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Les anime de l'automne 2011 (2/2)

Par le :: Découvertes

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Voici une deuxième pléiade d'anime pour clore ce chapitre des nouvelles séries de l'automne : Chibi DeviSekai-ichi Hatsukoi 2, Kyôkai Senjô no Horizon, Boku wa Tomodachi ga Sukunai!, Mashiro-Iro Symphony, Kimi to Boku, Tamayura – Hitotose, UN-GO, Guilty Crown, Last Exile - Ginyoku no Fam, Gundam AGE, Persona 4 The Animation et Mirai Nikki.

badChibi Devi

Une nouvelle série à raison d'épisode d'à peine 5 minutes, où une lycéenne hérite d'un bébé diable. C'est tiré du manga éponyme de Hiromu Shinozuka, qui comporte une histoire sensée être comique.

Chibi Devi

bofSekai-ichi Hatsukoi 2

Le récit shônen aï reprend du service avec un deuxième saison, où Ritsu Onodera poursuit son apprentissage dans le monde de l'édition, sous les ordres de Masamune Takano, qui devient de plus en plus entreprenant.

Sekai-ichi Hatsukoi 2

badKyôkai Senjô no Horizon

Mieux connue sous le nom Horizon in the middle of nowhere, la série présente un concept original avec une cité composée de vaisseaux volants, points d'ancrage d'une guerre qui doit décider de l'avenir du monde, rien que ça.

L'anime de Sunrise navigue entre les courses poursuites rocambolesques, les scènes ponctuées de fan service et des explications à la va vite sur les enjeux, avec une tonne de personnages   introduits dès le premier épisode. L'univers tiré d'un roman de fantasy est sans doute très riche et pas dénué d'intérêt mais l'ensemble mis bout à bout devient indigeste.

Kyoukai Senjou no Horizon

okBoku wa Tomodachi ga Sukunai!

Constatant le désert de sa vie sociale, Yozora Mikazuki décide de monter un club de toute pièce pour se faire des amis, au sein du lycée. Le premier membre est Hasegawa Kodaka, un élève transféré récemment. La blondeur de ses cheveux est naturelle mais tout le monde le prend pour un délinquant et chaque geste qu'il fait est interprété comme un acte de vandale, ce qui fait qu'il se retrouve sans ami. A l'opposée, Sena Kashiwazaki, est la coqueluche de l'école avec une meute de fans qui la suit. Cependant, qui dit fan ne dit pas véritable ami, et elle se trouve être la 3ème membre du club.

Quelques scènes font sourire et l'histoire table sur le registre plus romantique que burlesque jusqu'à présent, avec une dose réglementaire de fan service et un bon rythme. D'autres anime qui jouent sur le même registre sont souvent très laborieux mais pas celui-ci a priori.

Boku wa Tomodachi ga Sukunai!

bofMashiro-Iro Symphony

La série joue sur un registre similaire, avec une histoire est tirée d'un visual novel. Shingo Uryû est un élève de l'école Kagamidai, qui a passé un accord avec Yuijo, un établissement huppé de la ville, uniquement réservé aux filles. Désormais, le lycéens et plusieurs de ses camarades participent à une classe test, avec des élèves des deux écoles, filles et garçons.

Cependant, l'arrivée des garçons provoque quelques résistances au sein de Yuijo, où les pensionnaires sont habituées à rester entre filles et dont les équipements manquent de tout pour les garçons, à commencer par les toilettes. Airi Sena, la fille de la principale de Yuijo, est à la tête des récalcitrantes et plombe l'ambiance, alors que d'autres font un effort pour faciliter le mélange. Shingo est d'autant plus mal à l'aise avec l'attitude d'Airi, qu'il a pu faire sa connaissance la veille de la rentrée avec sa petite soeur, Sakuno, et qu'elle avait un comportement beaucoup plus amical.

Le scénario avance à ses grands sabots en construisant un harem autour de Shingo, sans apporter de grosses originalités par rapport aux classiques du genre, en misant à fond sur les bons sentiments et le fan service. Pour les pitreries amusantes, il faudra repasser.

