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Japan Expo 2025 §1 : Centuria, Junji Itô et Dragon Ball
Par Pazu d'Animint le lundi 07 juillet 2025 17:19 :: Manifestations
La semaine dernière a eu lieu la 24e édition de Japan Expo toujours aux Parc des expositions Paris Nord Villepinte, d'où ma salve de comptes rendus sur ce blog et ce premier article sur l'événement cette année, après le rapport sur la conférence de presse.
Entre les organisateurs et les différents éditeurs, le salon a accueilli au moins une bonne vingtaines d'auteurs asiatiques dont plusieurs ont tenu des conférences en plus de leurs séances de dédicaces.
Le premier d'entre eux a été Tohru Kuramori venu accompagné de son éditeur Shihei Lin pour présenter son manga Centuria, édité chez Sueisha au Japon et lancé par Kurokawa en France.
Il y a 7 ans, le mangaka s'est fait repérer par Shihei Lin en postant ses dessins sur l'ex-Twitter et l'éditeur qui a trouvé son travail intéressant et plein de potentiel, lui a proposé de composer une histoire courte. Sur le moment, l'auteur a été très heureux, en particulier de se voir ainsi valorisé. Techniquement, il retient que le format des histoires courtes l'a aidé a canaliser son récit dans un seul chapitre et à bien rythmer sa narration.
Outre ses premières publications pilotées avec Shihei Lin, Tohru Kuramori a travaillé comme assistant, notamment pour Tatsuki Fujimoto, connu pour ses mangas Fire Punch et Chainsaw Man. L'apprenti mangaka travaillait sur les décors donc a perfectionné son dessins des arrière-plans et a vu comment un mangaka disposait les décors dans une scène. Il a vu aussi comment le maître gérait les assistants et surtout qu'il était très curieux de tout. Il a retenu d'ouvrir ses horizons et cela lui a été utile pour la suite de sa carrière.
Il ne joue pas du tout aux jeux vidéo mais il regarde des films d'action et des thriller, et lit aussi beaucoup, par exemple des romans de mystère avec des enquêtes à résoudre. En France, il admire l'architecture des monuments qu'il a pu visiter et en conserve des photos comme référence.
Pour Centuria, il parcourt des romans où il est question de magie ou de sorcières afin d'alimenter son récit, et il a des livres de photos animaliers pour trouver son inspiration pour les monstres. Le dessin de ces derniers sortent des standards shônen et s'apparente au style de manga d'horreur de Junji Itô qu'apprécie beaucoup. Tohru Kuramori qui cependant un autre titre d'épouvante en tête en ce moment, à savoir Mes cent contes mortels d'Anji Matono qui était invitée à Japan Expo cette année par Akata.
Tohru Kuramori vit à la campagne loin des loisirs offerts par le milieu urbain et loin aussi de ses amis donc dans un environnement idéal pour se concentrer sur son travail. Il pense à ses scénarii le soir quand il fait du sport ou lorsqu'il prend son bain.
L'idée de départ de Centuria a germé depuis le tableau Le bateau négrier de William Turner. Tohru Kuramori a d'abord découvert le tableau via un roman qui mentionnait l'oeuvre. Le récit débute sur un navire, où le héros Julian embarque avec cent esclaves et se retrouve tributaire de leur force et avec un nouveau né à charge à la fin du premier chapitre.
Le mangaka apprécie Julian non seulement parce que c'est son héro mais parce qu'il se montre très humain et toujours sur la corde raide, prêt à basculer d'un côté ou de l'autre. Toutes les tragédies qui arrivent au personnages sont autant d'obstacles qu'il doit surmonter. Pour l'auteur, cela fait partie du principe des péripéties, de même que le recours récurrents aux sacrifices alimente la dramaturgie de l'histoire.
Par ailleurs, le thème des croyances et des pouvoirs reste central car il permet d'affiner les personnages très simplement en les définissant par rapport à ces sujets. Les liens entre les protagonistes et le sujet de la famille est aussi très important avec une volonté de donner une définition personnelle au mot famille au fur et à mesure que l'histoire progresse.
