Rien de bien changé du côté des accès coupe file, aussi bien réservés aux billets premium de différents niveaux qu'aux cosplayers inscrits aux défilés du matin. Les responsables de queue dirigeaient les autres visiteurs carrément vers un autre Hall dans les hauteurs, avec un premier temps d'attente. Chacun suivait un chemin différent qu'il avait pris un forfait sur plusieurs jours, un ticket un jour ou qu'il n'avait pas encore son billet.
Après le Hall, il fallait avancer dans les méandres des barrières pour atteindre l'entrée et l'armée de préposés pour valider les billets. D'après les témoignages recueillis, la queue avançait relativement vite et encore une fois, celui qui acceptait de rater quelques dizaines de minutes de convention attendait moins que celui qui campait sur place depuis les aurores et qui de toute manière se faisait passer devant par les détenteurs des billets prioritaires, en ce qui concernait les dédicaces par exemple.
J'ai du faire la majorité de mes photos de stands le dimanche matin, un autre moment calme de la Japan Expo, mais je ne reviendrai pas dessus, étant donné que je les ai déjà passé en revu dans le compte rendu du jeudi.
Je suis arrivé à la fin de la conférence tenue par Sophie Audoin-Mamikonian, une personne très souriante, auteur de romans de fantasy et notamment de Tara Duncan.
La conférence suivante a débuté avec Moriyasu Taniguchi, un vétéran de l'animation, qui est resté avec poste de pur animateur, en ayant peu goûté aux character design ni fait de réalisation à proprement parler.
Pierre Giner a présenté la carrière de l'invité japonais, qui est venu du métier de la publicité pour venir travailler chez Osamu Tezuka. Il a ensuite créé son propre studio, Anime Air, qui a la particularité de se situer dans la région d'Osaka, alors que toutes les autres enseignes sont souvent sur Tôkyô.
A cette époque, Tanuguchi avait peu de commandes mais il a eu moins de pression sur les livraisons et a pu passer du temps pour fournir un résultat de qualité, qui lui vaut d'être remarqué par les autres grands acteurs du milieu, tels que Tetsunoko avec Gatchaman ou encore Sunrise avec les City Hunter. Plus tard, il a aussi participé à des projets avec DIC, la société de Jean Chalopin et des coproductions outre atlantiques, telles que les Cosmocats.
Expert dans son domaine, Moriyasu Taniguchi est reconnu pour savoir animer des personnages dans des kimonos et de ce fait, a été engagé dans plusieurs titres phares tels que Ruronin Kenshin, Nabari no ô ou encore Samurai Champloo.
Après ce préambule, Moriyasu Taniguchi a entamé un dessin de City Hunter. En même temps, il répondait brièvement aux questions du public.
Il a donné plus de détails sur son parcours professionnel qu'il a commencé dans la publicité, au moment où les spots en prise de vue réelle ont pris le pas sur les réclames sous forme d'animation. Arrivé à un tournant de sa carrière, il a décidé de basculer complètement dans l'industrie de l'animation, en pensant avoir acquis l'essentiel grâce à son expérience dans la publicité. Il a eu la surprise de découvrir un milieu complètement différent, où il a du revoir ses bases et refaire ses classes pour apprendre le métier.
Il a cité Godard parmi les cinéastes qui l'ont inspiré dans son métier et se déclare inconditionnel de Moebius dont il loue la polyvalence et la largesse d'esprit.
Quelqu'un lui a demandé quel avait été le travail le plus difficile. Ce à quoi il a répondu Gatchaman et Samurai Champloo, en précisant qu'il avait beaucoup apprécié cette dernière série, qui lui a permis de s'exprimer. Il a beaucoup aimé l'ambiance de travail et les échanges qu'il a pu avoir avec le réalisateur, Shinichiro Watanabe, et le character designer, Kazuto Nakazawa. Plus tard dans la conférence, il a cité d'ailleurs Samurai Champloo parmi les trois séries qui l'a le plus marqué, les deux autres étant Votoms et City Hunter.
