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Les anime de l'hiver 2018 (2/2)

Par le :: Découvertes

animes , saisons , 2018

Pour le second volet de présentation des nouvelles séries qui ont débuté en janvier, j'aborde Fate/Extra Last Encore, Junji Ito Collection, Dagashi Kashi 2, Hakata Tonkotsu Ramens, Karakai Jôzu no Takagi-san, Nanatsu no Taizai - Imashime no Fukkatsu, Overlord II, Basilisk - Ôka Ninpôchô, Death March Kara Hajimaru Isekai Kyôsôkyoku, Koi wa Ameagari no Yô ni, Pop team Epic, et enfin Yuru camp.

bofFate/Extra Last Encore

Synopsis

Hakuno Kishinami jouit d'une existence tranquille à l'académie lunaire où il s'ennuie ferme pendant les cours mais il est confronté soudain à une expérience éprouvante : Une sélection drastique a pris place pour désigner les maîtres et leurs servants, tandis que les laissés-pour-compte sont condamnés à disparaître dans un climat délétère où les anciens amis se trahissent pour pouvoir survivre.

Le jeune homme cherchent également à échapper à son sort et parvient dans un recoin reculé de la base, où il parvient à invoquer un servant. Désormais, il pourra participer aux combats qui s'annoncent.

Commentaire

La licence Fate a été confiée cette fois-ci au studio Shaft dont le design et la production font regretter ufotable, plus classique dans la réalisation mais infiniment plus seyant au niveau du dessin des personnages.

Fate/Extra Last Encore

okJunji Ito Collection

Synopsis

Dans chaque histoire, les protagonistes sont en proie à des phénomènes paranormaux ou des créatures étranges qui viennent bouleverser leur existence. Cela va d'une légende urbaine de diseuse de bonne aventure dans le rue par temps de brouillard à un spectacle de cirque morbide en passant par la lente déperdition de personnes qui rêvent sans fin.

Commentaire

Junji Ito est un auteur prolifique de manga d'horreur fantastique dont une grande part des ses histoires courtes ont été rassemblées dans une collection qui prend 15 tomes dans l'édition française. Le style de l'auteur mais aussi la mise en page propre au manga accentuent le caractère horrifique des scènes au-delà de son trait et des thèmes des différentes histoires.

L'adaptation sous forme d'épisodes a quelques limites avec un choix de récits contestables en terme de priorité et des accélérations qui rendent le propos un peu confus, faute de temps, certains épisodes pouvant comporter plusieurs histoires.

Malgré ses limitations, la série télévisée peut servir d'invitation à découvrir le manga et présente moins de sailli à la critique que le film d'animation tiré de Gyo, du même auteur mais qui lui, frise la farce sans le vouloir. 

Junji Ito Collection

bofDagashi Kashi 2

Synopsis

Kokonotsu Shikada continue à tenir la boutique de dagashi de son père pendant l'été et reçoit toujours la visite de la très extravertie Hotaru, grande fan de snacks devant l'éternel mais aussi connaisseuse de multiples petits gadgets.

Saya Endô qui s'occupe du café de sa famille dans le village, gravite aussi dans l’entourage de Kokonotsu qui est le meilleur ami de son frère mais aussi son crush à elle.

Commentaire

La structure est la même que pour la première saison avec un snack ou un gadget mis en lumière par Hotaru à chaque histoire, avec une description qui tient presque du documentaire au delà du caractère loufoque de notre érudite dans le domaine.

La deuxième série respecte la formule du manga d'origine et les fans devraient y trouver leur compte, même si les épisodes sont deux fois plus courts et que le studio a laissé sa place au studio Tezuka, et à une nouvelle équipe technique, notamment à un nouveau chara design en deçà du premier volet. Les voix principales sont cependant les mêmes.

Dagashi Kashi 2

okHakata Tonkotsu Ramens

Synopsis

Fukuoka regorge de personnes qui exercent des professions criminelles au sein d'agences qui présentent des activités honnêtes pour donner le change. Des réseaux sociaux souterrains permettent de recruter des informateurs, des tueurs à gages ou tout autre expert dans les interrogatoires.

Dans ce contexte, Zenji Banba et son activité de détective privé le classe dans la catégorie des gens quasiment vertueux du quartier. Il est cependant pris pour cible par une organisation mafieuse qui lui dépêche Lin Xianming, un jeune tueur dont la particularité est de se travestir en fille pour approcher ses victimes.

Commentaire

Le roman de base présente un univers assez incroyable, où la densité de tueurs et autres professionnels du crime permet à tout et chacun de venger des uns des autres, même si cela ne se conclut pas par l'élimination des victimes là où un tabassage en règle est juste payé.

