Animint

  Anime & manga

 
 
“Animint traite des dessins animés japonais et du manga. Outre ce blog, le site comporte plusieurs milliers de pages de texte illustré.”

Les anime du printemps 2008 (3/3)

Par le :: Découvertes

series , 2007 , macross , animes

Voici un point sur quelques séries du printemps, maintenant bien entamé.

Je mentionne tout d'abord Macross Frontier, un titre qui marque le vingt cinquième anniversaire de Macross et dont une monture du premier épisode est passée en avant première en décembre 2007. La diffusion complète de la série n'a débuté que depuis avril dernier mais révèle un volet prometteur de la saga, dont le nom a été mis à mal dans le passé par des suites défaillantes telles que Macross II.

L'humanité s'est émancipée de la Terre et envoie d'immenses flottes coloniales à travers l'espace. L'une d'entre elles est Macross Frontier à bord de laquelle, l'élève pilote Alto fait son apprentissage et loin de piloter les fameux avions de chasse transformables, les Valkiries, il se contente de diriger une aile volante dans un show. La colonie est en ébullition avec l'arrivée de la chanteuse de renommée intersidérale, Sheryl, qui vient tenir un concert.

La fête est cependant gâchée par l'invasion d'un groupe d'insectes géants qui pénètrent les lignes de défense et s'immiscent jusqu'au coeur des habitations. Alto se retrouve sur le champ de bataille et contraint de se battre alors qu'il n'a aucune expérience.

Le premier épisode annonçait une série de qualité techniquement avec une animation fluide et de très belles images, le tout servis par une bonne bande originale de Yôkô Kanno. Nous retrouvons également à la supervision  le créateur original de Macross, Shoji Kawamori, même si la réalisation est laissée à Yasuhito Kikuchi. Le scénario ne montre rien d'extraordinaire jusqu'à présent avec un combat maintenant classique contre des monstres inconnus et le parcourt d'un pilote brillant mais tête à claques.

Nous retrouvons surtout de fortes références à l'univers original de Macross à travers l'atmosphère et des concepts, tels que la présence des Zentradi, les géants extra terrestres auxquels l'humanité a été confrontée. Moult détails rappellent la toute première série telles que des reprises de chansons de Minmay  ou bien la tenue désuète des capitaines de vaisseau, à la corsaire.

Real Drive Sennô Chôsashitsu est un autre titre de science fiction orchestré par le fameux studio I.G. en collaboration avec le célébrissime mangaka Masamune Shirow. La maison de production nous octroie une réalisation très gratinée comme à son habitude sur un concept original.

Haru Masamichi est plongeur en apnée et participe aux recherches de son ami, le professeur Kushima. Une catastrophe sans précédent survient pendant l'une des plongées, qui plonge Haru dans un coma de quarante ans. A son réveil, il est devenu un vieillard et le monde a été bouleversé par les nouvelles technologies et l'apparition des androïdes. Il existe notamment le Meta Real Network, un réseau de la réalité virtuelle, où les hommes plongent et peuvent y sombrer comme dans un océan. En rencontrant la jeune Minamoto Aoi, qui lui sert d'aide soignante occasionnelle, Haru redécouvre les joies de la plongée en s'immergeant dans le Metal, un univers où ses infirmités disparaissent et où il peut exploiter ses qualités de plongeur.

Nous sommes loin des histoires rythmées par les combats et les explosions en tout genre et plus proche d'un récit tranche de vie, mais dans un univers futuriste. D'un autre côté, même si nous retrouvons les fameux thèmes de plongée dans les mondes virtuels, les premiers épisodes ne donne pas une note trop philosophique voir trop prise de tête. Le scénario insiste sur les relations humaines, plus que sur l'aspect purement fantastique. C'est particulièrement rafraîchissant.

Une autre production du studio I.G. passe les petits écrans japonais en ce moment. Il s'agit de Tôshôkan Sensô, a.k.a. Library war, la guerre des bibliothèques. L'intrigue reprend le thème éculé dans divers ouvrages avec la censure à l'extrême qui prône la confiscation de livres en masse, dans un régime totalitaire.

Dans Tôshôkan Sensô, l'acte qui instaure une agence capable d'une censure drastique est balancé par un autre qui monte une force armée pour protéger les bibliothèques de l'influence des autorités. Il ne faut pas regarder de trop près ce non sens, qui finit par des combats à l'arme lourde entre les deux factions – les soldats des deux agences gouvernementales se tirent dessus en toute légalité. D'un autre côté la série est une adaptation d'une light novel qui a créé cet univers, avec un brin satirique revendiqué. 

L'intérêt est plutôt ailleurs avec l'itinéraire de la jeune Iku Kasahara qui intègre la force de protection des bibliothèques, un véritable corps d'armée et qui doit faire ses preuves, tout en étant confrontée à des histoires de coeur. C'est joliment conté et bien réalisé mais le postulat de départ donne un univers très bancal.

Je suis encore plus dubitatif devant Crystal Blaze. L'intrigue débute à l'image d'un polar surnaturel avec des cas de jeunes filles disparues et qui sont retrouvées sous forme de statues de verre. Les autorités enquêtent dans le plus grande discrétion sans faire mention de la transformation incroyable des corps. Nous faisons ensuite connaissance des membres d'une agence de détectives, tous plus ou moins frapadingues dont les affaires en cours consistent plus à chercher des animaux échappés qu'autre chose.

Ils sont cependant appelés pour prendre livraison d'un colis, qui n'est autre qu'une jeune femme poursuivie par une organisation impitoyable. La jeune femme présente quelques caractéristiques surhumaines mais affaiblie, elle est recueillie finalement au sein de l'agence qui veuille sur elle.

La qualité technique n'est pas pire que pour une autre série mais le scénario accumule les clichés au niveau des personnages, ce qui forme un panel peu crédible et sans intérêts. Le principal client est un travesti, les voisins du dessus jouent à des jeux sado maso, tandis que le responsable de l'agence passe chaque nuit dans le lit d'une femme différente. Quant aux hommes de main de l'organisation mystérieuse, ce sont uniquement des femmes. L'histoire générale n'est pas forcément inintéressante mais je ne vois pas de personnage charismatique pour porter l'intrigue si ce n'est la jeune femme aux pouvoirs surnaturels.


Macross Frontier


Post Scriptum:

Il me reste encore quelques séries à signaler mais ce sera dans un quatrième billet.

Discuter de ce billet sur le forum - - Laisser un commentaire »

Cet article vous a plu?

Faites-le connaître ou votez pour cet article sur les sites suivants :

  • anime manga aggregator sama
  • Partager sur del.li.cious
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Google

Ajoutez votre commentaire:

Merci de bien vouloir soigner votre orthographe et de proscrire le style SMS.


Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

 

↑ Haut de page