Il est revenu sur le plus des oeuvres originales comme Samurai Champloo, qui ne sont pas inspirées d'un manga, qui offrent plus de retours financiers pour les producteurs et plus de liberté pour les créateurs comme lui : Pour effectuer un changement, il n'a qu'à convaincre le réalisateur, sans être prisonnier des contraintes d'une licence.
La marge de manoeuvre est certes plus importante mais la pression est beaucoup plus forte, à cause de l'incertitude qui plane quant à la réussite du titre. En partant d'un manga à succès, on peut considérer que la moitié du chemin est déjà parcourue et la pression est moins forte.
Moriyasu Taniguchi doit aussi beaucoup travailler avec le character designer, qui possède le personnage, quelque part. Avec le réalisateur, ils multiplient les réunions à trois et notre vétéran a besoin de saisir les personnages qu'il doit animer, non seulement au niveau purement graphique mais également dans le fond. C'est essentiel.
Il a prodigué quelques conseils à ceux qui souhaiteraient se lancer dans l'animation. En rappelant que c'est un métier mal payé et éreintant – tout au moins au Japon -, il a recommandé de prendre des cours adéquats et de passer son temps à dessiner, en multipliant les sujets mais également les poses.
La problématique qu'il rencontre en tant qu'animateur est de pouvoir s'adapter à des prises de vues, qui dépassent largement les mises en scène académiques. Il faut pouvoir retranscrire toutes les situations possibles rencontrées dans la vie.
Pour lui, les parties du corps délicates à dessiner vont des hanches aux pieds et il constate que beaucoup de ses collègues contournent la difficulté en coupant le plan au niveau du buste.
Il a dit aussi quelques mots sur l'arrivée de l'ordinateur, notamment son usage systématique actuel dans l'animation des mecha, les robots. Il reconnait dans le résultat une fluidité améliorée, plus de pureté et plus de beauté. En revanche, il regrette que l'animateur ne ressente plus la majesté et le dynamisme des traits des dessins. Selon Moriyasu Taniguchi, cette absence de relation avec le dessin chez les nouveaux animateurs est vraiment synonyme de perte de savoir.
Arrivé au terme de la dédicace publique, la conférence s'est terminée et j'en ai profité pour faire un tour du côté de la salle principale pour voir à quoi ressemblait le Quiz du Chaos de la Flander's Company. Cependant, la salle n'était pas encore ouverte et plusieurs nouvelles files d'attente attendaient sagement, en débordant largement dans le salon.
J'ai enchaîné un peu plus tard avec la conférence de Shinichiro Watanabe, le réalisateur de Cowboy Bebop et de Samurai Champloo. Avec ses lunettes noires et son visage fermé, Shinichiro Watanabe donne l'impression du personnage strict mais il n'a pas arrêté de blaguer et de jouer l'auto dérision pendant sa conférence, qu'il a entamée par un speech pour présenter lui-même son parcours professionnel.
Très tôt, il a eu envie d'être réalisateur mais les budgets pour les films live étant généralement pas terribles dans l'industrie cinématographique japonaise selon lui, il a préféré se diriger vers le milieu de l'animation. Il entre chez Sunrise mais occupe des postes de subalterne pendant cinq ans, qui n'ont pas grand-chose à avoir avec le poste qu'il projette d'avoir.
Il sert entre autres, de chauffeur de voiture ou s'occupent de suivre des réalisateurs excentriques, qu'il doit traquer quand ils disparaissent les jours, où ils doivent livrer quelque chose.
Il a connu ensuite des postes plus adéquats en étant réalisateur sur des épisodes particuliers, notamment sur les séries Gundam. Il était cependant sous la houlette du réalisateur de la série. Cette période a aussi duré cinq ans.
Avec Macross Plus, il atteint enfin l'échelon au-dessus mais il est, dans les faits, l'assistant de Shoji Kawamori le créateur de Macross, grand fan de maquettes, non pas à ses heures perdues mais pendant le travail.
