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City Hunter - Kinkyû chûkei - Kyôaku han Saeba Ryô no saigo

City Hunter - Kinkyû chûkei - Kyôaku han Saeba Ryô no saigo
 

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Fiche technique

Autres titres シティーハンタースペシャル ~緊急生中継・凶悪犯冴羽・の最期~ (japonais)
Nicky Larson - Flash spécial! Mort du grand criminel Ryô Saeba (français)
City Hunter - Live on Stage (anglais)
FormatTéléfilm
StudioSunrise
GenreSuspense
Période1999
Durée90 min
Interêt global   aidecoeur1.gif
StaffAuteur : Tsukasa Hôjô
Réalisation : Masaharu Okuwaki
Character design : Keiichi Satô

Résumé

Ryô et Kaori deviennent les gardes du corps de Sayaka Asagiri, une présentatrice vedette de la chaîne de télévision, MegaCity. Elle se déclare en danger parce qu'elle a été témoin du meurtre de Jack Douglas, le véritable président de la chaîne. Le meurtrier fait croire que sa victime est toujours à la tête de la chaîne afin de faire main basse sur toute l'entreprise et ses formidables ressources. MegaCity est un véritable complexe audiovisuel dont le siège en forme de pyramide est un bâtiment aussi imposant que celui de la Genom dans Bubblegum Crisis. Les principaux cadres supérieurs de MegaCity se doutent peut-être de quelque chose, mais tous portent une bague particulière, un symbole de la société, qui les rend dociles. En fait ces bagues sont reliées en permanence à un satellite qui localise leurs propriétaires et les surveille. La bague est solidement ancrée sur le doigt de sa victime et la moindre tentative pour l'ôter entraîne l'injection d'un poison dans la main. Pire, si jamais la personne s'aventure en dehors de Tôkyô, le satellite transmet un code à la bague pour qu'elle injecte le poison.

Une telle mésaventure vient d'arriver au manager Kurokawa qui a tenté de s'échapper de Tôkyô avec des documents compromettant pour le nouveau maître de MegaCity. L'assassin n'a eu qu'à attendre que le Shinkasen s'éloigne de la ville pour voir Kurokawa s'effondrer. Le poison provoque les mêmes symptômes qu'une crise cardiaque et le meurtre ne laisse aucune trace suspecte.

Le premier travail de Ryô est de protéger sa cliente des tentatives d'assassinat et notre héros y parvient sans grande difficulté. Le problème devient plus sérieux lorsque la chaîne MegaCity diffuse un reportage truqué à propos de Ryô et en dresse un portrait peu flatteur : il est présenté comme un dangereux criminel qui a enlevé Sayaka et qui continue à rôder dans la ville. Pour parfaire la mise en scène, deux hommes sont froidement exécutés afin de faire endosser leur meurtre à Ryô. La police est rapidement mise en demeure de neutraliser le nouvel ennemi public numéro un et elle met en œuvre un maximum de moyens pour y parvenir. Cette fois-ci, il faut toute l'astuce d'une Saeko Nogami et l'intervention de Falcon pour que tous nos amis sortent sans mal des griffes des forces de l'ordre.

Après ce dernier traquenard, Ryô et sa bande contre attaquent enfin pour investir le siège de MegaCity et démasquer les véritables criminels.

Editions en France

K7 chez Declic Images - Collection complète plus éditée
DVD chez Dybex - Collection complète
DVD chez Declic Images - Collection complète plus éditée
DVD chez Dybex - Collection complète
DVD chez Dybex - Collection complète
Popularité parmi les membres d'Animint
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Commentaire

Dès le début du téléfilm, nous entrons rapidement dans le sujet, avec la mort de Kurokawa, parallèlement aux disputes entre Ryô et Kaori. Nous avons aussi quelques belles images de synthèse pendant ces premières minutes. Notons que c'est la première fois qu'on en utilise pour cette série, mais elles restent discrètes tout en apportant une amélioration esthétique certaine. Sinon, la qualité général de l'animation de ce TV special de City Hunter est hélas moyenne, surtout par rapport à ce que nous avons vu dans Good bye my sweet heart.

Une autre différence par rapport aux téléfilms précédents, provient du générique de début, résolument Hard Rock, voir Heavy Metal, chanté par le groupe Sex Machinegun et collant moyennement avec les images (je m'avance peut-être un peu trop là, qu'en penses-tu? enlève-le sinon et remet ça comme c'était). Le générique de fin reste pour sa part un dérivé du désormais très classique Get Wild. Pour compléter ce panorama musical mitigé, nous n'avons pas noté de musiques remarquables pendant l'histoire.

Quant au récit, il intègre tous les éléments qui caractérisent un épisode de City Hunter : une jolie cliente à protéger des malfaiteurs et des mokkori de Ryô, tout un panel de colères et maladresses de Kaori, des ruses de Saeko, des explosions en vrac et des duels au revolver. Nous retrouvons tous les personnages habituels des téléfilms, même Erika, le plus musclé des travestis de Tôkyô déjà présent dans Goodbye my sweet heart, et surtout une caricature de Tsukasa Hôjô, le mangaka de City Hunter en personne, qui est introduit furtivement pendant une scène de dispute. Cependant, le rôle des amis de l'étalon de Shinjuku dure moins longtemps que dans les productions précédentes, surtout pour Kaori qui reste très en retrait par rapport à son partenaire dans cette aventure, contrairement à son habitude. Sa situation est quand même enviable par rapport à Saeko, qui n'apparaît qu'au bout d'une demi heure, ou de Miki qui ne fait rien d'intéressant dans cette histoire.

A part le renouvellement fort sympathique des pitreries de Ryô et de Kaori, la bonne idée du téléfilm est la campagne de désinformation menée par MegaCity. Néanmoins, le concept n'est pas exploité à fond et nous retombons dans un schéma classique lors de l'assaut du siège de la télévision. Falcon s'occupe du fretin menu, alors que Kaori tombe tête baissée dans la gueule du loup pour mieux s'échapper par la suite, tandis que Ryô affronte des mercenaires entraînés qui lui tendent un piège mais se font avoir. Certes, le scénario ne manque pas de rebondissements puisque le principal adversaire est (encore?) un des fantômes du passé de Ryô et donne lieu a un beau duel final, mais la dernière ligne droite de l'histoire est un peu longue et manque un peu de cohérence pour ceux qui connaissent un peu le passé de Ryô Saeba.

Le dernier point marquant est que Kyôaku han Saeba Ryô no saigo est étonnamment violent pour une adaptation de City Hunter en dessin animé. Nous sommes certes habitués aux explosions en tout genre et à la mort de certains personnages, mais cette fois-ci, le sang coule beaucoup plus que dans n'importe laquelle des adaptations précédentes, que ce soit le film, les OAVs, les séries ou les téléfilms. Le Ryô Saeba de 1999 se rapproche plus du personnage impitoyable, aux mains sales, qui sévit dans les premiers volumes du manga de Hôjô.

Le LD est sorti moins d'un mois après la diffusion du téléfilm et ravira tous les fans de City Hunter, même si le résultat final, notamment la qualité "technique" et le scénario, déçoit par rapport à ce que laissait présager Good bye my sweat heart. En revanche, le seul renouvellement des gags 'mokkori contre massue' ou autre - du genre le beau derrière du héros apparaissant dans un reportage diffusé plusieurs fois par MegaCity; avis aux admiratrices... - risque de ne pas satisfaire les plus exigeants.

Avis des membres d'Animint

Appréciation Générale : 4,0
Animation : 4,0
Graphisme : 4,0
Personnages : 5,0
Histoire : 4,0
Bande son : 4,0

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