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Japan Expo 2009 - L'édition des dix ans (2/4)

Par le :: Manifestations

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Le premier jour de Japan Expo – la première demi-journée en fait, car les portes ouvrent à midi – est habituellement la plus tranquille. J'en ai profité pour faire le tour des stands et reprendre mes repères, sachant qu'il faut savoir aller rapidement d'un bout à l'autre du salon, quand vous souhaitez enchaîner deux rendez-vous rapprochés.

Sur place, j'ai constaté que le salon s'étendait globalement sur le même espace qu'en 2008, mais l'agencement a été différent, avec quasiment une inversion des places entre la partie culture asiatique & art martiaux et l'aire science fiction & fantasy. C'était beaucoup mieux pour la partie culture, plus homogène et non plus écartelée entre les stands commerciaux d'un côté et le monde associatifs d'autre part.

Les groupes d'arts martiaux pouvaient faire leurs démonstrations et leurs ateliers avec un minimum de visiteurs, qui transitaient des stands boutiques vers la scène principale, l'immense salle pouvant accueillir des milliers de spectateurs.


Arts martiaux


Très bon point également pour la place de la salle de conférence culture, plus ou moins là où étaient les salles de dédicaces l'année dernière. En étant sur le chemin des visiteurs et non plus enfermé dans un coin, elle a du drainer plus de spectateurs. En 2008, j'étais tombé dessus par hasard au bout du troisième jour. Là, à chaque fois que je suis passé devant, les rangés étaient remplis, quelque soit le thème abordé.

Certes, ce n'était peut être pas l'idéal au niveau acoustique pour écouter un mini concert de musique traditionnelle mais les autres bruits parasites étaient assez loin et au moins, vous aviez beaucoup de monde pour découvrir les différentes facettes de l'Asie.

Les fans de maquettes étaient aussi dans le coin, avec un espace enfant non loin et des associations axées sur l'animation et les jeux.


Maquettes


Les salles d'activités avec des jeux sur scène étaient encore plantées au milieu du décor, des salles tantôt désertes, tantôt surpeuplées. D'une année sur l'autre, les critiques pleuvent sur cette formule, sans doute par comparaison avec ce qui peut se faire à d'autres conventions, où les activités prennent le devant de la scène principale.

En cherchant bien, vous avez peut-être pu découvrir des salles vidéo et même un espace pour le karaoke. Ce n'est pas forcément un mal que cela reste discret, étant données les capacités d'accueil.


Salle video


Tout ce qui n'était pas japanimation et culture asiatique a basculé dans le Hall 4. L'ensemble était un peu disparate avec côte à côte de la science fiction, du jeu de rôle grandeur nature, une démonstration de concours de robotique et des jeux de société classiques tels que les échecs ou othello, et des jeux plus intrigants avec des grenouilles, sans oublier les panoplies de cartes style Magic ou Yu-Gi-Oh. 


Othello


J'ai crû y voir moins de stands professionnels que l'année précédente mais au moins, l'endroit faisait moins no mans land qu'en 2008. Le pôle de jeux vidéo juste à côté devait faire venir quelques visiteurs supplémentaires, sans oublier ceux qui se rendaient vers les stands pour les dédicaces et la salle de conférences pour les auteurs.

Cet espace de conférence des auteurs était au bout du Hall, un endroit calme, où vous pouvez respirer même pendant les journées de grande affluence. C'était aussi un endroit tranquille pour les séances de signatures et de dédicaces, et pour prendre en photos les auteurs qui le voulaient bien. Pour les conférences, aucun soucis de bruit parasite ni d'attroupements en masse sur les côtés qui empêche tout le monde de passer.


Benjamin


Au contraire, le problème de la salle de conférence a été plutôt un manque de public, notamment pour les rendez-vous du matin ou en fin de journée. Il fallait vraiment faire la démarche pour aller aux présentations des différents auteurs cette année car vous ne tombiez pas dessus par hasard.

Il s'avère vraiment difficile de trouver le bon équilibre dans les agencements. Nous verrons bien comment les organisateurs s'en sortiront dans les éditions suivantes.

Les autres grandes familles de stands étaient à leur place devenues habituelles, avec d'abord les boutiques à l'entrée principale, sur lesquelles je ne me suis guère attardé. Sur le bord, le Café Manga avait installé son espace de lecture, à peu près au même niveau où était la salle culture l'année dernière.