Sur Cowboy Bebop, il est enfin seul aux commandes et met en images tout ce qu'il souhaitait faire jusqu'à alors. Dès sa première série, il fait un gros dépassement de budget. En plus, la chaîne de télévision qui doit diffuser la série considère la série comme étant trop adulte et seuls 13 épisodes sur les 26 passent à la télévision. Cependant, le succès est au rendez-vous et il poursuit après avec le film de Cowboy Bebop.
Les frères Wachowski étant devenus de gros fans des aventures de Spike, ils l'approchent pour réaliser deux épisodes d'Animatrix. Shinichiro Watanabe croit à une plaisanterie mais finit par comprendre que c'est sérieux en rencontrant les deux réalisateurs. Ceux-ci se désolent que la production de Cowboy Bebop soit fini mais Shinichiro Watanabe n'a aucune envie de s'enfermer dans cette voie, qui transformerait le titre en saga Star Treck jusqu'à ses soixante dix ans.
Vient ensuite la période Samurai Champloo, encore une œuvre originale. Un manga existe mais il a été dessiné après l'anime. Là encore, la série n'est pas diffusée en entier à la télévision et s'interrompt à l'épisode 17 alors que le scénario a une trame générale, avec le voyage pour retrouver le samouraï au tournesol, à travers tout le Japon. Le dénouement ayant lieu plusieurs épisodes après, des téléspectateurs ont trouvé bizarre cette série, qui semblait finir en queue de poisson. Shinichiro Watanabe a fait la remarque qu'il n'a pas ce genre de soucis avec les fans à l'étranger, étant donné qu'ils connaissent ses titres uniquement via les DVDs sortis.
Enfin, Shinichiro Watanabe a abordé Baby Blue le court métrage qu'il a dirigé pour la compilation Genius Party, du studio 4C. Après avoir rencontré un autre réalisateur qui ne faisait jamais de mal à ses personnages, il s'est aperçu que chez lui, il y avait toujours des morts. Un peu pris par le remord, il a enfin fait un film, où personne ne meurt, un essai "pour s'excuser de beaucoup de choses" en fait, d'après l'expression qu'il a utilisée.
J'ai quitté la conférence au moment où commençait la session des questions réponses avec le public. Cette fois-ci, je voulais voir le cosplay des 10 ans, après avoir reconnu quelques têtes dans le microcosme, à l'entrée, le matin, et qui ont du participer au défilé. Malheureusement, j'ai pu constater que le programme avait une à deux heures de retard, car le quiz du Chaos était toujours sur la scène principale.
J'ai fait une croix sur le défilé car je voulais absolument profiter de la conférence publique d'Akemi Takada, l'illustratrice de renom, qui a été character designer sur les séries cultes des années 80, genre Urusei Yatsura, Creamy Mami et Kimagure Orange Road.
Plus qu'une conférence, l'artiste a préféré montrer comment elle travaillait et a peint devant le public sur des esquisses qu'elle a préparées. Il a d'abord fallu quelques instants, le temps qu'elle se prépare et déballe toutes ses affaires. Une caméra la filmait au dessus de son épaule et permettait de suivre la progression de son travail sur les écrans, en direct.
Elle a d'abord demandé au public de choisir entre deux dessins. Il s'agissait de personnages originaux, qu'elle a esquissés pour un magazine sur les bijoux mais qui ont été retoqués. Parmi ses activités, elle fait dans la conception de bijoux, qu'elle fabrique à la main, pièce par pièce. Nous avons eu l'occasion de voir quelques photos de ses créations pendant la conférence, dont une qui intégrait la baquette magique de Creamy Mami.
En parallèle du premier dessin, elle en a amorcé un deuxième, étant donné qu'il y avait quelques minutes d'attente obligatoires pour laisser sécher la peinture à plusieurs reprises, au cours de l'opération. Le sujet était à choisir parmi ses personnages connus et le public a retenu Madoka Ayukawa, l'héroïne de Kimagure Orange Road, qu'Akemi Takada a croqué cette fois-ci à partir d'une feuille vierge.
