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Impressions sur les anime du printemps 2007 (2/3)

Par le :: Découvertes

series , mangas , gundam , gonzo , gainax , macross

Tenegen Toppa Gurren Lagann est un anime estampillé Gainax et dans la lignée de Gunbuster 2. Le studio a quand même une touche particulière qui rappelle la marque de fabrique par un je ne sais quoi. L'histoire de départ de Gurren Lagann apparaît comme burlesque mais sans éclat : Le jeune Simon est orphelin et vit sous terre et travaille à forer des galeries souterraines à longueur de journées. Les habitants du village enfoui où il habite, vivent tous dans la crainte du prochain tremblement de terre qui fait écrouler des pants entiers de galeries. Cependant, tout le monde s'accommode de la situation du moment qu'ils peuvent manger à leur faim et personne n'ose s'aventurer ailleurs et encore moins à la surface.

Tout le monde, à l'exception de  Kamina, fort en tête qui rêve de quitter le trou. Un double événement va exaucer son voeux : d'un part, Simon tombe nez à nez avec un robot minuscule et d'autres part, un énorme mecha s'écrase sur le village depuis la surface, avec à ses trousse la jeune Yoko qui lui tire dessus.

L'anime a l'air de véhiculer les clichés des séries de mecha avec un humour bas de gamme : Yoko a une jolie plastique, et une poitrine généreuse et se promène toujours en petite tenue. Kamina est le super héros cool, complètement mégalomane, qui affronte les machines avec son sabre après un grand discours. Quant à Simon, c'est le Shinji de service qui pilote un robot mais se sent tout le temps faible. Quant aux robots, leur design est ridicule, à cent mille lieux des dessins des Gundam modernes. A cela s'ajoutent des tas d'événements pour rendre l'ensemble assez déjanté.

Pourtant, si je suis plutôt hermétique à ce style d'habitude, cette série a du charme avec un côté ubuesque mais pas complètement. Derrière certaines aberrations techniques – mais nous n'en avons rien à faire – se profile une intrigue shônen plus classique, peut être débile mais pas forcément désagréable à suivre.

Bokurano est également une série de mecha mais pas du tout du même style. D'ailleurs le studio Gonzo propose là un titre plus axé fantastique que robot. Le récit débute par une sortie en groupe de quinze adolescents au bord de la mer. Ils décident de pénétrer dans une grotte qu'ils connaissent et découvrent à l'intérieur un étrange bonhomme avec une tonne de matériel informatique. L'homme les invite à tester un nouveau jeu vidéo et à s'inscrire dans son système. Ce qu'ils font. Cependant, aussitôt après, ils se retrouvent tous en train de dormir sur la plage et à leur réveil, ils ne savent pas trop s'il ne s'agit pas d'un rêve.

Le soir même, une créature mécanique géante apparaît dans la baie et ils sont tous appelés à intégrer un autre robot pour abattre le monstre adverse. Ils se prennent au jeu et doivent mettre leurs talents respectifs en exergue. Avec un tel résumé, vous pouvez imaginer une histoire très classique avec une succession de machines adverses qui se succèdent tandis que notre groupe de héros découvre petit à petit tous les secrets de leur robot, en pariant que les missions deviennent de plus en plus difficiles.

Là où le scénario touche le domaine fantastique, c'est déjà dans la configuration des sièges au sein du robot : Il s'agit de chaises diverses et variées en cercle et non pas d'une passerelle de commandement. De plus, les acteurs ignorent s'il s'agit d'un univers virtuel ou pas. Les combats qu'ils mènent provoquent des dégâts considérables et enfin, eux-mêmes ne sortent pas indemnes de ces épreuves. Cela devient morbide dès le deuxième épisode.

Autre série sombre de ce printemps, Kiss Dum Engage Planet ne paie pas de mine lorsque vous voyez les quelques captures d'écran qui circulent. Là aussi, il est question de mecha avec des avions robots à la Macross. Il est cependant surtout question de créatures monstrueuses qui s'attaquent aux humains. Les scénaristes ont amené la chose de façon plus subtile en montrant comment survient la fin du monde tel que nous le connaissons, en nous faisant suivre les événements. D'un simple phénomène de mutation dans l'océan, nous passons à une attaque généralisée dans le monde entier.

Le premier épisode donne une indication sur l'atmosphère noire qui imprègne la série mais fournit un peu moins de données sur comment cela va se poursuivre. Nous sommes dans une histoire catastrophe avec un artefact démoniaque au centre du récit. Par rapport à toutes les scènes auxquelles nous avons droit, je trouve la qualité plutôt bonne et elle se démarque tout au moins d'autres titres.

En qualité moyenne, je pense notamment à Kaze no Stigma. Le titre joue aussi sur une atmosphère assez sombre dans un univers fantastique mais le mélange ne prend pas. En tout cas, pas pour moi. Certaines personnes ont des pouvoirs paranormaux et maîtrisent les éléments dont le feu et le vent. Kazuma, issu de la famille Kannagi qui maîtrise les flammes, a quitté les siens et est devenu un maître du vent, contre toute attente. Son retour en ville coïncide avec le meurtre de plusieurs membres de la famille et les indices le désignent comme étant le coupable.

Dans ce deuxième billet sur les anime du printemps 2007, je terminerai par Seto no Hanayome, un titre complètement loufoque et peut être un peu confidentiel. Le cliché de la sirène qui vit sur la terre ferme pour suivre son époux, c'est une chose. C'en est une autre si vous rajoutez que le père de cette sirène est un yakuza des mers, avec tous ses sous-fifres, et qu'il compte bien veiller sur sa fille et surveiller son gendre. Voilà en deux phrases l'histoire rocambolesque où ce titre nous entraîne.

L'anime s'affiche clairement comme une comédie qui ne se prend pas au sérieux, avec une petite dose de romance qui ne vous déplaira sans doute pas. Peut-être que l'humour deviendra-t-il répétitif à force mais le premier épisode est prometteur avec des petits clins d'oeil amusants aux films nippons des années soixante. Les personnages sont excellents.

Seto no Hanayome

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