Avant d'entamer la fournée de l'automne 2007, effectuons un petit retour sur les séries de l'été qui se sont achevées pour laisser la place aux nouvelles. Plus qu'un commentaire sur  l'anime en lui-même – je n'ai pas foncièrement changé d'avis depuis mes panoramas précédents – je me concentrerai sur leur fin, voire leur chute. Dans ces conditions, il devient délicat d'éviter tout spoiler dans ce billet, même si j'évite de dévoiler en détail la fin de chacun.

Commençons par Claymore, où la fin est facile à dévoiler car les vingt six épisodes n'aboutissent pas à un dénouement, bien que plusieurs personnages disparaissent et que nous ayons droit à un duel au sommet en guise de final. L'intrigue générale est intéressante mais les derniers épisodes sont beaucoup trop axés sur de sempiternels combats avec des adversaires de plus en plus puissants – c'est d'une extrême pauvreté par rapport aux mystères de l'organisation des Claymore et de ses intrigues. Rajoutez à cela que les images – ambiance oblige – sont toutes tristounettes. Le titre devrait être rapidement passé aux oubliettes à moins qu'un deuxième volet n'arrive rapidement.

Code-E faisait partie des anime attendus mais le résultat est plus que mitigé avec une série qui ne compte que douze épisodes. L'ambiance bon enfant ne permet pas de prendre l'intrigue au sérieux et d'accrocher à ce mélange de romance et de fantastique. Si l'histoire de coeur aboutit, nous restons sur notre faim en ce qui concerne les machinations qui tombent à plat, sans aucunes explications. Finalement, je ne retiendrai que la très jolie chanson de fin, Kimi kara no kiseki.

J'ai une impression moins mitigée pour Mushi Uta. Le thème de départ n'a rien d'attirant avec cette courte histoire d'humains affublés d'insectes compagnons. Je passe sur les points concernant la chasse poursuite, qui aboutit à un combat prévisible au sommet et particulièrement obscur quant à ses tenants et ses aboutissants. La romance est en revanche sympathique et bien menée de bout en bout, sans vous prendre la tête avec moult rebondissements. 

Un autre histoire de romance – si nous pouvons considérer qu'il s'agit de romance tellement le récit part en vrille – est celle de School Days. J'ai rapidement arrêté de suivre le fil de l'intrigue mais comme beaucoup, j'étais curieux de savoir quelle fin serait choisie. Le jeu d'origine est quelque peu connu pour ses options de scénario qui aboutissent à la disparition brutale de l'un ou l'autre des protagonistes. En sautant directement au dernier épisode, je dois avouer que l'anime a fait très fort en fusionnant plusieurs dénouements tragiques à la fois, dans une atmosphère complètement zarbe. Je ne défendrai pas pour autant ce titre qui reste au piètre niveau attendu, tout au moins de ce que j'ai pu en voir, bien qu'il ait une très bonne bande originale.