Comme l'année dernière, l'hippodrome de Vincennes s'est transformé en espace culturel japonais, le temps d'un week-end. Nous avons bravé le froid et les incidents techniques sur le RER pour y aller faire un tour le dimanche et rejoindre la foule, beaucoup plus dense que le samedi. Il faut dire, que les course principales ont eu lieu ce jour-là et elles ont donc drainé plus de monde.

Alors qu'en 2011, j'avais eu l'impression d'avoir les courses et les parieurs d'un côté, et les stands sur le Japon de l'autre, j'ai pu voir un visage un plus homogène cette année, avec une touche de Japon à l'extérieur, avec des courses rebaptisées Prix de la Maison de la Culture du Japon, et Prix du Japon, par exemple.

Des protagonistes se montraient sur le podium des remises des prix, en costume traditionnel, en compagnie de quelques têtes personnalités, telles que l'ambassadeur du Japon ou Miss France 2012.

Ils sont venus remettre la coupe du vainqueur au joker qui dirige le cheval Royal Dream, qui a pris sa revanche sur le grand favori, Ready cash, le gagnant de l'année dernière et double lauréat du Prix d'Amérique. 

A l'intérieur du Hall, la température était meilleure, avec la panacée de stands annexes pas très orientaux : Gauffres, friandises, barbe à papa, bars à champagne et à huîtres ! Il y avait quand même un espace culinaire nippon pour les adeptes de sushi et de maki, confectionnés sur place, en guise de démonstration.

Parmi les exposants, vous retrouviez pêle-mêle le Manga café et des boutiques orientées mode.

La galerie Aoji, que nous avions découverte à Japan Expo 12 pour la plupart, était aussi de la partie.

Le stand d‘origami, tenu par l'association Yuai, présentait aussi des tableaux, en plus des multiples créations en pliages.

Enfin, le manga était à l'honneur avec une exposition  Tao le petit Samouraï et des planches d'Hiroshi Hirata

Le hall est long mais reste trop étroit, avec tous les gens qui suivent les courses ou prennent leurs paris aux machines situées le long des murs. La population était très dense autour des stands, avec des attroupements qui se formaient pour chaque démonstration que ce soit les arts martiaux, furoshiki ou l'ikébana, ou les ateliers de maquillage et de calligraphie.

L'effet conjugué du froid polaire dehors et de la foule à l'intérieur, nous ont cependant découragé de rester plus longtemps, une fois que les courses phares sont passées, pour assister  à toutes les démonstrations qui se déroulaient en boucle, ci et là.

Remerciements aux photographes qui m'accompagnaient