Animint

  Anime & manga

 
 
“Animint traite des dessins animés japonais et du manga. Outre ce blog, le site comporte plusieurs milliers de pages de texte illustré.”

Les anime de l'automne 2014 (3/3)

Par le :: Découvertes

animes , saisons , 2014

Juste avant de terminer l'année 2014 et d'aborder les prochaines nouveautés de janvier, un dernier mot sur les séries de l'automne que je n'avais pas encore abordées et qui ont d'ailleurs atteint leur dernier épisode pour la certains : Sanzoku no Musume Ronja, World Trigger, Grisaia no Kajitsu, Yûki Yûna wa Yûsha de Aru, Amagi Brilliant Park, Daitoshokan no Hitsujikai, Garo - Honoo no Kokuin et Shirobako.

bofSanzoku no Musume Ronja

Ronja est la fille d'un chef de voleurs qui vivent de larcins au quotidien, en détroussant les  riches voyageurs qui osent s'aventurer dans la forêt ou bien les divers convois remplis de richesses, pourtant un minimum protégés part des soldats.  Depuis toute petite, elle vit au sein des murs d'un château mais pour son apprentissage, elle peut désormais s'aventurer dans la forêt en prenant garde aux harpies et autres différentes créatures dangereuses.

L'histoire se déroule dans un univers emprunt de bêtes fantastiques mais le récit nous plonge plutôt dans un genre tranche de vie, à la Heidi, avec Ronja qui découvre le monde. Ce n'est guère palpitant  mais la série est l'adaptation d'un roman fantastique suédois et passe sur une des chaînes de la NHK, donc peut prendre son temps pour se développer.

Il s'agit d'une nouvelle animation full 3D produite par le studio Polygon Pictures mais je préfère ce qu'ils avaient fait sur Knights of Sidonia, même s'ils ont là le renfort de staff du studio Ghibli, tel que Goro Miyazaki à la réalisation et Katsuya Kondo au character design. 

Sanzoku no Musume Ronja

okWorld Trigger

Des monstres belliqueux venus d'un autre monde apparaissent dans la ville de Mikado, mais les habitants ont appris à vivre avec, grâce à la protection de l'organisation Border, qui protège les civils et canalise les apparitions dans des zones interdites d'accès, où son personnel peut les affronter sans se retenir. Osamu Mikumo est juste un collégien mais déjà un apprenti agent au sein de Border, même s'il lui reste beaucoup à apprendre et qu'il n'a pas beaucoup de pouvoirs, malgré le port d'une combinaison qui décuple ses capacité. Sa vie se trouve bouleversée par l'arrivée d'un nouvel élève atypique, Yûma Kuga, qui semble très peu au fait non seulement des us et coutumes au Japon mais aussi de comment fonctionne les bases de la société et les gens.

Le manga est un blockbuster publié dans le Weekly Shônen Jump et pour une fois, l'adaptation est revenue à la Toei, au lieu qu'elle ne soit faite pas le studio Pierrot. C'est du shônen classique sans surprise mais plutôt plaisant : Il y a suffisamment d'éléments à découvrir au début pour éviter le cycle infernal entraînement puis combat, et l'humour reste supportable.

World Trigger

okGrisaia no Kajitsu

Yûji Kazami vient de s'inscrire à une école, avec le souhait de connaître une scolarité normale. Cependant, l'établissement est tout sauf normal, avec une infrastructure digne d'un campus universitaire et seulement six élèves en tout, soit cinq jeune filles en plus du garçon. Comme Yûji, chacune a ses raisons pour avoir intégré ce cursus si privé, quasiment isolé du monde extérieur.

Vous sentez tout de suite la grosse ficelle du Visual Novel d'origine avec le harem formé d'office autour du héros, qui fait de son mieux pour séduire ses camarades, le tout dans des situations qui respirent l’invraisemblable à chaque épisode.