Pendant qu'elle travaillait, le public pouvait poser ses questions. L'artiste prenait le temps de s'interrompre pour dire bonjour elle aussi, quand quelqu'un plaçait un "Konnichiwa Takada-San" avant de soumettre sa question.
Elle voulait être mangaka à l'origine mais ses parents l'ont poussée à poursuivre ses études qu'elle a fait dans les arts graphiques et qui la prédestinait au monde de la publicité. Comme beaucoup d'étudiants, elle a fait des petits boulots et fan de la série Gatchaman, elle a réussi à travailler pour la Tatsunoko, où elle a été finalement engagée.
C'est d'ailleurs pendant ces débuts professionnels, qu'elle a subit l'influence de celle qu'elle appelle son maître, à savoir Yoshitaka Amano, le célèbre illustrateur.
Quand on lui a demandé quel personnage, elle a préféré dessiner pendant sa carrière de character designer, elle a tout de suite cité Creamy Mami car contrairement aux autres, c'est une figure complètement originale, issue d'aucun manga.
Lorsqu'elle doit travailler à partir d'un manga, elle s'immerge dans les tomes de l'œuvre pour cerner complètement les personnages. C'est une étape indispensable avant de pouvoir le retranscrire dans un anime. Une bonne communication avec le réalisateur est également importante.
De manière générale, quand elle travaille un personnage, elle a tendance à prendre elle-même, sur son visage, l'émotion qu'elle souhaite donner à son sujet. C'est d'ailleurs pour cela, qu'elle n'aime pas trop en dessiner en public.
Dans la conception, elle apprécie les moments où elle réussit enfin à projeter sur papier ce qu'elle imagine dans sa tête. Elle aime beaucoup aussi voir les gens reconnaître son trait.
L'assemblée a aussi abordé ses projets et notamment si elle avait l'intention de revenir au character design. Là, bonne nouvelle pour ses fans, elle serait carrément en train de travailler sur un titre, même si elle ne peut rien dévoiler. Satisfaite par ce qu'elle fait en ce moment, elle n'a pas de projets personnels à pousser auprès d'éditeur ou autres, dans un proche avenir.
Entre deux questions, Akemi Takada est aussi intervenue pour fournir quelques explications sur les dessins qu'elle traitait en même temps. Au passage, elle a épinglé l'outil informatique, en disant que, contrairement à d'autres illustrateurs, elle préfère plutôt travailler à la peinture pour obtenir un meilleur rendu.
Elle utilise une peinture spéciale qui a l'avantage de ne pas se mélanger entre les différentes couches comme le ferait une banale peinture à eau et qui autorise donc les erreurs. Outre le produit, elle a quelques savants mélanges pour composer les différentes couleurs de peau ou de cheveux qu'elle veut appliquer. La Madoka qu'elle faisait sous nos yeux, avait d'ailleurs une teinte de cheveux inédite selon elle.
Elle commence toujours par travailler sur les contours du visage avant de poursuivre en choisissant ses couleurs en fonction des émotions qu'elle veut transmettre, tout en respectant le personnage original.
En temps normal, elle aurait du laisser ses peintures toute une journée mais là, nous étions en mode accéléré, avec séchage rapide sous les spots. Elle trouvait son dessin de Madoka plutôt moyen par rapport à ce qu'elle pouvait faire chez elle.
Elle a indiqué quelques trucs de sa touche personnelle, qui consiste entre autres à rajouter du rose un peu partout, d'abord sur les contours du visage pour le rendre plus réel, mais également sur le nez, le bout des doigts, les pommettes, les épaules ou encore le cou, pour rendre le résultat plus kawaii - mignon. Enfin, elle ajoute de l'effet avec des petits points de lumière sur les yeux, le nez, la bouche et les cheveux.
Au cours de la conférence, une question anodine a demandé ce que deviendrait le deuxième dessin, celui de Madoka, étant donné que le premier était destiné au salon. A la grande joie du public, Akemi Takada a proposé d'organiser un jan-ken géant contre elle, pour décider quelle personne de la salle pourrait l'avoir.