Dans le premier tome de Centuria, Tohru Kuramori prend le temps de mettre en place ses personnages et d'approfondir leurs relations, sans forcément trop avancer sur le récit. À ce sujet, il a eu le soutient de son éditeur qui considère que ces chapitres dégagent de la puissance et qu'ils comportent suffisamment de contenu pertinent.
Le mangaka aime dessiner et alterner les phases calmes et les scènes d'action, avec pour tactique de dévoiler des secret à l'issue des combats. En revanche, il aime moins dessiner Titi et Elstri, des personnages qui ont des designs complexes et qui lui demandent donc plus d'effort pour les reproduire.
De manière générale, il commence ses dessins en esquissant les lignes principales du visage tout en se concentrant sur les points de fuite, d'où vont découler les positions des différents éléments de sa scène mais aussi des personnages.
De son côté, l'éditeur Shihei Lin a une préférence pour le personnage de Lacrima qui est plus expressives que les autres protagoniste qui restent stoïques – M. Lin a mentionné qu'elle n'apparaît qu'à partir du tome 5 mais si c'est bien elle, elle intervient dès la fin tome 4 -. Ce personnage l'a étonné et il l'a trouvé très intéressant.
L'éditeur a de la bouteille et il est aussi le tantôt de Tatsuy Endô, l'auteur de Spy x Family. Tohru Kuramori le considère naturellement comme son premier lecteur et son challenge est de pouvoir le surprendre en considérant que s'il y parvient, cela fonctionnera aussi avec le public du monde entier. De son côté, Shihei Lin est déjà surpris par la rapidité d'exécution de son protégé qui est capable de produire un nemu – storyboard – de chapitre en une seule journée. L'éditeur se voit comme un parent qui aide son enfant à progresser et garde comme objectif que le manga reste bien divertissant pour le public.
La conférence était agréable à suivre malgré quelques questions restées sans réponse avec l'excuse d'éviter de spoiler, mais l'auteur s'est montré loquace sur les thèmes abordés par son oeuvre avec en bonus un peu de temps réservé aux questions du public. C'était mieux que les rencontres complètement formatées au mot près ou avec un tantô qui répond à la place de son mangaka.
Junji Itô a été l'invité d'honneur manga de cette année à Japan Expo, qui lui a consacré une exposition Obsession et cauchemars sur plus de 400 m² avec certaines mises en scène pensées pour mettre mal à l'aise les visiteurs et qu'a pu expérimenter le maître de l'horreur en visitant la galerie.
Le mangaka a participé à plusieurs conférence dont une première le jeudi animée par Ed le Fou, qui est revenu sur son parcours.
L'auteur est né dans la préfecture de Gifu, une région montagneuse où il a habité jusqu'au lycée. Son goût pour l'horreur remonte dès l'enfance, où il parcourt des mangas de Kazuo Umezu et découvre les films d'épouvante. Il avoue que ses peurs pour les insectes remonte à cette époque, surtout les mille pattes et les cafards, d'autant plus que la maisons familiale était toujours grande ouverte sans moustiquaire.
Outre le dessin, il a eu plusieurs autres passions pendant son adolescence : les maquettes et modèles réduits, le vélo et le roller.
En 1984, il est devenu prothésiste dentaire tout en dessinant du manga comme loisir. N'ayant qu'une seule vie, il a décidé de tenter sa chance en 1987 au prix Kazuo Umezu , où le maître faisait partie du jury. Cela a lancé sa carrière professionnelle dans le manga avec les histoires de Tomoe, alors qu'il conservera son emploi de dentiste encore 3 ans.
Tomoe est un protagoniste très fort et se démarque des fantômes qui ne possèdent pas de corps. Plus qu'une humaine, c'est un monstre plus qui va droit au but sans réfléchir et qui finit assassinée mais qui ressuscite à chaque fois. Même aujourd'hui, Junji Itô pense la faire perdurer à l'infini en suivant ce schéma sans imaginer de fin. Il est également surpris de l'impact culturel de son personnage ne serait-ce que via les cosplay qu'il a pu voir. Cela le réjouit car il avait beaucoup travaillé dessus tout en ayant une pointe de crainte car Tomoe propage des sentiments négatifs et il espère que cela ne contamine pas ses lecteurs.
