Animint

  Anime & manga

 
 
“Animint traite des dessins animés japonais et du manga. Outre ce blog, le site comporte plusieurs milliers de pages de texte illustré.”

Les anime de l'automne 2014 (2/3)

Par le :: Découvertes

animes , saisons , 2014

Voici la suite des présentations des séries diffusées au Japon pendant cet automne, avec Inô Battle wa Nichijô-kei no Naka de, Akatsuki no Yona, Gundam Build Fighters Try, Gundam G no Reconguista, Ôkami Shôjo to Kuro Ôji, Trinity Seven, Nanatsu no Taizai, Selector Spread Wixoss, Fate/stay night - Unlimited Blade Works et Shingeki no Bahamut – Genesis.

bofInô Battle wa Nichijô-kei no Naka de

Jurai Andô fait partie du club littéraire du lycée, où il est entouré par quatre jeunes filles, Tomoyo, Hatoko, Sayumi et Chifuyu. Les jours s'écoulent paisiblement, si ce n'est que tous les membres du club ont développé des pouvoirs surnaturels. Tomoyo est capable de jongler avec le temps, Hatoko maîtrise les cinq éléments, Sayumi remet à l'état initial tout ce qu'elle touche, et Chifuyu peut créer des objets et manipuler l'espace. Quant à Jurai, il peut émettre une flamme noire, dont personne ne voit à quoi elle pourrait servir. Le groupe n'est pas le seul à avoir développé des pouvoirs surnaturels et d'autres personnes atteintes croisent leur chemin, avec des intentions plus ou moins louables derrière la tête.

Outre le harem présenté dès la première seconde, l'anime suit le schéma classique des histoires légères, avec un anti-héro central. Les pouvoirs surnaturels ont leur importance mais n'occultent pas la recette classique qui consiste à passer en revue les différents personnages féminins pour l'instant. Alors que les capacités surnaturelles des uns et d'autres pourraient conduite à des situations très extravagantes, le scénario reste plutôt sage sur cet aspect là, et c'est presque une déception.

Inô Battle wa Nichijô-kei no Naka de

okAkatsuki no Yona

Yona a une existence de belle petite princesse gâtée par son père, King Il, le roi de Kôka. Elle est officiellement protégée par Son Hak, le pince héritier d'une des principales tribus du royaume et elle s'est amourachée de son cousin, Soo-won, qui vient lui rendre visite à l'occasion des 16 ans de Yona. En effet, une grande fête est organisée en l'honneur de la princesse pour son anniversaire mais le soir même, tout s'effondre. Yona ne doit son salut qu'à l'intervention de Son Hak et ils fuient tous les deux le château pour rejoindre les terres du clan du prince garde du corps.

L'histoire s'inspire du manga édité aussi en France sous le titre Yona, Princesse de l'Aube et suit donc les aventures de la princesse, devenue fugitive. Rien de très surprenant à attendre de ce récit, qui comporte quelques personnages charismatiques et qui présente quelques longueurs ci et là pour insérer des analepses sur l'enfance commune de Yona, Son Hak et Soo-won.

Akatsuki no Yona

okGundam Build Fighters Try

Fumina Hoshino est d'abord l'unique membre du club de combat de Gunpla, alors que les autres élèves préfèrent une activité plus tranquille au sein du club de fabrication des maquettes. La jeune fille parvient cependant à recruter Sekai Kamiki, qui a un sens inné du combat qu'il répercute à merveille pendant le combat de Gunpla. Le duo devient trio avec le renfort de Yûma Kôsaka, un ami d'enfance de Fumina, qui avait abandonné la compétition mais qui a finalement replongé dans le bain, avec pour objectif de participer au prochain tournoi, qui se joue par groupe de trois.

Le volet Try est la suite de Gundam Build Fighters mais il se situe sept ans après, avec des règles modifiées et de nouveaux personnages principaux.

Akatsuki no Yona

bofGundam G no Reconguista

Bellri Zenam et ses camarades de promotion montent dans l'ascenseur orbital, où ils doivent suivre un entrainement dans l'espace. Sur place, ils croisent Raraiya Monday, une fille amnésique mystérieusement arrivée sur Terre à bord d'un Gundam et escortée par les militaires dans l'ascenseur, qui est pris pour cible par Aida Rayhunton, à bord de son G-self. Malgré la supériorité de sa mobil suit, cette dernière se fait arrêtée, notamment grâce aux actions de Bellri, et elle rentre captive sur Terre.

Le projet a permis l'association de deux cadors de l'animation japonaise, à savoir Yoshiyuki Tomino, à l'origine des tous premiers volets Gundam, qui est réalisateur sur cette série, et Kenichi Yoshida, connu pour son chara design sur Eureka Seven, qui dessine aussi les personnages dans Gundam G no Reconguista.

