donc le passage par le crowfunding restera juste une option mais le choix d'y avoir recours ou pas est encore ouvert.
Avoir son films projeté dans les salles de cinéma au Japon a rendu Yasuda Genshô plus surpris que content, notamment vis-à-vis des réactions du public. Il a reçu les éloges de Makoto Shinkai, le réalisateur de Your Name, qu'il admire.
Yasuda Genshô en a conclut que tout ses efforts étaient récompensés, en pensant au multiples essais de scènes ratées ou tout simplement à son parcours qui l'a conduit à l'animation puis la réalisation par des chemins détournés.
En 2024, le studio de Yasuda Genshô a reçu un mail de Disney qui les sollicitait pour produire une bande annonce pour la sortie de leur film Vaiana 2 au Japon. Personne n'avait entendu parlé d'une collaboration similaire dans le passé, vu que Disney a l'habitude d'être autonome de bout en bout, et Yasuda Genshô n'imaginait même pas que Disney puisse être du genre à envoyer de simples mails pour prendre contact.
Avec le recul, le producteur Koichi Kawase estime que leur studio était sans doute le seul sur le marché à pouvoir relever le défi vu que la demande est tombé à peine un mois avant la sortie du film, ce qui aurait un planning impossible à respecter pour d'autres équipes aux méthodes de travail plus classiques.
Make a Girl est leur premier long métrage et certainement le premier d'une longue listes à venir. La prochaine production est déjà en gestation et prévue pour 2027 et devrait mettre en scène des personnages qui sont déjà apparus dans les courts métrages postés par Yasuda Genshô sur les réseaux sociaux.
La rencontre a été ma première conférence dans la « nouvelle » scène Kuri qui était isolée par des rideaux et qui m'a semble avoir une plus grande capacité qu'en 2024. À ce moment là, j'étais très pessimiste à ma capacité d'endurer les sessions sur cette scène qui avait la double peine : Au début de la séance, les rangs était plus que clairsemés mais cela devait quand même faire 50 personnes dans le public vu la taille de la salle mais il n'y avait pas tellement plus de monde à la fin vu que la scène était cachée.
J'utilise le terme double peine car la sono de la scène Kamo était tellement forte qu'elle couvrait les propos des intervenants qui parlaient avec des micros alors que j'étais au premier rang. Sans doute que cela aurait été pire au niveau sonore sans les rideaux mais c'était insuffisant pour être protégé des interférences extérieures. Heureusement, la situation s'est améliorée plus tard – la sono de la scène Kamo a baissé de volume – mais c'était dommage pour cette conférence en particulier. Je me dis juste que « j'y étais » vu que Yasuda Genshô est bien parti pour faire une brillante carrière.
La rencontre suivante réunissait Nao Hirasawa d'Arch Production qui était déjà intervenu pendant la conférence de presse en juin, ainsi que Balak et Savin Yeatman Eiffel.
Ils sont revenus sur l'expérience de Savin Yeatman Eiffel sur Oban Star Racer qui a été un premier projet d'immersion totale au Japon même s'il y avait déjà eu des coproductions franco-japonaises dans le passé, tel qu'Ulysse 31, mais moins poussées en terme de coopération.
À l'époque, la façon de faire était de passer par des sous-traitants en Chine ou en Corée mais avec très peu de contrôle sur la fabrication. Un autre écueil était la pensée unique de l'industrie française qui se cantonnait qu'au public très jeune. Pendant ses études Balak était confronté à ce message qui décourageait toute velléité de sortir des sentiers battus et il a vu la sortie d'Oban Star Racer comme une preuve qu'il était possible d'y arriver.
Pour l'équipe d'Oban, se rendre au Japon était une évidence, s'ils voulaient travailler avec les meilleurs professionnels. Savin Yeatman Eiffel considère que les animateurs japonais ont un niveau extrêmement élevé. Travailler avec le légendaire Minoru Takanashi – producteur entre autres de Gunbuster, Macross Plus et du film Escaflowne - était une grande fierté et aussi une grande source de stress mais ce dernier était une caution au Japon de la qualité et du sérieux du projet, qui a permis d'ouvrir de nombreuses portes.
Le réalisateur français est heureux d'avoir réussi une véritable collaboration avec les japonais malgré la barrière de la langue et d'aboutir à un produit qui n'était ni français ni japonais mais qui était juste « Oban ».