Au bout de 3 ans, le rythme de publication du manga et les exigences de prothésiste dentaire l'ont obligé à effectuer un choix entre les deux. Il se voyait mourir à terme, à force d'enchaîner les nuits blanches, sans que cela suffise pour mener les deux métiers de front. Personne de son entourage ne lui a conseillé de devenir mangakas mais personne non plus ne l'a découragé.
À ses débuts, il avait une vie complètement décalée au niveau horaire mais depuis qu'il est marié et père de famille, ses journées suivent un rythme plus sociable. Il se lève à 9h et se rend à son lieu de travail situé à cinq minutes à vélo, où il dessine, fait sa sieste et effectue des recherches qui se transforment régulièrement en longue séances de visionnage de vidéos YouTube sur son smartphone sans avancer dans son travail. Il repasse ensuite chez lui pour dîner puis repart dessiner à son atelier après le repas jusqu'à 2h du matin.
Parmi toutes les titres qu'il a publiés, il est particulièrement satisfait de deux de ses histoires courtes à savoir les Ballons pendus et Un rêve sans fin. Pour quelqu'un qui découvrirait son oeuvre, il conseillerait peut-être ses titres phares que sont Tomoe ou Spirale mais il met plutôt en avant ses récits courts sur lesquels il s'est beaucoup investis.
Ed le Fou a questionné aussi son invité sur sa visite des catacombes en janvier 2023 lors de sa venue en France pour le festival d'Angoulême. Junji Itô avait entendu parler de ces souterrains emplis d'ossements et cela l'a marqué non pas par le côté horrifique mais comme étant la trace des nombreuses existences et passages des personnes sur la Terre.
Pour finir, le mangaka a d'abord rappelé la parution en France de l'artbook Terroriser composé de textes qui montre son cheminement et ses inspiration, le tout accompagné d'esquisses. Il y a eu un petit couac sur la double promo de l'ouvrage mis en avant par Ed le Fou au début de la conférence puis de nouveau par Junji Itô à la fin, laissant croire que le livre était à paraître alors qu'il était déjà sorti pour le salon.
Ensuite, il a été confirmé qu'il y aurait une 3e saisons de la série Junji Itô Collection avec un opus intitulé Crimson. Il a été surtout question de Yumi Matsutoya qui chante le thème principal. La compositrice interprète est connue pour ses collaborations avec Hayao Miyazaki mais j'ai aussi pu la remarquer dans le passé sur les deux séries de Tamayura.
Si nous excluons la conférence de vendredi plus axée sur le design vestimentaire de l'univers de Junji Itô, il y avait aussi une rencontre similaire le samedi, où je suppose que les questions et la trame de la discussion devaient être différentes. L'approche chronologique a l'avantage de donner un fil conducteur dont il faut s'éloigner pour éviter d'avoir un bête exposé plus semblable à une biographie glanée sur Wikipédia qu'à une rencontre.
Finalement, à part Tomoe, Junji Itô a peu parlé du contenu de ses oeuvres en particulier et les questions qui auraient du aller plus en profondeur ont plutôt fait flop que ce soit « pensez-vous avoir déjà atteint votre apogée ?» et que « quel message donneriez-vous à votre moi du passé ? » J'ai été étonné d'en apprendre moins sur les oeuvres de Junji Itô que sur Centuria alors que le maître de l'épouvante me semblait un meilleur client que Tohru Kuramori.
2025 a aussi été une édition avec une touche d'hommage à Akira Toriyama disparu l'année dernière. Une session dimanche a réuni son premier tantô Kazuhiro Torishima et Toyotaro, le mangaka de Dragon Ball S. Toyotaro avait préparé un e-conte de 45 pages pour un one-shot à soumettre à Kazuhiro Torishima. Techniquement, le storyboard était en ligne et l'adresse nous a été communiquée en séance.