Pourtant ce n'est pas si mal que cela. D'abord à cause de la crudité de plusieurs scènes, alors que les adaptations a tendance à être édulcorées, même quand le jeu d'origine est pour adulte. Cela se limite parfois à un passage de fan service un peu osé mais cela apporte aussi au récit, avec des épisodes qui respirent bien l'atmosphère des films d'horreur, en contraste avec le contexte initial, beaucoup plus soft. Ensuite, les problèmes de chaque fille offrent du contenu, même si le schéma est un peu éculé. C'est plus ou moins captivant, mais la dernière histoire sort du lot, et il est compréhensible de voir les autres volets être portés en anime.

Grisaia no Kajitsu

okYûki Yûna wa Yûsha de Aru

Fû Inubôzaki est la présidente du club des héros au collège, dont l'objectif est d'aider les autres. Le club comporte quatre amies, qui enchaînent diverses opération, que ce soit de ramasser les ordures ou de monter un spectacle pour les classes maternelles. Un jour, cependant, le temps semble s'arrêter autour des filles, qui sont projetées dans un univers qui leur semble parallèle. leur révèle  qu'elles sont le seul remport pour protéger le monde contre l'agression de monstres venus de l'extérieur.

Même si c'est bien fait, avec des couleurs chatoyantes et un design attrayant, le gentil côté magical girl, avec des pouvoirs à base de fleurs et des soucis à deux francs six sous peuvent décourager à voir la suite. À cela se rajoutent de nombreux passages bouche-trous pour marteler l'amitié entre filles, tout aussi ennuyeux et gnangnan.

Il faut patienter pour avoir des révélations à la Puella Magi Madoka Magica, et cela devient tout de suite infiniment plus intéressant, tout en restant original. La séquence avec le personnage de Karin dans le 11ème épisode est assurément extraordinaire, de tous les points de vue, avec une musique entraînante,  la seiyû Juri Nagatsuma à fond dans son personnage, un feu d'artifice d'animation et une intensité dramatique très forte.

Yûki Yûna wa Yûsha de Aru

okAmagi Brilliant Park

Malgré lui, Seiya Kanie est entraîné par Isuzu Sento dans un parc d'attraction mal au point, l'Amagi Brilliant Park. En visitant les lieux, le jeune homme voit tout de suite que tout va de travers mais il rencontre la responsable des lieux, Latifah Fleuranza, la princesse de Mapple Land, un véritable pays magique dont une partie des habitants a trouvé refuge dans le parc. Seiya se voit offrir le poste de manager et a pour mission de redresser la barre, pour éviter que le domaine ne soit confisqué par des créanciers.

Kyoto Animation fait toujours de l'aussi bon travail visuellement, avec cette fois-ci des petites doses de fan service pour le public masculin. Le thème est sympathique, avec de nouveaux personnages à découvrir à chaque épisode et un but au moins à atteindre, qui structure le récit un minimum. Il est un peu dommage que la série se prive d'une suite avec un objectif de même envergure et dans la lignée de la première, mais il fallait sans doute un happy ending total pour rester dans du classique.

Amagi Brilliant Park

okDaitoshokan no Hitsujikai

Kyôtarô Kakei peut passer ses journées plongés dans des livres et s'intéresse peu aux gens qui l'entoure. Il a cependant un pouvoir de précognition et sauve in extremis Tsugumi Shirasaki d'un accident. Ayant fait ainsi connaissance avec elle, cette dernière en profite pour lui proposer de rejoindre l'Happy project, dont le contenu est plutôt flou, mais du coup Kyôtarô se retrouve dans un club qui établit sa base dans une des salles de la bibliothèque. Au fil de l'eau de nouveaux membres viennent rejoindre le club, dont certains aiguillés par un mystérieux pasteur, qui envoie des mails anonymes, mais toujours très pertinents.

Là encore, le harem prend forme rapidement, à l'image du visual novel d'origine et chaque fille est l'occasion d'une histoire particulière, avec une mention spéciale au personnage de Nagi Kodachi, plus proche il est vrai de l'intrigue générale au sujet du mystérieux pasteur. Certaines scènes ont été très soignées au niveau de l'animation, notamment les passages de chant de Senri Misono, mais le reste ne laissera pas un souvenir impérissable, avec un dénouement sympathique mais classique.