Il est quand même question de meurtres et d'assassinats sauvages, mais le tout est couplé avec une nonchalance et une sorte d'invincibilité des héros qui transforme le tout en comédie malgré quelques passages dramatiques, notamment au début.

Le récit s'articule autour d'arcs qui sont inégaux mais qui prennent le temps de se développer sur plusieurs épisodes, avec quelques personnages plutôt charismatiques à défaut d'être vraiment originaux.

Hakata Tonkotsu Ramens

bofKarakai Jôzu no Takagi-san

Synopsis

Nishikata n'arrête pas de faire tourner en bourrique par Tagaki sa jolie voisine en classe. Il espère reprendre le dessus mais à chaque fois qu'il prépare un plan pour lui rendre la monnaie de sa pièce, elle trouve une parade ou bien elle le devance et il se retrouve le dindon de la farce, se ridiculisant un peu plus à chaque fois.

Commentaire

Nishikata ronge son frein mais il n'est pas indifférent aux charmes de Takagaki qui s'amuse plus qu'autre chose de ses tentatives vouées à l'échec pour la déconsidérer, ou bien de jouer sur l’ambiguïté de ses sentiments. En effet, ils sont finalement très proches et l'ambiance reste bon enfant dans une relation qui progresse lentement, dans un récit qui manque cependant un peu de piment.

Karakai Jôzu no Takagi-san

okNanatsu no Taizai - Imashime no Fukkatsu

Synopsis

Alors que plusieurs membres des Seven Deadly Sins reprennent leur route après les événements à la capitale de Liones, la reconstruction suit son cours mais l'accalmie est de courte durée est un nouveau danger vient menacer le continent : Un groupe de personnages démoniaques, de vieilles connaissances à Meliodas, se sont libérés du sort qui les tenait enfermés.

L'avenir s'annonce très sombre mais affaiblis par leur captivité prolongée, les démons ont besoin de temps pour récupérer et refaire le plein magie, ce qui laisse un peu de répit avant le gros de l'assaut, même si cela n'empêche pas plusieurs sbires de porter les premières attaques.

Commentaire

Les dernières OAVs de the Seven Deadly Sins ont introduit au compte-gouttes la libération des nouveaux ennemis après la fin de la première série, en marge de plusieurs histoires indépendantes, mais cette 2e saison télévisée est la véritable suite, où nous entrons vraiment dans le sujet. Le démarrage va crescendo, en approfondissant un peu les personnages découverts pendant la premier volet, le tout dans une ambiance similaire.

Nanatsu no Taizai - Imashime no Fukkatsu

bofOverlord 2

Synopsis

Revenu à la tête de ses acolytes dans sa forteresse, entre deux sorties en tant que grand héros loué par les humains, Ainz Ooal Gown repositionne ses troupes et songe notamment à démasquer ceux qui avaient réussi à manipuler Shalltear.

Dans l'immédiat, il lance Cocytus l'un de ses généraux à l'assaut des terres des hommes lézards mais Ainz privilégie la montée en expérience de ses serviteurs, ce qui passe pas forcément par une victoire propre et sans bavure.

Commentaire

Le concept du joueur qui se retrouve réincarné dans son personnage de jeu devenu réel n'est pas trop mis en avant, même s'il reste toujours à l'esprit. Le monde est toujours intéressant mais le début fait un long focus sur les hommes lézards en laissant de côté l'intrigue principale, avant de basculer vers un tout autre sujet. C'est un peu fouillis mais cela suit le développement du roman d'origine.

Overlord 2

bofBasilisk - Ôka Ninpôchô

Synopsis

Après le duel à mort entre les clans Kôga et Iga qui a désigné l'héritier du shôgun mais aussi décimé les deux familles. Mis à part quelques guerriers expérimentés, les jeunes descendants vivent retranchés dans un village autour de leurs leaders, Hachirou Kôga and Hibiki Iga, tout aussi jeunes. Leur quotidien est fait d'entraînement pour peaufiner leurs techniques et devenir des ninjas accomplis mais le temps leur fait défaut. Un 3e parti a l'intention de faire sensation en éliminant définitivement les deux clans, en s'en prenant d'abord aux ninjas adultes.

Commentaire

Le scénario est quelque peu inventif pour trouver des techniques de combat pour chaque personnage et l'essence est la succession de duels et les morts qui s'accumulent. Le schéma varie ici un peu avec un large éventail de protagonistes et une pseudo intrigue au sommet plus ou moins en lien avec la réalité historique, mais les scènes restent essentiellement axées sur les combats, ce qui limite l'intérêt du titre, quelque soit la qualité de la réalisation.