Toyotaro a effectué une première revue avec son propre tantô et déjà effectué plusieurs corrections après ses remarques. En fait, Kazuhiro Torishima n'a pas du tout analysé le storyboard en détails en séance et il est revenu aux bases de l'exercice. Toyotaro a composé son one-shot pour pouvoir introduire des scènes d'action en ignorant déjà l'essence d'une histoire courte. Il pensait récit là où Kazuhiro Torishima pense à laboratoire pour tester et valider des personnages.
Toyotaro est bien conscient de l'importance d'avoir un personnage principal original avec un pouvoir atypique mais Kazuhiro Torishima a trouvé son introduction trop complexe. L'éditeur attache une très grande importance aux premières planches et l'impact visuel des protagonistes. Il a posé comme exemple, les premières cases de Dr Slump où la mise en scène amène la surprise de voir Arale en robot alors que les premières cases pourraient faire croire qu'elle est humaine. En quelques dessins, il y a à la fois un ton décalé et l'information clef sur la nature d'Arale.
Pour Dragon Ball, le premier dessin est encore plus parlant. Le lecteur devine immédiatement que le personnage est très fort et qu'il est capable de parler avec les animaux de par sa nature. Chaque détail est important dans cette première case, de la scie immense à la queue de Goku.
Au delà de l'objet de la conférence, Kazuhiro Torishima est revenu sur sa remarque postée sur l'ex-Twitter fin 2024 faite devant des planches exposées de Dragon Ball Super. Selon, il est primordial de respecter l'utilisation des différents niveaux de plans dans une scène de combat. Toyotaro a omis un plan d'ensemble alors que c'est indispensable pour la mise en scène.
Dans l'exemple d'un combat entre Goku enfant et King Piccolo, Akira Toriyama a d'abord montré où sont situés les deux combattants, ce qui donne une idée précise de la distance qui les sépare au début de l'affrontement et cela accentue l'impression de vitesse et la puissance du coup que porte Goku dans la case suivante.
En fait, Kazuhiro Torishima considère naturel que l'auteur ait envie de produire ce qu'il a envie de dessiner. En revanche, il a rappelé qu'il faut corriger le tir avant la publication et qu'après c'est trop tard. Sans le citer, il a bien cartouché le tantô de Toyotaro, coupable à la fois d'ignorer les bases du manga d'action et de mal canaliser son auteur.
À la fin de la séance, l'éditeur a rappelé la parution prochaine en français de son livre chez Glénat, livre sorti initialement au Japon et déjà disponible en anglais.
Son côté donneur de leçons peut irriter mais Kazuhiro Torishima n'en reste pas moins un ténor du milieu avec à son crédit le lancement de Naruto, Hunter x Hunter et One Piece pendant son « règne » de rédacteur en chef au Shônen Jump et depuis, il a enchaîné les postes de cadres dirigeants. Pour le faire venir à Japan Expo, nous avons appris à la conférence de clôture du festival, qu'il a fallu répondre à ses desiderata et l'un d'entre eux résonnait comme un défi : Il voulait rencontrer le président de la République !
Les organisateurs de Japan Expo ont préféré s'en occuper pour éviter qu'il trouve là une excuse pour ne pas venir. L'Élysée a répondu favorablement à la demande mais à quelques encablures du début du festival, la situation s'est compliquée. Alors qu'il est initialement prévu d'emmener l'éditeur au palais de l'Élysée pour rencontrer le président, la présidence a communiqué aux organisateur que ce serait eux qui feront le déplacement.
Les fondateurs se sont retrouvés embarqués dans des discussions avec les services de protection, tout en ayant l'obligation de conserver le secret de la visite vis-à-vis de leurs propres équipes pour des raisons de sécurité. Notifiés seulement 20 minutes avant de l'arrivée du président de la République jeudi après-midi, ils ont cependant réussi à organiser la rencontre et faire venir Kazuhiro Torishima à l'endroit convenu alors que ce dernier n'avait pas été mis au courant non plus.