Daitoshokan no Hitsujikai

bofGaro - Honoo no Kokuin

Les Makai, qu'ils soient chevaliers ou alchimistes, combattent les démons qui dévorent les hommes et peuvent prendre leur apparence. Leur mission est cependant de plus en plus dur, avec une chasse aux sorcières qui durent depuis deux décennies et qui les obligent à rester discrets, voir à succomber sans se défendre, étant prisonniers de leurs vœux de ne jamais s'en prendre des humains normaux.

León Luis parcourt le pays avec son père Germán, avec pour objectif de se venger de Mendoza, responsable de la mort de sa mère et à la tête des affaires au royaume. Le garçon possède la plus puissante des armures de chevalier Makai, mais il ne maîtrise pas encore son pouvoir.

C'est encore une production Mappa, qui avait déjà l'excellent Shingeki no Bahamut Genesis, dans un contexte plus sérieux malgré les pitreries et le mode de vie de Germán. Je ne suis pas fan des armures reproduites aussi ostensiblement en 3D, surtout en regard des autres éléments en animation 2D. Nous pouvons dire que l'intrigue est construite, mais je suis plutôt déçu pour l'instant, malgré quelques surprises.

Garo - Honoo no Kokuin

excellentShirobako

Aoi Miyamori est productrice assistante à Musashino Animation et travaille activement sur Exodus, la série du studio,  toujours en production alors que la diffusion a commencé. Elle a gardé le contact avec ses amies du lycée, avec qui elle était dans un club d'animation, et participe chaque mois à un repas avec elles, malgré un agenda chargé. Chacune suit une voie différente. Ema est déjà animatrice clef et travaille aussi chez Musashino Animation, alors que Shizuka enchaîne les auditions de doublage sans grand succès, que Misa s'ennuie chez un concepteur d'infographie 3D et que Midori poursuit ses études universitaire, avec en ligne de mire le souhait de devenir scénariste.

Chez Musashino Animation, le personnel de chaume pas, avec les tracas du quotidien, entre le manque d'animateurs disponibles, les incidents techniques et les rivalités, sans oublier le réalisateur qui n'a toujours pas fini le story board du dernier épisode de la série.

Shirobako donne un aperçu de l'envers du décors lorsqu'une série est produite en flux tendu, comme c'est maintenant la norme au japon. Une sorte de Bakuman, mais appliqué aux anime, avec son lot de romanisation et de réalisme, pour essayer de dramatiser et exagérer ce qui est le lot des productions au quotidien.

P.A. Works a fait appel à "Ponkan 8" pour le character design, mangaka qui a déjà occupé le poste sur Yahari Ore no Seishun Love Come wa Machigatteiru pour Brain Base. Cela rompt un peu avec le dessin des personnages de leurs dernières séries et cela est pour le mieux, avec des protagonistes quasiment tous charismatiques.

Le détail amusant est l'utilisation de personnes réel pour créer certains personnages :  Vous trouvez, entre autres, Masato Marukawa, le président de  Musashino Animation, qui est le portrait caché de  Masao Maruyama, le fondateur sur studio Mappa, mais aussi Kanno Mitsuaki, le réalisateur d'une certaine série Neon Generation Avangaldon dans Shirobako, qui ressemble évidemment à Hideaki Anno.

Là, où j'ai été le plus impressionné a été la qualité de l'animation, même si les scènes de course poursuite de début sont plus tape à l'oeil que vraiment utiles. Il aurait été dommage de sortir une série sur l'industrie de l'animation avec des manquements sur la qualité et pour l'instant, l'ensemble est de bonne facture, même si cela reste plutôt bateau au niveau du scénario.

Shirobako

Discuter de ce billet sur le forum - - Laisser un commentaire »

Voir aussi

Les anime de l'automne 2014 (1/3)
Les anime de l'automne 2014 (2/3)

Cet article vous a plu?

Faites-le connaître ou votez pour cet article sur les sites suivants :

  • anime manga aggregator sama
  • Partager sur del.li.cious
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Google

Ajoutez votre commentaire:

Merci de bien vouloir soigner votre orthographe et de proscrire le style SMS.


Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

 

↑ Haut de page