Mashiro-Iro Symphony


okKimi to Boku

Kaname Tsukahara, Shun Matsuoka et les deux jumeaux, Yûta et Yûki Asaba forme un quatuor inséparable depuis le jardin d'enfants jusqu'au lycée, où ils sont désormais ensemble en 2ème année.  Cependant le petit groupe s'élargit, avec la jeune élève de première année, Masaki Sato, qui s'intéresse à Shun et puis le très blond Chizuru Tachibana quia reconnu Yûki comme étant ancien ami.

Tout en restant dans un cadre réaliste, l'anime joue sur les caractères très marqués des protagonistes et des situations improbables, propices aux quiproquos et au ton décalé, en mêlant les souvenirs d'enfance avec les situations d'aujourd'hui. L'ensemble est sympathique mais manque de punch, les personnages étant rarement des foudres de guerre.

Kimi to Boku

okTamayura – Hitotose

La famille Sawari déménage à  Takehara,  qui est la ville natale du père, maintenant décédé. La mère s'est vue proposer de gérer un petit commerce avec l'un des grands parents. Fû Sawatari se retrouve donc à intégrer le lycée dans une autre région, où elle retrouve ses amies d'enfance.

Avant la série, il existe 2 OAVs qui décrivent les premiers pas de dans sa nouvelle vie de lycéenne. Le premier épisode de la saison est un prologue à ces OAVs et un petit bijou inattendu, avec la mémoire du père à travers ses photographies et son appareil photo, tout en introduisant le déménagement, la séparation avec la meilleure amie et le retour aux sources. Il n'est pas question de déchirement ni de drame dans cet anime très tranche de vie, mais cela n'empêche pas quelques temps forts.

La suite reprend là où les OAVs se sont arrêtées, mais elle est malheureusement un ton en dessous, en tombant par moment dans la mièvrerie qui plombe le rythme. D'un autre côté, le scénario parvient à introduire quelques scènes émouvantes ci et là, donc il est difficile de se faire un avis définitif.   

Tamayura – Hitotose


okUN-GO

Shinjurô Yûki est un brillant enquêteur qui intervient sur les scènes de crime, secondé par son acolyte, Inga, une pièce maîtresse dans ses interrogatoire, même si elle est parfois encombrante. Il opère dans un univers, où le Japon a encore les séquelles d'une guerre passée, avec de nouvelles organisations et un contexte politique tendu.

Rinroku Kaisho est un des nouveaux hommes forts du pays, à la tête des médias et d'un fantastique réseau d'information, qu'il utilise pour jouer aussi au détective en public, alors que Shinjurô Yûki reste un homme de l'ombre.

Par rapport à une histoire d'enquêtes classiques, la production du studio Bones se démarque par son aspect désabusé, où la vérité dévoilée par les détectives est immédiatement transformée dans une version arrangeante par le pouvoir en place. Le dénouement des meurtres eux-même suscitent peu d'intérêt pour l'instant, surtout lorsque Inga apporte la solution sur un plateau, grâce à son pouvoir.

UN-GO


okGuilty Crown

L'anime occupe la case Noitamina, la plage nocturne d'anime sur Fuji TV et un des titres de Production I.G., avec Tetsuro Araki (Death Note,  Gungrave, High School of the Dead) à la réalisation. L'histoire se déroule en 2029, dans un Japon moderne, qui panse encore ses plaies après avoir une  pandémie mortelle 10 ans avant, qui a rendu le pays largement tributaire de l'aide internationale. Les conséquences ne se limitent pas à la perte d'autonomie de l'économie japonaise mais aussi aux fondations de sa civilisation : Des mesures draconiennes ont été prises et aujourd'hui encore, des organisations ont le droit de vue ou de morts sur n'importe quel habitant suspecté d'être malade, sans en avoir à référer à qui que ce soit.

Shû Ôma est un lycéen au caractère effacé qui croise la route d'Inori Yuzuriha, qui, sous ses traits d'idole, cache une deuxième identité : Elle est membre d'Undertaker, un groupe de résistants armés qui viennent de voler un échantillon de recherche génétique qui procure des pouvoirs surnaturels  à son détenteur. Alors qu'elle devait livrer la capsule dérobée au chef du groupe, Gai Tsutsugami, Inori transfert son contenu à Shû.

