Animint

  Anime & manga

 
 
“Animint traite des dessins animés japonais et du manga. Outre ce blog, le site comporte plusieurs milliers de pages de texte illustré.”

Les anime du printemps 2013 (2/2)

Par le :: Découvertes

series , animes , saisons , 2013

Je profite de ce week-end prolongé du mois de mai pour finaliser la revue des séries diffusées au printemps au Japon, avec Zettai Bôei Leviathan, Namiuchigiwa no Muromi-san, Yuyushiki, Uta no Prince-sama - Maji Love 2000%, Ore no Imôto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai 2, Toaru Kagaku no Railgun S, Haiyore! Nyaruko-san W, Yondemasuyo, Azazel-san. Z, Hentai Ôji to Warawanai Neko, Aku no Hana, Arata Kangatari, Karneval, Mushibugyô, Katanagatari, Date A Live, Photokano et Uchû Senkan Yamato 2199.

bofZettai Bôei Leviathan

Adapté d'un R.P.G., la série relate les aventures de Leviathan, Bahamut, et Jörmungandr, trois jeunes filles du pays d'Aquafall, confronté à une invasion venue du ciel.

Cela part sur un mode shônen gentillet mais l'histoire manque de punch et il manque, par exemple, un adversaire un minimum charismatique dans cette production du studio Gonzo.

Zettai Bôei Leviathan

badNamiuchigiwa no Muromi-san

Takurô Mukôjima, un lycéen qui ne jure que par la pêche fait la connaissance de Muromi-san, une sirène, qui est rapidement rejointe par ses amies.

L'anime est assurément burlesque mais se limite à une seule scène près de la mer, avec pour seule progression, l'arrivée de nouveaux personnages pour compléter le harem du garçon. Il faut aussi vous habituer au style des dessins.

Notez qu'il s'agit d'une des rares productions récentes de plein droit du studio Tatsunoko.

Namiuchigiwa no Muromi-san

badYuyushiki

Yuzuko, Yui et Yukari sont trois amies inséparables qui se retrouve encore dans la même classe au lycée, où elles reprennent les rênes du club informatique.

Le récit joue sur les affres de la vie quotidienne et le caractère déjanté et décalé de ses héroïnes, mais là aussi, il faut aimer ce genre de comique. Là aussi, le dessin des personnages est assez spécial.

Yuyushiki

bofUta no Prince-sama - Maji Love 2000%

La 2ème saison d'Uta no Prince Sama reprend le parcours de Nanami Haruka, la jeune compositrice de chansons, qui a fini son cursus scolaire mais ne qui vole pas encore de ses propres ailes au niveau professionnel. Elle intègre une pension spéciale, où elle retrouve ses princes chanteurs.

Si vous avez aimé le premier volet, vous ne devriez pas être dépaysé par la suite de l'otome game.

Uta no Prince-sama - Maji Love 2000%

bofOre no Imôto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai 2

Après une première série et des épisodes spéciaux qui a vu l'aller retour de Kirino aux Etats Unis, la vie reprend son cours, entre les agences de mode et les virées dans les magasins spécialisés à Akihabara.

Les relations entre les personnages évoluent légèrement, avec plus d'information sur l'identité réelle de Saori Makishima, mais le contenu général reste toujours aussi maigre.

Ore no Imôto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai 2

okToaru Kagaku no Railgun S

La série effectue visiblement la liaison entre la période Railgun et le premier opus To Aru Majutsu no Index, en revenant plus en détails sur le projet de clonage de Mikoto Misaka.

Du coup, l'objectif fournit une intrigue construite et agréable à suivre, du moins dans les premiers épisodes, dans une atmosphère assez glauque, si vous supportez les piteries des camarades de l'héroïnes. 

Toaru Kagaku no Railgun S

bofHaiyore! Nyaruko-san W

Encore une suite, avec les aventures rocambolesques des monstres sortis du monde de Cthulhu et hébergés sous formes humaines chez Mahiro Yasaka, qui se retrouve à la tête d'un harem des plus cocasses.