En 2006, Oban Star Racer était un OVNI mais la situation a évolué depuis. Les moyens techniques permettent de communiquer à distance, notamment pour se partager de très gros fichiers ou simplement discuter en visio. Beaucoup d'étudiants en France sont passionnés par l'animation japonaise et ils sont leur carte à jouer au Japon qui sont en manque de profils de qualité. La barrière de la langue est aussi moins présente avec des équipes japonaises qui parlent en anglais mais Savin Yeatman Eiffel recommande toujours de parler le japonais et le déplacement sur place est toujours mieux pour solidifier les relations. Il met aussi en garde par rapport aux salaires plus bas là-bas que chez nous.
Il y a aussi un petit changement en France des mentalités au niveau des sponsors . Nous avons eu droit la bande d'annonce du projet les Deux Reines qui ressemble avouons le à un serpent de mer qui est toujours sous l'égide de Toshiyuki Inoue, mais cette fois-ci Savin Yeatman Eiffel a bon espoir de débloquer des financements.
Nao Hirasawa va plus loin en considérant que le savoir faire se perd dans son pays, avec finalement des juniors étrangers plus sensibilisés et au courant de l'histoire de l'animation japonaise que ses jeunes concitoyens. C'est aussi un thème repris par Balak qui met en lumière les travaux de réflexion pour comprendre et comparer les savoir-faire en France et au Japon pour en découler ensuite une synthèse.
Personnellement, Nao Hirasawa s'est lancé des coproductions poussés avec des acteurs d'autres pays tels que la Chine ou l'Arabie Saoudite. Il avance que les studios français participent à l'adaptation d'oeuvres japonaises en anime mais qu'ils produisent aussi des dessins animés avec un style nippon. Il considère que tous le monde peut se lancer dans l'animation non pas "japonaise" mais "à la japonaise".
À ses yeux, il y a un parallèle avec le judo, où la discipline est née au Japon mais où les grands champions sont français en citant David Douillet et Teddy Riner. Les japonais se sont nourris de leur expérience de plus ou plus forte et comme pour le judo, avoir un vivier important de passionnés en France aboutira forcément à avoir un panel de qualité qui deviendront d'excellents professionnels. Ce sera bien sûr une concurrence pour le Japon mais aussi une saine émulation qui pousseront les japonais à se surpasser.
La conférence avait de nouveau lieu sur la scène Kuri avec un très bel écran, malheureusement placé si près du sol que les invités cachaient tout le bas de l'écran surtout qu'il y avait des pupitres et il était impossible de voir les sous-titres.
La problème d'écran s'est senti également pendant la conférence sur Lupin III avec le réalisateur Takeshi Koike et le producteur Yû Kiyozono. où tous les invités se sont sentis obligé de quitter leurs chaises et se placer en bordure de la scène car sinon ils cachaient à l'écran au public alors qu'un long extrait du film était projeté.
La lignée immortelle est le 5e long métrage de la franchise réalisé par Takeshi Koike dont les volets suivent une suite logique avec la fois un thème et un personnage : Jigen et l'action dans La Tombe de Jigen, puis Goemon et le sabre dans L'éclaboussure de sang de Goemon, Fumiko et la force d'une femme dans Le mensonge de Fumiko et enfin Zenigata et une histoire policière dans Zenigata et les deux Lupin, sorti en juin dernier juste avant la sortie cinéma du dernier opus.
Contrairement aux autres films qui n'ont connu que des sorties très limitées en salles et destinées au marché de la vidéo, La lignée immortelle a droit à une véritable sortie au cinéma au Japon et c'est quelque part digne du bouquet final, où chaque protagoniste passe par son moment de gloire que ce soit dans une scène d'action ou simplement dans les dialogues.
Takeshi Koike et Yû Kiyozono connaissent Lupin III depuis l'enfance. L'animateur a pu suivre la première série en première année de l'école primaire, ainsi que le producteur qui suivait une rediffusion et ne manquait aucun épisode en rentrant l'école en se posant devant la télévision en prenant juste le temps de poser son cartable mais pas de se laver les mains.
Le projet global des films remonte à 11 ans et cela date d'encore plus loin pour Takeshi Koike qui est le character designer de la série Une femme nommée Fujiko Mine – qui est son personnage préféré – parue en 2012. Yû Kiyozono a plutôt un faible pour Daisuke Jigen dont les enquêtes d'opinion montrent qu'il est aussi le personnage favoris du public.