Basilisk - Ôka Ninpôchô

okDeath March Kara Hajimaru Isekai Kyôsôkyoku

Synopsis

Ichirô Suzuki est développeur dans une boite de jeu vidéo et accumule les heures supplémentaires pour compenser les retards de la production et tenir les délais à tout prix, au détriment de sa vie privée. Un jour, il est projeté à l'intérieur du jeu avec impossibilité de se déconnecter.

Au début, il croit à un rêve mais l'expérience se prolonge. Il trouve cependant ses marques et active une astuce qui lui permet de commencer sereinement sa nouvelle aventure avec un niveau d'expérience confortable. Son périple le conduit à rencontrer d'autres personnages.

Commentaire

Le concept de transfert dans un jeu n'a rien d'original et le parcourt d'Ichirô est assez passif et sans grand enjeu étant donnée la marge qu'il a avec son niveau d’expérience élevé. Le récit reste cependant plaisant avec un harem qui se constitue autour du héros au fur et à mesure des épisodes, en plus de petites quêtes ci et là. L'histoire est tirée d'un roman jeunesse qui en est à son 11e tome en ce début de 2018.

Death March Kara Hajimaru Isekai Kyôsôkyoku

okKoi wa Ameagari no Yô ni

Synopsis

Blessée et visiblement perdue pour l'athlétisme alors qu'elle une championne dans son lycée, Akira Tachibana se retrouve à attendre mélancoliquement dans un café pour laisser passer une averse. Là, elle tombe sous le charme du gérant, Masami Kondô, un homme de 45 ans et elle décide de postuler à un petit boulot de serveuse dans ce restaurant alors que l'établissement se situe loin de chez elle.

Commentaire

La série hérite du dessin un peu particulier du manga éponyme, plus connu sous son titre Après la  pluie, avec des personnages élancés et quelques jolis portraits d'Akira. Le thème central est la relation qu'entretient la jeune fille avec le gérant qui débute par un simple rapport professionnel, voire d'adulte à enfant. L'approche se la série se veut similaire au manga en essayant de présenter les personnages progressivement. Néanmoins, les épisodes s'enchaînent rapidement et la narration de la série est un peu moins subtile en dévoilant frontalement quelques éléments et en donnant l'impression d'une forte accélération de l'histoire.

Koi wa Ameagari no Yô ni

okPop team epic

Synopsis

Nous suivons les tribulations de Popuko et Pipimi à travers des sketches en rafale.

Commentaire

En ce qui concerne le contenu, les sketches regorgent de références à la pop culture japonaise mais l'humour fait au mieux sourire. Les plus fans peuvent y trouver un esprit Tex Avery où la frontière entre l'imaginaire et le réel s'estompe : Les protagonistes se permettent des réflexions sur le dessin des autres personnages et des prises de vue réelles montrent les seiyû qui quittent le studio d'enregistrement sur le coup de la colère.

Dans cet entretien traduit en anglais, vous en découvrez plus sur la production, avec une carte blanche donnée au processus créatif et quelques expériences culottées telle que cette histoire interprétée pour l'épisode 1 par un membre du staff français qui ne parle pas japonais, avec en prime un doublage en français. La forme est très particulière avec la rediffusion du même épisode de 15 min jusqu'après la première diffusion pour combler la plage horaire d'une demi heure, mais avec un doublage complètement différent. Nous passons régulièrement des voix féminines à masculines d'une version à l'autre, et vice-versa. Les 2 héroïnes n'ont pas de doubleurs attitrés et le duo de seiyû est renouvelé à chaque session.

Le smiley mis dans la liste ne reflète pas vraiment la qualité intrinsèque de l'anime mais il est intéressant de jeter un coup d'oeil à ce phénomène  qui demeure cependant abordable et compréhensible.

Pop team epic

okYurucamp

Synopsis

Rin Shima a l'expérience du camping en solo mais un jour où elle se pose près du mont Fuji, elle fait la connaissance de Nadeshiko Kagamihara qui vient de déménager et qui s'est perdue dans la région. La rencontre impromptue se transforme finalement en une amitié plus pérenne étant donné que les deux filles fréquente le même établissement, où un petit club propose des activités en plein air. Cependant, exceptée Rin, les autres membres n'ont guère d'expérience en camping et présentent même de sérieuses lacunes, sans oublier que pour voyager et camper, il faut constituer un budget.

Commentaire

Il s'agit d'une comédie tranquille avec une partie des personnages pleins de bonne volonté mais souvent empotés ou déconnectés des réalités qui rappellent par intermittence quelques protagonistes de K-ON!

Yurucamp

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Les anime de l'hiver 2018 (1/2)

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