Le résultat est pas mal, avec un rendu visuel qui rappelle les années 80, avec une meilleure animation, mais l'intrigue est fouillis, où se juxtaposent des moments tragiques avec des passages dignes des courses poursuites et de l'ambiance de Lupin III. Cela enlève toute crédibilité à l'intrigue, qui souffre aussi de passages bizarroïdes, telle que la défection sans prévenir de Bellri.

Gundam G no Reconguista

okÔkami Shôjo to Kuro Ôji

Au lycée, Erika Shinohara s'est inventé un petit copain, pour ne pas sentir à la traîne vis-à-vis de ses amies en classe, qui sont en couple. Enfoncée dans son mensonge, elle est sommée de présenter de plus en plus de preuve de sa relation fictive et manque de chance, le parfait inconnu qu'elle a pris en photo dans la rue pour faire office de petit ami, est un garçon bien connu au lycée et n'est autre que Kyôya Sata, l'un des plus beaux gosses de l'établissement.

Coincée au pied du mur, Erika révèle la situation où elle s'est fourrée à Kyôya, qui accepte de jouer le rôle du petit ami. Cela n'est cependant pas gratuit et le prince charmant en public, révèle quelques penchants sadiques. Il exige d'Erika qu'elle devienne son animal de compagnie. Cette dernière accepte pour sauver sa réputation et passe tous les caprices de son maître, qui lui demande maints petits services, de la même manière qu'il demanderait à un chien de lui apporter ses pantoufles.

L'idée du faux couple n'est pas nouveau – vous avez un exemple récent avec Nisekoi – mais la situation se double d'une relation dominant dominée, voir presque sado maso, pour aller plus loin. Erika n'arrive pas à se défaire de son joug et finit par s'amouracher de Kyôka, et celui-ci, en retour éprouve de l'affection pour elle. En revanche, cela ressemble plus à de l'attachement de quelqu'un pour son animal domestique que d'amour proprement dit, et c'est là, toute l'ambigüité de la situation, qui rend le développement plus intéressant à suivre que la moyenne des romances.

Ôkami Shôjo to Kuro Ôji

badTrinity Seven

Arata Kasuga pense avoir une vie normale jusqu'au jour, où il se rend compte qu'il est dans un univers qu'il a créé de toute pièce, suite à la disparition du monde réel et notamment de sa cousine Hijiri Kasuga, qui a pu lui léguer son grimoire, avant de s'évanouir dans les ténèbres. Pris pour cible à cause de ses pouvoirs non autorisés, par Lilith Asami, une fille de son âge mais déjà professeur dans une académie de magie, Arata décide de devenir lui aussi un mage et d'intégrer la même école. Il fait ainsi coup double en sauvant sa peau tout en augmentant ses chances de mieux comprendre les phénomènes surnaturels et de retrouver sa cousine.

À l'académie, une école essentiellement peuplée de jeunes filles, à part le principal, Arata doit commencer son apprentissage et doit se frotter aux sept membres de Trinity Seven, les meilleures élèves de l'établissement. Si certaines l'accueillent sans préjugées, d'autres lui réservent des épreuves plus ardues, voir veulent le faire disparaître.

Le semblant de scénario, tiré du manga éponyme, conduit directement le héros au sein d'un harem qui se forme naturellement autour de lui. Les situations s'enchaînent pour permettre la succession de scènes de fan service. Arata a par exemple le pouvoir de détruire les vêtements que portent les magiciennes, qui se retrouvent régulièrement en petite tenue ou voir toutes nues, quand elles n'investissent pas volontairement son lit pendant son sommeil.

Trinity Seven

okNanatsu no Taizai

Les chevaliers sacrés ont pour tradition de protéger le royaume mais cette fois-ci, ils ont renversé le roi et pourchassent les membres de la famille royale. La princesse Elizabeth a réussi à leur échapper et est partie à la recherche du groupe de mercenaires, les Seven Deadly Sins, les seuls à s'être opposés aux chevaliers, il y a 10 ans. Elle espère qu'ils pourront renverser la situation et surtout contrer les plans machiavéliques des chevaliers qui veulent conduire le pays à la guerre.

Sur son chemin, Elizabeth rencontre un garçon, Meliodas, qui tient une auberge mais qui se révèle avoir d'autres talents pour pouvoir prêter main forte à la princesse dans sa quête.

Le manga est mieux connu sous son titre international The Seven Deadly Sins, et est un des blockbusters dans la catégorie des shônen. Vous retrouvez une ambiance à la Dragon Ball, avec son lot de bagarres et de combat, mais aussi ses blagues vaseuses qui passent comme une lettre à la Poste. Les états d'âme de la princesse Elizabeth, tous les quarts d'heure, sont un peu pénibles mais les autres personnages sont réussis.

