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Anime & manga
Les fins des anime de l'été 2007 (2/2)
Par Pazu d'Animint le mercredi 24 octobre 2007 20:48 :: Découvertes
series , mangas , gundam , gits , gonzo , animes
Commençons tout d'abord avec Heroic Age. Déjà pressenti dès le premier épisode, avec le character design du maintenant célèbre, Hisashi Hirai, l'anime est un pseudo ersatz des nouveaux Gundam, sur la forme. Le fond de l'histoire comporte quelques nuances différentes avec une légende qui régit les lois de l'univers, la présence de combattants surpuissants et une quête en tâche de fond d'un conflit entre deux camps.
Le récit est classique est avec une surenchère dans les combats et un aboutissement dans la quête, et une intrigue qui se dégonfle un peu comme un soufflé vers la fin. L'avant dernier épisode présente un dénouement à la Dragon Quest, qui aurait pu clore la série. Il est cependant suivi d'un épilogue, qui finalement n'est pas plus mal pour compléter intelligemment l'ensemble et finir sur une chute logique et positive. C'est un peu ce qui manque au manga de Dragon Quest pour poursuivre sur cette comparaison.
Seirei no Moribito a une fin construite sur le même modèle, avec un avant dernier épisode, qui clôt l'aventure proprement dite, suivi d'un épilogue pour parfaire la fin. En conclusion, la série est techniquement d'une très grande qualité avec des très beaux paysages et autres éléments, et ce jusqu'à la fin. En revanche, alors qu'il y avait de la matière à l'intrigue, l'histoire traîne vraiment en longueur, avec beaucoup moins d'intensité que d'autres titres, de bien moindre qualité. Non pas que je sois contre les moments de discussions ou même les instants contemplatifs mais je trouve très dommage, qu'après un festival d'animation dans certaines scènes d'action d'anthologie, l'atmosphère retombe toujours à plat. Je n'ai pas cette impression avec les volets Stand Alone Complex de Ghost in the Shell, très semblables graphiquement.
Je poursuis avec Lovely Complex, la comédie romantique mettant en scène la grande Risa avec son improbable amoureux, Otani. Des amateurs du manga ont trouvé l'anime ennuyeux et c'est vrai que les premiers moments passés, les instants comiques deviennent superflus. D'un autre côté, il reste la trame de la romance en continue qui en fait un titre sympa à suivre et la fin, sans surprises, traite de l'avenir des uns et des autres sur un ton un peu plus sérieux. Bref, l'anime ne restera pas dans les annales mais il n'est pas non plus à clouer au pilori.
Pour terminer, je dirai quelques mots sur Bokurano, qui se révèle une bonne surprise par rapport au schéma directeur du début de la série. L'histoire de départ est une succession de combats fait par un robot géant conduit tour à tour par un des enfants qui a eu le malheur de s'inscrire à un jeu vidéo très spécial. Chaque épisode est l'occasion de découvrir la vie et la famille de chaque pilote et cela s'annonce morne et monotone, bien qu'une trame de fond se dessine. Finalement, cette trame de fond et les mystères inhérents prennent une tournure plus intéressante et beaucoup plus captivante que prévue. Ce n'est pas l'anime du siècle mais le studio Gonzo – qui a dit "pour une fois" ? - a sorti une adaptation sympathique.

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