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Top 20 des séries animées japonaises en 2018

Par le :: Découvertes

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Après mon bilan figurines pour 2018, voici l'équivalent en séries animées. Il manque certainement quelques titres mais je me limite aux séries que j'ai vraiment suivies, ce qui explique l'absence de blockbusters tels la 3e saison de l'Attaque des Titans ou encore Persona 5.

20ex. Goblin Slayer

La série propose un premier épisode choc où le héro n'arrive pas forcément à temps et suit en ce sens la même introduction que le manga. Une fois montrées les scènes les plus crues, les images sont moins explicite par la suite que dans le manga et l'histoire progresse à un bon rythme avec des personnages secondaires attractifs à défaut d'avoir un personnage principal charismatique.

Goblin Slayer

20ex. Tsukumogami Kashimasu

Le titre ne paie pas de mine avec des objets qui prennent vie en secret et dont les discussions finissent par être barbantes. En revanche, le représentation de la vie quotidienne au Moyen Âge et les différentes romances sont sympathiques à suivre. Cela change des épopées guerrières des samouraïs.

Tsukumogami Kashimasu

19. The Legend of the Galactic Heroes - Die Neue These

Les puristes préfèreront la saga originelle qui déteient le record du nombre d'OAVs sorties et qui a été fait à l'ancienne. Si la 3D peut faire grincer des dents au niveau de l'animation des personnages, le reboot a pour lui un chara design plus réussi et justement des images de synthèse qui collent bien lorsqu'il faut reproduire des milliers de vaisseaux qui se déplacent. J'avais découvert la licence via le film projeté pendant Cinémanga il y a (très) longtemps et les premiers épisodes de la série de 2018 sont beaucoup plus clairs pour décrire les mouvements tactiques des flottes.

The Legend of the Galactic Heroes - Die Neue These

18. Hanebad

L'anime est dans le top principalement à cause des scènes d'animation tapes à l'oeil pendant les matches de badminton, notamment dès le premier épisode. Après l'histoire se développe sans surprise et manque de crédibilité, entre le caractère aliéné d'Ayano Hanesaki et sa relation avec sa mère.

Hanebad

17. Otaku Otaku

Il s'agit de de l'adaptation convenable du manga éponyme qui a la bonne idée de suivre des adultes déjà installés dans la vie active, tout en s'intéressant à leurs centres d'intérêts "otaku", que ce soit les mangas, le cosplay ou les jeux vidéo, sur lesquels se greffent des histoires de romance sans prise de tête.

Otaku Otaku

16. Hinamatsuri

Le moins évident est d'aller plus loin que les premières scènes. L'arrivée de Hina dans l'appartement de Yoshifumi Nitta m'a plutôt laissé de marbre, ne goûtant guère à l'humour lourdingue de la situation. La suite était heureusement un peu plus consistante et plus drôle, bien servie par les autres personnages que sont Hitomi Mishima et surtout Anzu, le véritable héroïne de la série vue que Hina apparteint à la caste des anti-héros.Cela n'empêche pas d'obtenir des personnages tous sympathiques dans une comédie qui reste légère et à consommer sans modération.

Hinamatsuri

15. Tada-kun wa Koi o Shinai

La romance est sympathique avec quelques scènes touchantes et quelques plans esthétiques conduits par le thème de la photo qui s'incruste dans le fil du récit. Cela manque cependant de piquant pour être plus haut dans le top.

Tada-kun wa Koi o Shinai

14. Golden Kamui

Là aussi, l'intérêt pour le manga d'origine joue, plus que la qualité intrinsèque de l'adaptation en série, assez moyenne en ce qui concerne la complexité des scènes animées. En revanche, le scénario prend le temps de reprendre les différents facettes de l'histoire avec moult passages sur le quotidien du peuple Ainu au XIXe siècles. Il n'y a pas que des scènes d'action.

Golden Kamui

13. Encouragement of Climb 3e série

J'ai suivi les séries précédentes de manière très sporadique mais malgré un tas de personnages que je ne connaissais pas, je suis entré dans cette 3e saison sans difficulté. Le côté découverte des montagnes et des points de vue au Japon ne m'intéresse pas plus que cela, mais la relation entre Aoi et Hinata prend une nouvelle tournure qui donne des scènes plus attendrissantes pas forcément en rapport direct avec la randonnée.