Nanatsu no Taizai

bofSelector Spread Wixoss

Ruko Kominato est ressortie groggy de son dernier duel avec les cartes Wixoss spéciales qui projettent les participantes dans une arène dans un monde parallèle. Le graal des concurrentes est de voir leur vœu le pus cher exhaussé mais le prix à payer pour les perdantes incite Ruko à stopper de concourir. Cependant, les circonstances la conduisent de nouveau dans l'arène.

Le scénario de la première saison est conséquent et offre des surprises de taille. Les adeptes d'intrigue à la Puella Magi Madoka Magica devraient s'intéresser à la première série, qui part d'une joute fantastique avec la promesse d'une récompense au bout, avec de dévoiler les règles au fur et à mesure, et de démontrer qu'il y a très peu de gagnants au final.

L'inconvénient de la deuxième saison est qu'elle est dans la continuité directe de la première, sans trop prendre le temps de rappeler les principes ni de présenter les différents personnages, et en plus elle dévoile les retournements de situation, qui ont eu lieu. Pour le récit proprement dit, vous voyez Ruko reprendre ses marques lentement et quelques personnages refaire leur retour de manière un peu tirée par les cheveux, mais cela passe encore. Il reste que ce sera difficile de faire aussi bine que dans le premier volet en ce qui concerne les surprises.

Selector Spread Wixoss

okFate/stay night - Unlimited Blade Works

Shirô Emiya utilise son don pour réparer différets objets mais sans se préoccuper qu'il s'agit là de magie. Un soir, il se retrouve témoin d'un duel opposant deux êtres surnaturels, dont il interrompt le combat malgré lui, en devenant la cible de l'un d'entre eux. Sauvé une première fois, il retourne chez lui, où il est à nouveau poursuivi mais sans savoir comment, il fait apparaître Saber, une jeune femme en armure qui le protège. Il apprend alors qu'il est l'un des sept protagonistes d'un conflit, qui a lieu tous les 10 ans et où s'affrontent les mages et leur serviteur pour acquérir le Saint Graal.

La série ressemble à un reboot par le studio ufotable de la première adaptation par le studio Deen de Fate/stay night, mis à part qu'il s'agit explicitement de la route Unlimited Blade Works. Question réalisation et qualité technique, il n'y a pas photo entre les séries, même si je suis ne pas enthousiasmé par le nouveau character design, mais le scénario a l'air de mieux s'inscrire dans la continuité de Fate/zero, qui est sensé être le prologue.

Fate/stay night - Unlimited Blade Works

excellentShingeki no Bahamut – Genesis

Favaro est un fils de brigand qui s'est reconverti en chasseur de prime et en un adepte de la vie insouciante en dépensant les récompenses touchées en une seule nuit. Il est pourchassé par Kaisar Lidfald, un autre chasseur de prime, issue d'une honorable famille de chevaliers tombée en déchéance, et qui le tient pour responsable de la condamnation de son père.

Au cours d'une de ses affaires, Favaro croise la route d'Amira, une jeune femme, qui croit que l'homme peut le guider jusqu'à Helhiem, où elle cherche à se rendre à tout prix. Attaqués pendant leur discussion, Amira fait usage de ses puissants pouvoirs de démon pour se débarrasser de son assaillant. Assommé pendant le combat, Favaro se réveille dans sa chambre dans une auberge, avec une queue de démon attachée à son postérieur. Il a été envoûté par Amira qui le somme de la conduire à Helhiem, s'il veut être libéré de son sort. Pendant ce temps-là, de nombreuses personnes sont à la recherche de la jeune femme.

Pour faire simple, le studio Mappa nous envoie une grosse claque en terme ce qui se fait de mieux dans l'animation d'une série télévisée, et l'ambiance nous rappelle la bonne époque des Cowboy Bebop et des Samurai Champloo, même si je crains un peu les dérives à coups d'anges et de démons, et de Jeanne d'Arc, qui me rappellent le fiasco de l'intrigue dans Nobunaga the Fool.

Shingeki no Bahamut – Genesis

Discuter de ce billet sur le forum - - Laisser un commentaire »

Voir aussi

Les anime de l'automne 2014 (1/3)
Les anime de l'automne 2014 (3/3)

Cet article vous a plu?

Faites-le connaître ou votez pour cet article sur les sites suivants :

  • anime manga aggregator sama
  • Partager sur del.li.cious
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Google

Commentaires sur ce billet:

  1. Le 21/11/2014 à 01:05
    Natth a dit

    Je suis d'accord, Shingeki no Bahamut est une excellente surprise. C'est le type d'anime que j'attendais depuis plusieurs années. Quand je pense qu'il part d'un simple jeu de cartes... Sinon, je trouve que la saison est bonne, j'ai même du mal à suivre tout ce qui m'intéresse. Pas grave, j'étalerai les découvertes sur la saison prochaine.

Ajoutez votre commentaire:

Merci de bien vouloir soigner votre orthographe et de proscrire le style SMS.


Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

 

↑ Haut de page