Cela explique aussi que le premier film de 2014 ait été sur Jigen. À l'époque le producteur ignorait s'il allait y avoir d'autres films et en considérant qu'il n'y aurait qu'un seul projet de long métrage, il a brûlé sa cartouche pour concevoir une histoire autour de l'as de la gâchette.
Il a aussi rappelé le rôle important des antagonistes et c'est ce rapport entre Lupin et ses ennemis qui avait séduit Takeshi Koike sur la première série pendant son enfance. Sur La lignée immortelle, l'attention du réalisateur était non seulement sur le design de ces adversaires mais surtout sur la manière de les mettre en scène.
Son objectif identifié au début était de retrouver l'ambiance de la première série alors même qu'il n'y avait pas d'idée claire. En ce sens, le choix de replonger dans les années 70 a guidé ses choix dans le design de Fujiko Mine, qui a été habillée comme les top models de cette période.
La production a suivi Takeshi Koike dans ses choix artistique avec énormément d'animation 2D à l'ancienne, à la main. En ayant enfin pu dessiner un Lupin comme il le voulait, il considère aussi qu'il est arrivé en bout de course avec ce film.
Ce dernier est un prologue au Secret de Malmo dans la chronologie de Lupin III et s'adresse à la fois aux quinquagénaires, fans de la première heure, tout en étant une porte d'entrée pour le jeune public.
Yû Kiyozono a gardé en mémoire qu'aussi l'équipe technique que les comédiens de doublage avaient pris beaucoup de plaisir sur le projet. Les relations entre adultes dans Lupin restent très détendues et il a constaté que les animateurs se sentaient aussi plus libres dans leurs dessins et il espère que le public ressentira le même plaisir.
La rencontre a été suivie d'une avant première en présence des mêmes invités à l'UGC Ciné Cité Les Halles, qui a affiché complet le lundi soir suivant Japan Expo. Le long métrage est prévu de sortir en France le 12 novembre 2025.
La dernière conférence couverte dans cet article est celle qui a eu lieu le dimanche matin, après la projection du film Mobile Suit Gundam GquuuuuuX qui introduit l'histoire. Nous avons déjà eu droit en France à une sortie cinéma en mars dernier mais limitée sur un week-end. La particularité de la série et du film est la forte présence du studio Khara dans la production.
Les invités étaient la réalisateur Kazuya Tsurumaki, le scénariste Yôji Enokido et Mahiro Maeda en charge de design.
Après la fin de la diffusion de la série quinze jours avant, Kazuya Tsurumaki et Yôji Enokido ont la satisfaction de travail accompli. Pour le réalisateur c'est un quand même projet sur lequel il est engagé depuis 2018 et quant au scénariste, il est heureux que l'oeuvre ait pu être créée telle qu'il l'imaginait.
Mahiro Maeda retient une série qui donne un grand coup de pied dans la fourmilière d'une saga très rigide.
Hideaki Anno est aux crédits de plusieurs épisodes de la série mais sa patte s'est fait sentir dès la début. C'est lui qui a voulu une introduction calquée sur le tout premier épisode de la saga originelle mais réécrit pour les besoins du récit. Kazuya Tsurumaki imaginait une séquence équivalente mais beaucoup plus courte. Il conseille d'ailleurs au public de revoir la première série de la franchise pour mieux en profiter.
De facto, les protagonistes qui apparaissent les premiers à l'écran sont les anciens personnages des veilles générations et pour compenser, ils sont suivis par trois adolescents qui prennent les rôles principaux et incarnent l'image de la série auprès des plus jeunes qui sont la cible de public visée.
Aux yeux de Yôji Enokido, le thème des Newtype est important et la difficulté qu'il a eu a été de distiller des indices sans vendre explicitement la mèche sur qui a les pouvoirs ou pas, sachant qu'aucune caractéristiques physique permet de le savoir.
Comme beaucoup de fans de Gundam, Kazuya Tsurumaki apprécie particulièrement Char Aznable et était ravi de pouvoir l'introduire dans la série. Parmi les personnages historiques, Yôji Enokido préfère Challia Bull qui n'a qu'un rôle mineur dans les premières séries mais a beaucoup plus de poids dans les romans écrits par Yoshiyuki Tomino, le créateur d'origine de Gundam. Mahiro Maeda attendait plus Kycilia Zabi et a été ravi de voir sa place importante dans l'intrigue.