De l'autre côté, vous trouviez les stands des éditeurs et des médias tels que la chaîne Nolife ou le magazine Animeland. A part Ankama, où la boutique de produits dérivés avait une allure surréaliste de véritable supermarché avec ses gondoles et ses caisses en ligne, les stands des autres éditeurs donnaient moins dans le sensationnel cette année, même Glénat, avec son temple habituel du manga et Kana, avec son Naruto géant.


Naruto Geant


En fait, plusieurs éditeurs ont multiplié les espaces, en consacrant des stands à des séries phares particulières. Vous aviez d'un côté le carré principal qui fonctionnait comme une librairie classique en vous vendant des mangas, et de l'autre, des loges consacrées à Fruits Basket, Vampire Knight, Nana, Naruto ou encore Bamboo Blade, sans oublier des expositions plus succinctes sur des nouveautés comme Letter Bee et j'en passe.


Mirai Nikki

Plusieurs exposants avaient également aménagé une partie de leur surface pour pouvoir organiser leurs propres séances de dédicaces avec leurs auteurs invités, en dehors des salles officielles de la Japan Expo. Le système de tirage au sort pour obtenir les signatures des mangakas les plus prestigieux étant propres à chaque société, cela a provoqué la formation de nouvelles queues au sein de ces lieux déjà bondés. Enfin, c'était surtout vrai pour les journées suivantes.

Le stand Pika était prolongé par un domaine dédié aux titres de Clamp, avec un panneau "20 ans" bien évidence et des effigies de personnages connus dedans et dehors. Il était difficile de le rater.

Espace CLAMP


Un autre espace anniversaire était celui réservé aux 10 ans de Japan Expo avec une rétrospective sur les éditions passées et un rappel des différents événements sur les panneaux conçus pour l'occasion. Des reproductions des dédicaces laissées par les invités japonais étaient affichées dans une seule pièce, qui illustrait ainsi la liste des noms prestigieux qui sont passés dans ce salon, au fil des années.


Dedicaces


Dans un autre genre, les comptoirs de Beez et Bandai étaient situés à mi-chemin des jeux vidéos, avec toute une panoplie d produits à la vente, des DVDs aux maquettes, en passant par les figurines Saint Seiya. Outre des vitrines avec quelques exemplaires habituels exposés, c'est là que vous trouviez une armure du Sagittaire grandeur nature.


Sagittaire

C'est dans le coin, que suis tombé sur une connaissance qui entrait avec la grosse vague des visiteurs de 13h, après avoir attendu quelques temps sous un soleil de plomb, sans avoir pensé à apporter de l'eau avec lui. Il n‘est pas mort déshydraté mais c'était la denrée à ne pas oublier cette année avec la chaleur étouffante omniprésente.

Un temps qui a été capricieux cette année, avec un bel orage diluvien le jeudi soir. J'ai échappé de justesse à la douche forcée, en quittant les lieux un peu avant la fermeture officielle.


Robe


Sur place, les restaurants et les échoppes situés sur le pourtour étaient renforcés par des stands spécialisés dans les ramen ou des produits traditionnels plus de chez nous, comme des crêpes ou les glaces, qui ont du faire un carton. Les queues étaient conséquentes sur les enseignes les plus en vue mais si vous vous repliez sur les lieux les moins fréquentés, style du côté de l'heroic fantasy, vous aviez même aucune attente. Après, bien sûr, il faut accepter de débourser beaucoup plus sur place que si vous aviez fait vos courses à la supérette près de chez vous.

Bar

Un peu en retrait des éditeurs, vous aviez beaucoup de stands consacrés aux vêtements à la japonaise et aux accessoires de mode assortis, avec quelques points de repères tels qu'un panneau jeunes créateurs. J'ai été un peu surpris de tomber au même endroit sur CD Japan, la célèbre boutique japonaise en ligne, même si c'est logique qu'elle ait été cataloguée dans la rubrique J-music, plutôt que manga et animation.


Mode

De l'autre côté de la cour intérieure, où les gens pouvaient fumer ou tout simplement se poser pour prendre l'air ou manger,  les stands fanzines vous attendaient, divers et variés, avec leurs goodies faits maison pour certains. La majorité des exposants étaient maintenant orientée vers le dessin amateur, même si quelques exceptions subsistent, qui officient encore dans l'écriture d'articles d'information.

A la lisière des allées, se situait la Brigade S.O.S., un stand pratique pour retrouver ensuite quelques têtes connues des réseaux Blogchan ou Sama, notamment aux heures des festivités, telle que la tombola. 

Brigade S.O.S.