Encouragement of Climb

12. Record of Grancrest War

Adapté à partir de romans, le récit est solide et riche en péripétie avec une vision globale de conflits qui embrasent un continent. Le début est poussif, voir presque caricatural mais l'histoire s'anime avec plusieurs scènes chocs qui assombrissent très bien l'atmosphère, avec aussi de très beaux passages d'animation. Il est dommage que le héro soit si fade par rapport aux autres personnages.

Record of Grancrest War

11. Darling in the FranXX

J'ai eu du mal avec la surenchère finale mais l'univers imaginé dans ce recit de science fiction est intéressant, entre les monstres à vaincre et des enfants élevés pour servir de chair à canon. J'ai eu plus de mal avec le design des mechas mais les combats étaient bien menés avec un schéma qui a fini par sortir du cycle "un monstre par épisode". À cela s'ajoute quelques personnages charismatiques telle que Zero Two et dans une moindre mesure Hiro et Ichigo. J'ai bien aimé aussi la place importante accordée à Mitsuru et Kokoro, au delà du simple faire valoir ou de support pour l'équipage du Strelizia

Darling in the FranXX

10. Devilman crybaby

Netfix a permis à Masaaki Yuasa de produire sa version de Devilman où sont bien repris les thèmes principaux de l'oeuvre originale de Go Nagai. J'ai toujours autant de mal avec la touche graphique de Yuasa mais son empreinte se marie bien avec le côté déjanté de Devilman, juste à découler naturellement sur le dénouement tragique du récit.

Devilman crybaby

9. Megalo Box

Produite pour célébrer les 50 ans du manga Ashita no Joe, la série propose une approche attrayante en se plaçant dans le futur, dans un univers Sci-fi à la Blade Runner, où le monde est peut-être encore plus crasseux qu'aujourd'hui. Visuellement, l'équipe technique a reproduit des dessins et des effets qui rappellent les réalisations de feu Osamu Dezaki qui a dirigé les séries d'Ashita no Joe. Du coup, le récit manque un peu de fraîcheur en transposant une partie de la trame du récit original dans le futur mais le tout reste un très bon produit.

Megalo Box

8. SSSS Gridman

J'ai peu d'estime pour les protagonistes - à l'exception peut-être de Rikka -, les méchas et le schéma répétitif, à raison d'un monstre différent à abattre par épisode, mais rien que le principe de mettre les Kaijû en avant m'est sympathique, avec en prime tout le concept d'univers imaginé et géré par une déesse, le tout avec un zeste d'excentricité. 

SSSS Gridman

7. Bloom into You

Le manga apporte le scénario où la jeune Yû Koito qui s'interroge sur l'amour suite à la déclaration d'un garçon, avant de plonger dans une toute autre relation, tout en se questionnant sur ses propres sentiments en permanence. Le personnage de Tôko Nanami est aussi très riche, avec un caractère de façade qui lui fait perdre pied et toute confiance, à l'image d'un être caméléon qui ignorerait quel est sa véritable forme. C'est joliment réalisé et vous sentez tout de suite l'apport des superbes musiques de Michiru Oshima.

Bloom into You

6. Hi Score Girl

Mettre la série a un telle place découle d'un coup coeur personnel plus que de la qualité propore du titre. Le concept est particulier en mettant en scène des jeunes gens qui jouent à des jeux vidéo des années 80, en s'intéressant en détail à ces mêmes jeux en rappelant par exemple tel ou tel combo. Ce n'est pas du tout le côté qui m'intéresse mais vous vous attachez très rapidement à la poignées de personnages que nous voyons évoluer au fil des années, avec quelques romances naissances mais aussi quelques prises de conscience... ou pas, qui rajoutent aussi à l'ambiance légère. Kôhei Amasaki a fait un travail remarquable dans son rôle de Haruo Yaguchi, le personnage principal de l'histoire.  

Hi Score Girl

5. Banana Fish

La publication du manga d'origine s'étale sur près de 10 ans pour "seulement" 20 tomes, entre 1985 et 1994, dans une époque très années 80. Le voir porté à l'écran seulement aujourd'hui me semblait un peu incongru même si le savoir faire du studio Mappa rassurait d'avance sur le résultat. La série reprend les lieux et l'époque, avec un départ un peu trop tragédien mais le développement se poursuit agréablement avec quelques passages édulcorés au niveau des images mais pas du tout sur le plan du récit. Mon étonnement a été de tout faire tenir en une seule saison en arrivant à clôre l'histoire admirablement.