Sur les scènes de combat de Mobile Suits, le réalisateur Kazuya Tsurumaki a rappelé qu'il avait maintenant une expérience de plus de 30 ans sur les robots et qu'il a voulu retrouver les mises en scène à l'ancienne. Les nouvelles productions présentent des décors de ville ou d'espace dans la continuité alors qu'il reprend la technique qui consiste à changer le fond pendant les combats.
Yôji Enokido a mentionné le nouveau type de duels clandestins streamés et commentés comme du sport, qui apportent pour lui une originalité certaine.
Mahiro Maeda a été particulièrement marqué par le concept du combat dans l'épisode 4, où les deux Gundam en duel sont reliés par un câble.
Le designer est revenu sur la difficulté de la conception des principaux modèles sur Gundam GquuuuuuX. Le premier jet est parti sur un dessin très original qui a été retoqué immédiatement par le réalisateur qui voulait être plus proche des designs historiques. Cela a pu avancer via une collaboration étroite : Kazuya Tsurumaki qui souligne que les premiers designs Gundam intègrent plutôt des aspects d'armes ou même de tanks, a voulu intégré des éléments de vaisseaux spatiaux sur GquuuuuuX.
Avant de conclure ce chapitre « animation », je dirai quelques mots sur les 50 ans de la série Goldorak. J'avais déjà fait un saut à l'exposition dans la métro mais il y en avait également une plus imposante au sein du salon.
À la conférence de clôture, les deux fondateurs du festival nous ont appris qu'il n'avaient pas réussi à faire venir Gô Nagai car il avait quelques ennuis de santé. Il doit cependant aller mieux car il est prévu d'intervenir dans le pavillon italien à l'exposition universelle d'Osaka le 14 juillet prochain et j'ai vu son nom apparaître pour le Japan Matsuri en septembre à Bellinzone, en Suisse … pour célébrer les 50 ans de Goldorak.
Pour ma part, j'ai recroisé Enriqué, le chanteur du premier générique français de Goldorak, que je n'avais pas vu depuis sa venue à Japan Expo au CNIT... en 2004.
Il n'était à Villepinte que jeudi et vendredi, étant donné qu'il devait participé à autre convention le week-end. Il a quand même tenu deux concerts et participé à une conférence qui a eu lieu le jeudi matin.
Il est revenu sur des origines espagnoles puis avignonnaises, et son talent très jeune de chanteur qui lui faisait gagner en une fois ce que gagnait son père en une journée. Il a décidé de tenter sa chance dans le métier et a participé et remporté un concours de chants à Lyon. Le soir même, Eddy Barclay le faisait signer et il s'est retrouvé avec l'appui du plus grand producteur français de l'époque et loge quasiment chez lui.
À vingt ans, son premier single J'aime, j'aime s'est vendu à 600 000 exemplaires, ce qui peut impressionner mais c'était encore considéré juste comme un bon score à ce moment là.
Pour rendre service à Barclay, il s'est occupé d'enregistrer la version française de Goldorak. Il a pris la chanson au sérieux en remarquant la richesse de l'orchestration avec une vraie mélodie, en se préparant et la première prise a été la bonne. Il a remarqué qu'un phénomène était en train de se produire quand il a constaté que tous les enfants de son village jouaient à Goldorak au bout d'une semaine de diffusion.
Son générique a été utilisé pendant deux mois et malgré les changements, il reste connu car vous pouvez l'entendre ci et là à l'intérieur des épisodes.
Enriqué regrette les détracteurs de l'époque qui s'en sont pris par exemple au mot race utilisé dans les paroles par Pierre Dolanoe, un parolier exceptionnel qui a écrit plus de 1 500 chansons.
Avant de quitter Barclay, il a connu une autre expérience audiovisuelle en interprétant le générique de fin du premier film Superman avec Christopher Reeve en 1979.
Marié avec une chorégraphe, il a poursuivi sa carrière avec une troupe à travers le monde en interprétant des chants classiques et ce, pendant 30 ans.
S'il dit avoir un peu oublié Goldorak pendant la l'essentiel de son activité, ce dernier s'est bien fait rappeler à lui et à près de 70 ans, cela fait six mois qu'il est sollicité tous les week-end pour chanter le générique.
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