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Anime & manga
Le top five des erreurs d'adaptation
Par Pazu d'Animint le jeudi 25 octobre 2007 20:21 :: Divers
Je ne me cantonne pas à la traduction et m'intéresse à l'adaptation générale, qui couvre un domaine plus large, lettrage y compris, impliquant également une relecture et souvent une personne autre que le traducteur d'origine. Quant aux erreurs, la faute est souvent partagée et elle est même revenue, dans quelques cas, directement à l'équipe éditoriale qui a saboté les travaux des traducteurs et des adaptateurs – tout au moins est-ce la légende que véhiculent certains intéressés dont nous dénigrons les efforts ;).
Le sujet n'est pas non plus de mettre en avant certains doublages pitoyables en opposant la version française à l'interprétation originale en ce qui concerne les anime – le seul exemple de Ken le survivant suffira. Nous aurions pu aussi aborder la question sous une forme plus approfondie et disserter sur l'importance d'une bonne adaptation. Ce qui était recevable comme arguments – style découvrir un bon ouvrage à un nouveau venu, au lieu de lui faire déchiffrer un torchon de gare – l'est moins à présent étant donné la maturité du marché.
Bref, je commence mon top et à la cinquième position, je cite le manga de Maison Ikkoku, première édition. Non pas que la traduction soit mauvaise – bien au contraire – mais le chapitre de la carte postale mystérieuse, où la chute doit se faire sur le contenu de la carte postale, se fait sur une carte postale...blanche. La traduction a juste été oubliée d'être retranscrite mais quelqu'un qui ne connaît pas avant ce détail de l'histoire avant, a du avoir du mal à suivre ce chapitre là.
La quatrième place est occupée par le manga version J'ai Lu de Kimagure Orange Road. Vous pourrez sourciller devant certains détails, voir un ou deux contresens mais le plus gros point noir reste quand même d'avoir pris l'auteur, Izumi Matsumoto, pour une femme. Cela dénote le sérieux apporté au travail...
Dans le même ordre d'idée, Ivan de Fly a également été affublé d'un sexe inconnu, avec un fameux "il/elle" mentionné dans les premiers volumes, alors qu'il n'a rien d'un personnage asexué. Certaines transpositions ont aussi du faire sursauter quelques japonisants débutants, style la particule "ka" interrogatif transmuté en "feu". La réédition Tonkam nous fait grâce de ce genre de plaisanteries.
Autre boulette mémorable, mais plus inattendue, est celle arrivée dans Cowboy Bebop avec le capharnaüm généré par la durée du sommeil cryogénique de Faye. Une faute de frappe, à une étape, le fait passer de cinquante quatre ans en version originale à près de cinq cent quatre ans en version doublée et sous-titrée, tout en ayant une date de réveil en 2048. Bref, une congélation sous François Ier, qui parait suspecte. En plus, il s'avère que ce serait plutôt 2058 que 2048.
La palme revient à la première édition – y en a-t-il eu d'autres ? – de R.G. Veda. L'histoire d'origine n'est certes pas aussi claire que de l'eau de roche mais là, les moments clefs souffrent d'autre chose que d'une simple approximation, notamment la fameuse prophétie, rendue complètement inintelligible.

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Nyx a dit
Ah d'accord, moi qui pensait que les mangaka étaient parfois barrés au niveau des prophéties et tout, en fait c'est juste mal traduit !! :D
Axel Terizaki a dit
Pour Orange Road il manque d'autres exemples je pense, non?
Pazu a dit
Pour Kimagure et Fly, cetains pourront sans doute pondre des articles comme l'exemple de Ken le survivant.