En plus d'être dotée de pouvoirs puissants quand c'est nécessaire, l'héroïne, Nyaruko, s'est entichée de son hôte, qui y réfléchit à deux fois avant d'entamer une relation avec un monstre. Tout ce petit monde, converti aux mangas et autres anime, fait aussi des virées régulières à Akihabara mais à part ça...

Haiyore! Nyaruko-san W

bofYondemasuyo, Azazel-san. Z

Le démon Azazel officie toujours sur le registre comique et du politiquement incorrect, au travers d'histoires courtes délirantes mais sur un schéma quelque peu répétitif.

Yondemasuyo, Azazel-san. Z

okHentai Ôji to Warawanai Neko

Yôto Yokodera et Tsukiko Tsutsukakushi se retrouvent le même soir par hasard devant une statue magique et il formulent des souhaits opposés : Le premier désire supprimer son masque d'hypocrisie qui masque ses vraies pensées, tandis que la deuxième aspire à dissimuler au contraire ses sentiments, qui la rendent trop enfantine à ses yeux. Une fois les voeux exaucés,  Yôto s'aperçoit qu'il a plus perdu qu'il n'a gagné et se retrouve aussi à fréquenter Tsukiko, qu'il apprend à mieux connaître.

L'anime joue la carte du fan service à outrance, en enchaînant les plans sur les petites culottes et les allusions coquines. C'est dommage, car, étonnamment,  la comédie romantique se tient à peu près sans avoir à plonger dans le graveleux à outrance.

Hentai Ôji to Warawanai Neko

bofAku no Hana

Aku no Hana, ou les Fleur du mal en français, est l'adaptation d'un manga, qui met en scène  Takao Kasuga, un lycéen qui aime le livre éponyme de Baudelaire, d'où le titre. Ce garçon timide s'intéresse à Nanako Saeki, une de ses camarades au lycée mais il se fait coincer par une autre fille,  Sawa Nakamura, une solitaire en marge de la classe, qui le fait chanter et qui se rapproche de lui.

Le récit est assez lourd mais la série se démarque par sa technique d'animation, qui fait appel à des effets rotoscopiques, plus réalistes, qui changent de l'animation limitée, traditionnellement utilisée au Japon, même dans plusieurs productions en images de synthèse.

Aku no Hana

okArata Kangatari

L'auteure du manga d'origine n'est autre que la célèbre Yû Watase (Fushigi Yûgi, Ayashi no Ceres), qui reprend son thème de prédilection, avec un jeune lycéen, Arata, qui transite dans un univers parallèle magique et moyenâgeux. Plus exactement, il échange sa place au Japon avec l'Arata de l'autre monde. Ce dernier est accusé d'avoir voulu assassiner la princesse qui règne sur le pays, alors qu'il s'agit d'un complot organisé par les douze principaux seigneurs.

Le déroulement est classique et demeure dans une atmosphère douceâtre, mais au moins il y a un semblant d'intrigue et d'histoire qui se tient.

Arata Kangatari

bofKarneval

Nai Muhinyi, parti à la recherche de Karoku - l'homme qui l'a élevé puis disparu -, rencontre Gareki, un jeune voleur qui l'aide à s'enfuir d'un manoir. Nai porte un bracelet spécial, qui le lie avec Circus, une puissante organisation, dont les membres croisent son chemin.

La réalisation de cette adaptation du manga de Tôya Mikanagi est dynamique et enchaîne les scènes d'action pendant le premier épisode, avant de revenir à un rythme beaucoup plus calme, voir contemplatif, à mi-chemin du rêve fantastique, par moment.

Karneval

badMushibugyô

Jinbe Tsukishima est un jeune samouraï qui débarque à Edo, pour rejoindre le groupe spécial pour combattre les insectes géants qui enchaînent les attaques contre les humains. Son premier combat lui permet d'intégrer le groupe mais il a encore beaucoup à apprendre.

Voilà un shônen des plus classiques, avec son lot de fan service, d’entraînements et de combats. Les débuts sont quand même poussifs, avec un épisode pour découvrir chacun des membres de la brigade que rejoint Jinbe.