Banana Fish

4. Violet Evergarden

J'aime beaucoup la production de Kyoto Animation au niveau visuel, que ce soir le chara design, les décors ou le soin apporté à l'animation. La musique d'Evan Call est également très belle. Cependant, je suis plutôt resté de marbre devant bon nombre d'épisodes supposés être émouvants. C'était pourtant conduit de manière subtil mais sans surprise d'où un manque d'empathie aux moments clefs.

Violet Evergarden

3. Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai

En 2017, j'ai beaucoup aimé Sagrada Reset qui jouait aussi sur des événements fantastique sur fond de romance. Le défaut est d'avoir un rythme très lent en plus d'une complexité certaine pour relier les morceaux entre eux. Pour Aobuta, l'adaptation est déjà beaucoup plus courte et chaque tome du roman sont traités en 2 ou 3 épisodes. Cela permet d'avoir des récits dynamiques dans des situations faciles à cerner et le scénario ne s'attarde pas à donner une explication possible à chaque fois. Malgré la diversité des affaires fantastiques, le récit va crescendo jusqu'au dernier arc avec en toile de fond la relation entre Mai et Sakuta qui est également plaisante à explorer. Je regrette presque l'image de Bunny Girl que véhicule Mai désormais pour les besoins du tout début de l'histoire et qui sert surtout de produit d'appel pour que le public s'intéresse à la licence.

Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai

2. Lupin III part V

Mon dernier visionnage d'un titre de Lupin III était la série Une femme appelée Mine Fujiko qui remonte à 2012 et que j'avais bien aimée, en conservant en mémoire un graphisme assez spécial. Après les annonces à Japan Expo en 2017, j'ai suivi plus attentivement le 5e volet de la série principale qui devait se passer en France. En effet, il est amusant de reconnaître des paysages de son pays et la troupe de Lupin passe dans plusieurs villes de France mais elle se permet aussi de visiter bien d'autres pays en Amérique du Sud ou bien d'autres contées imaginaires. L'opus 2018 reprend une formule plus classique en introduisant également des personnages récurrents qui enrichissent l'univers, pour sortir de la simple course poursuite en Lupin et l'inspecteur Zenigata.

Lupin III part V

1. A place further than Universe

Mettre en scène un voyage en Antarctique est une idée plutôt géniale et malgré le manque d'aura des différentes lycéennes en scène et quelques épisodes de remplissage, vous vous attachez très vite aux personnages et à l'ambiance générale, jusqu'à aborder quelques passages poignants qui tombent juste cette fois-ci, alors que le titre est plus porté sur la comédie que le drame.

 A place further than Universe

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 29/12/2018 à 22:36
    Setsuna a dit

    Je suis agréablement supris de voir Tsukumogami Kashimasu dans un top !

    C'est une sorte d'Uchouten Kazoku au niveau de l'ambiance très chill...


    Tada-kun wa Koi wo Shinai et Megalox Box ont l'avantage d'avoir une fin (ça doit être surement le cas du N°1 étant un original aussi , cependant je l'ai drop car le sujet ne m'intérrésait pas , le CD me rappelle celui de Plastic memories... ) , c'est un bon point pour ma part.


    Je suis intrigué de finalement savoir ce que vous avez vu cette année !?

    Hinamatsuri , Grand Blue, Yuru Camp , avis ?

  2. Le 29/12/2018 à 23:37
    Pazu a dit

    J'avais juste oublié Hinamatsuri et j'ai rajouté le titre dans la liste. J'ai rapidement zappé Grand Blue au bout de 2 épisodes n'aimant ni l'humour de la situation ni le personnage principal. Pour YuruCamp, je n'ai pas accroché à l'ambiance et j'ai abandonné rapidement. Là, je reprendrai peut-être ultérieurement de la même manière que j'ai (re)découvert Yama no Susume. Pour ce que j'ai au moins un peu vu, il faut se référer aux articles de présentation des nouvelles séries des saisons sur ce blog : Cela signifie que j'ai au moins visionné un épisode.

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