La conférence s'est donc achevée sur cette session surréaliste où toute l'assistance se tenait debout en face de Mme Takada en train de jouer à pierre-papier-ciseaux. Au fil des tours, les gagnants face à elle restaient debout, tandis que les perdants s'asseyaient. Vu de l'extérieur, étant donné l'enjeu, cela doit paraitre hallucinant que les gens aient joué sans truander en masse et pourtant, on a abouti à deux survivants qui se sont affrontés en duel entre eux à la fin. Le perdant n'a pas été des plus malheureux car il a hérité de l'esquisse inutilisée pendant l'atelier, dessin qu'Akemi Takada s'est empressée de signer.
L'illustratrice a elle-même immortalisé l'événement en prenant une photo du public, au moment où les gens approchaient pour photographier les portraits peints et qui se retrouve sur son blog.
Après la conférence, comme il restait du temps, j'ai bifurqué vers la salle de concert, où je n'étais pas encore allée, pour écouter Kanon Wakeshima, dont nous avions entendues quelques chansons pendant son showcase pour le défilé La Forêt Harajuku. Finalement, elle n'a interprété que quelques titres pendant une prestation qui aura duré une demi-heure.
Après le concert, le salon était déjà bien vidé avec beaucoup de monde qui avait repris le chemin du retour dès l'après-midi et des exposants qui commençaient déjà un peu à ranger. J'ai été en revanche surpris de voir toujours une foule dense devant le stand de ramen vers 18h.
Mon seul regret en quittant le salon a été de ne pas avoir du tout vu Natsuki Takaya. C'est loin d'être la seule invitée que j'ai ratée mais avec Clamp, elle faisait partie des grosses pointures venues cette année, selon moi. Je suis en revanche satisfait d'avoir équilibré ma visite dans son ensemble, entre les différentes activités qui m'intéressaient, sans pour autant avoir eu à cavaler dans tous les sens pour tout couvrir.
Gemini a dit
Le personnage préféré de Akemi Takada est Creamy ? Finalement, cela ne m'étonne pas tant que cela, j'ai toujours qu'elle dégageait une aura incroyable, encore plus que Madoka, et c'est moi-même son design que j'aime le plus, sans que la série soit ma préférée (un peu trop répétitive).
L'année dernière, j'avais fait de nombreuses conférences, aucune cette année et je le regrette. Je me dérouillerai peut-être mieux la prochaine fois.
Deuz a dit
Ha, je ne suis encore jamais allé à aucune convention qui soit et je le regrette d'autant plus lorsque je lis ce compte rendu de conférences vraiment cools (j'aurais trop aimé voir Watanabe). C'est sûr que quand on a pas une thune pour le train et aucun contact sur Paris pour l'hébergement, c'est un peu dur. Je me rattraperais sûrement l'année prochaine (je serais probablement déjà à la capitale pour d'autres raisons lors de la 11ème Japan Expo, une bonne occasion d'en profiter pour y faire enfin un tour). Très bon article ^^
hikaru-san a dit
Ma journée coup de cœur. Entre les conférences d'akemi Takada ( heureux d'avoir vu l'une de mes muses en direct ) et celle de Schinichiro Watanabe ( il a beaucoup balancé), ou la joie et la bonne humeur étaient palpables. Gros bémol à titre personnel, j'étais fortement intéressé par le Geek music show, mais il a été déplacé ou annulé au profit d'un événement Naruto.
Pour les personnes qui voulaient voir et Obtenir une dédicace de Natsuki Takaya, outre la japan-expo, il y avait celle organisée par la fnac le vendredi après-midi, ou j'ai obtenu mon précieux sésame .C'était beaucoup plus simple et moins fatiguant ( je mettrai mon illustration bientôt sur le forum )
mirabelle a dit
Si ça vous intéresse, vous trouverez quelques infos ici aussi: http://www.leblogdelamirabelle.net/illustration/36/japan-expo-welcome-in-gagaland
J'y parle aussi de mangas Shakespeare!