Mushibugyô

excellentKatanagatari

Pendant l'ère Edo, la stratège Togame fait appel au maître des combats à mains nus, Shichika Yasuri, pour retrouver à travers le Japon et réunir les douze sabres légendaires forgés par Kiki Shikizaki.

L'anime date et a déjà été diffusé en 2010, à raison d'un épisode de 50 minutes par mois, mais il est rediffusé cette année sur la chaîne Fuji TV, sur le fameux créneau nocturne noitaminA, en occupant les deux slots disponibles, chaque semaine.

Pour l'occasion, les génériques de début et de fin de cette excellente série ont été refaits, avec de nouvelles chansons : Hakushukassai Utaawase par le groupe Supercell et Kotonoha par la chanteuse Piko.

Katanagatari

bofDate A Live

Le monde est victime de formations de trous noirs qui dévastent les terre et c'est devenu un danger auquel s'est habituée la population au Japon. Quand une alerte retentit, les gens gagnent des abris souterrains, suffisamment ancrés dans le sol pour être à l'abri des cataclysmes qui se produisent en surface.

La cause provient d'esprits célestes qui apparaissent à fréquence régulière sur la Terre en provoquant les catastrophes par la même occasion. Une force spéciale mécanisée a été formée pour affronter celles qui paraissent comme de jeunes filles mais qui résistent aux obus et autres armes conventionnelles.

Dans ce contexte, Shido Itsuka, a été mandaté pour affronter les esprits célestes d'une autre manière. Il est chargé de les draguer pour les amadouer et sceller leurs pouvoirs en les embrassant.

Vous pouvez vous amuser des entraînements du héros, qui enchaîne les dating sim, mais le tout reste passable, même en prenant la série au douzième degré et malgré le character design réussi de Satoshi Ishino.

Date A Live

bofPhotokano

Grâce au cadeau fait par son père, Kazuya Maeda découvre la photographie et s'y met sérieusement au lycée, où transporte son appareil partout, et où il peut prendre des clichés des jolies filles qui acceptent de poser pour lui. Il en profite pour rejoindre l'un des clubs de photographie.

Tiré du dating sim éponyme, l'anime produit par Madhouse prend a priori la même direction qu'Amagami SS, avec le parcourt des différentes routes possibles pour pousser le personnage principal vers l'une ou l'autre des filles. Le fan service bat son plein avec les séance de shoots à base de poses sexy et les autres membres du club photo, qui sont des pervers assumés.

Cela tranche avec la qualité huppée des décors et des dessins dans l'anime, sans oublier la belle bande originale de Mina Kubota. Quand nous arrivons par accident à des épisodes romantiques classiques, la progression n'est pas crédible et le rythme est anéanti, avec un suspense qui tombe à l'eau, à force de rallonger inutilement les débats.

Photokano

excellentUchû Senkan Yamato 2199

La série originale remonte à près de 40 ans et c'est une excellente idée de refaire découvrir l'histoire  avec les moyens d'aujourd'hui, même si le caractère rétro des années 1970 est conservé, notamment en ce qui concerne les robots. Je ne peux que saluer l'excellent travail de Nobuteru Yuki, qui a rajouté ou transformé quelques personnages clefs de l'équipage du Yamato.

Les 18 premiers épisodes ont été projetés sous forme de 5 films, dont le premier remonte à plus d'un an, et la suite devrait continuer à être projetée aussi au cinéma, au Japon.

Le remake suit fidèlement l'histoire et respecte surtout l'ambiance, empreinte de dramaturgie au delà des sempiternels combats. Les personnages deviennent attachants et vous avez envie que cela se termine bien, mais vous savez pertinemment que cela va mal se finir, tout en admettant que sans cela, ce ne serait plus dans l'esprit de la série.

Uchû Senkan Yamato 2199

Discuter de ce billet sur le forum - - Laisser un commentaire »

Voir aussi

Les anime du printemps 2013 (1/2)

Cet article vous a plu?

Faites-le connaître ou votez pour cet article sur les sites suivants :

  • anime manga aggregator sama
  • Partager sur del.li.cious
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Google

Ajoutez votre commentaire:

Merci de bien vouloir soigner votre orthographe et de proscrire le style SMS.


Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

 

↑ Haut de page