Nous avons eu l'honneur d'accueillir le président de la République, Emmanuel Macron, à Japan Expo aujourd'hui 🇯🇵🇫🇷
— Japan Expo ⛩🗼 (@japanexpo) July 3, 2025
Il a rencontré Kazuhiko Torishima, Brigitte Lecordier, mais aussi les trois cofondateurs de Japan Expo, Sandrine Dufour, Jean-François Dufour et Thomas Sirdey ! pic.twitter.com/UhVIaHck8v
Vendredi, l'éditeur a aussi participé à la conférence qui mettait en avant Katsuyoshi Nakatsuru, character designer sur Dragon Ball Z mais aussi Digimon et Bell the Vandel Buster, entre autres.
Enfant, le futur animateur s'est entraîné à reproduire les mangas de Leiji Matsumoto qui a un trait très particulier, loin d'être réaliste et dont on retient plus les silhouettes que les personnages.
Après le lycée, il a du choisir entre poursuivre ses études ou bien commencer à travailler. Cette année là le studio Toei Animation a lancé exceptionnellement une campagne de recrutement, la première en 10 ans. L'examen consistait à esquisser une figurines dans différentes poses et plus que le dessin, les candidats étaient jugés sur leur compréhension des mouvements humains.
Embauché, il a commencé comme intervalliste et a contribué à Future War 198X et déjà à une licence en rapport avec Akira Toriyama, Dr Slump mais il a aussi participé à des adaptations de l'univers de Leiji Matsumoto telle que l'Arcadia de ma jeunesse. Il a fait ses premières armes d'animateur clef sur la série Dragon Ball et a composé une scène dès l'épisode 4.
En parallèle, Kazuhiro Torishima était moyennement satisfait de la production de Dragon Ball et le passage des personnages à l'âge adulte a été l'occasion de remodeler l'équipe. Impressionné par les scènes de Saint Seiya, il a sollicité le réalisateur Kôzô Morishita qui est devenu producteur et le scénariste Takao Koyama qui a repris la suite de l'histoire sur Dragon Ball.
L'éditeur était également insatisfait des dessins des personnages qu'il trouvait trop rigides et la Toei lui a proposé le nom de Katsuyoshi Nakatsuru qui a certes la réputation de faire des dessins très soignés mais aussi d'être très lent. L'animateur a cependant fait l'affaire et en réalité, il rendait toujours le meilleur travail possible à la date limite. Aux yeux de l'éditeur, Katsuyoshi Nakatsuru avait même un trait de niveau supérieur à celui d'Akira Toriyama quand ce dernier a connu une période de moins bien.
Avec une équipe renouvelée, il a semblé judicieux de renommer la série et faute d'inspiration les producteurs ont demandé à Akira Toriyama de fournir un titre qui a été Dragon Ball Z, avec l'idée derrière le Z qu'il n'y aurait plus rien ensuite.
Par ailleurs Akira Toriyama a travaillé sur les designs de Dragon Quest mais il lui était impossible de concevoir tous les protagonistes du jeu en dessinant en même temps son manga. Katsuyoshi Nakatsuru a hérité la tâche de créer des monstres sur Dragon Quest VI et a galéré pour le faire. Il a pourtant réussi à perfectionner sa technique et cela a été plus facile pour lui pour travailler sur les volets suivants. Kazuhiro Torishima a retrouvé dans ses designs toutes les qualités attendues : les monstres sont mignons et dégagent une force présence.
La discussion est revenue sur d'autres travaux de l'animateur qui a aussi participé à One Piece mais aussi Digimon qui lui a valu de diriger un film publicitaire pour Louis Vuitton qui s'en inspirait. De la même façon qu'il a travaillé sur Dragon Ball Daima où il a retrouvé la réalisateur Yoshitaka Yashima, il est toujours prêt à reprendre du service si de nouvelles adaptations arrivent, issues des univers d'Akira Toriyama.
Pour clore la conférence, les deux invités ont pris une pose Kamé Hamé Ha.
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