Juste à côté, se tenait le stand d'une association qui a pour objectif de poursuivre le sempiternel rendez-vous de septembre pour les fanzines et les cosplayers, l'Harajuku, dans le parc de Bercy. Jusqu'alors, la convention en plein air était juxtaposée avec le festival Delcourt mais l'éditeur ne renouvellera pas l'expérience cette année, faute de partenaire libraire sur place..

Si l'entrée était gratuite pour les visiteurs du parc, elle ne l'était pas pour les organisateurs qui devaient louer l'emplacement. L'association s'est montée pour réunir des fonds et leur stand vendait des goodies offertes par les fanzines pour soutenir le projet.

En face, la scène 100% cosplay accueillait les visiteurs déguisés qui pouvait défiler pour mieux se montrer. C'est là aussi qu'ont été annoncé la plupar des résultats des concours officiels de cosplay. Le parterre devant était fortement peuplé de cosplayeurs et de photographes en herbe qui les immortalisaient avec leur appareil.


Scene cosplay

L'après midi du jeudi est vite passée, étant donnée qu'à 15 heures, nous étions conviés à assister aux Japan Awards, une sorte de cérémonie des Césars pour honorer les meilleurs titres parues en France. L'année dernière, la majorité des prix étaient déduits par un vote de professionnels, à l'exception de deux récompenses issues du choix du public.

En 2009, les votes ont été composés à 50% des votes du public et 50% de ceux d'un jury officiel de professionnels, pour chaque prix, à partir d'une sélection dévoilée en février dernier.


Japan Awards

Quelques petits mots au sujet du déroulement de la cérémonie. A l'entrée, les hôtesses ont eu du mal pour retrouver les inscriptions des uns et des autres sur les listes d'invités mais étant donné que la salle de l'amphithéâtre pouvait contenir tout le monde, il n'y a pas trop de soucis de ce côté-là, si ce n'est quelques minutes de flottement pendant l'accueil.

Sur le fond, la cérémonie a le mérite de mettre en lumière les productions de différents éditeurs et pas forcément les plus importants. Je pense notamment à 12bis qui a décroché l'award du meilleur Seinen pour Detroit Metal City. C'est aussi une occasion pour réunir une partie de la profession.

En guise d'ouverture, l'événement a été précédé par un concert de tambours du groupe Wadaiko, qui s'est produit sur la scène culturelle en public, le vendredi.


Tambours


Ensuite, le duo de comiques de service, du Jamel Comedy Club, a tenté d'égayer la remise de prix – avec un essai d'interprétation a capella de Casser la Voix du générique de One Piece - , avec leur lot de blagues, au fur et à mesure que les catégories étaient passées en revue. L'intention était louable mais avec le nombre conséquent de trophées à remettre, il était bien difficile de maintenir l'attention du public, surtout en période de forte chaleur.

Au niveau des résultats, pas de surprise dans les catégories phares avec Fairy Tail pour le meilleur Shonen de l'année et Vampire Knight pour le meilleur Shôjô. Kaze a fait sa moisson avec le meilleur film d'animation, la Traversée du temps et la meilleure série originale, Elfen Lied.

Kaze


La fin s'est faite sur un discours au sujet de la CoFesta, avec un film promotionnel sur ce festival international des loisirs japonais. Vous aviez d'ailleurs un stand à la Japan Expo pour faire de la publicité sur cette manifestation japonaise qui dure de septembre à octobre et qui regroupe en fait plusieurs rendez-vous majeurs, dont le Tokyo Game Show et le Festival International du Film de Tokyo.

Le lendemain, les organisateurs proposaient d'ailleurs une conférence de presse dédiée, avec leurs artistes ambassadeurs dont faisaient partie Kanon Wakeshima, la chanteuse violoncelliste, Michiru ishikawa, le producteur de Ghost in the Shell ou encore Shu Okimoto, le créateur du manga les Gouttes de Dieu.


ConFesta

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 08/07/2009 à 09:18
    yoh a dit

    oh, j'ai raté l'armure du sagittaire ! sacrilège !! faudrait que j'essaye le jeudi l'année prochaine

  2. Le 08/07/2009 à 20:51
    hikaru-san a dit

    Sympa, le compte rendu pour la seule journée que j'ai raté. Ca fait bizarre de voir des allées beaucoup moins bondées ( les files pour la restauration n'ont rien à voir avec celles des jours suivants ).Par contre, il me semble qu'il y a eu une inondation le jeudi, peut-être que je me trompe ?

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