L'introduction du premier épisode montre une ambition réelle, avec une mise en scène digne d'un long métrage, avec des scènes d'action et une jolie chanson. La suite est soignée techniquement, mais, malgré le contexte,  l'histoire parait éculée avec un nième personnage qui décroche un pouvoir surnaturel, contre son gré. Cela ne laisse présager rien de bon, à l'instar d'un Sacred Seven, même si nous restons plusieurs crans au-dessus quand même.

Guilty Crown


excellentLast Exile - Ginyoku no Fam

Fam est une pilote clef des pirates du ciel. A bord de son engin volant très léger, elle assaille ses proies, des vaisseaux largement supérieur en taille et en puissance de feu, mais qui se laissent piéger et sont ensuite immobilisés par les harpons des pirates.

Pendant ce temps, le royaume de Turan, représenté par ses 2 princesses, se prépare à signer un traité de paix avec la fédération d'Ades. Cependant, les forces d'Ades profitent de l'occasion pour lancer justement leur offensive et capturer des princesses. Heureusement, Fam et ses pirates interviennent, officiellement pour s'emparer du vaisseau royal pour leur compte, mais pour ce faire, ils doivent déjouer l'armée d'Ades et par conséquence, sauver les princesses et leur escorte.

L'équipe de Gonzo sur Last Exile a été largement remaniée mais nous retrouvons  quelques noms clefs : Koichi Chigira à la réalisation, Hitomi Kuroishi aux musiques et Range Murata au character design.  Le début est vraiment prometteur, avec tout de suite, une flopée de personnages bien trempés même s'ils sont classiques, et un cadre géopolitique conséquent pour espérer un récit, qui tient la route. En plus, le genre aventures dans un monde rétro, à la Nadia le secret de l'eau bleu, se fait plutôt. Les derniers animes de ce type dont je me souviens, sont Fractale en début d'année, après Fullmetal Alchemist - Brotherhood et Bônen no Xam'd, encore avant.

Last Exile - Ginyoku no Fam


okGundam AGE

A priori, les hommes sont parvenus à établir une paix durable mais un ennemi inconnu lance des raids sur les colonies. Flit Asuno est un  des jeunes rescapés d'une de ces attaques, qui a coûté la vie à sa mère, qui lui a légué les plans du Gundam. Il vit désormais sur Nora, où il participe à la conception du super robot, qui commence à peine la phase de tests lorsque des mechas inconnus surgissent dans la cité.

Sunrise affiche ses ambitions en indiquant que le conflit est parti pour un siècle, et en proposant de suivre au moins 3 générations de combattants, en commençant d'abord par Flit, puis ses enfants et leurs descendants.

Les personnages ont été grandement rajeunis par rapport aux autres séries de la licence Gundam, mais l'essentiel est là, avec les colonies qui rendent l'âme, le héros espiège qui devient le pilote du super robot, et le vaisseau de soutient, sans oublier Haro, la sempiternelle mascotte de service.

Gundam AGE


okPersona 4 The Animation

Yû Narukami quitte Tôkyô pour aller vivre à Inaba, une petite ville rurale, où il doit passer un an chez son oncle Ryotaro Dojima, un inspecteur de police. Ce dernier enquête sur une série de meurtres atroces, qui se produisent pendant les nuits de brouillard.

Pour l'instant, prend ses marque et fait son entrée dans son nouveau lycée, où il se lie d'amitié avec Yosuke Hanamura et Chie Satonaka. Cependant, les événements se précipitent et s'aperçoit qu'il peut basculer de l'autre côté des télévisions, dans un monde parallèle. Finalement, il entraîne Yosuke et Chie avec lui, et dans le nouveau monde, il découvre son pouvoir, celui de manipuler une entité magique, son Persona, bien utile pour combattre les monstres sur place.  

L'anime est l'adaptation du célèbre opus du jeu vidéo sur Playstation 2, dont il suit les premiers développements de l'intrigue. L'atmosphère morbide et le mystère derrière les meurtres sont captivants mais je suis moins fan des couleurs fades et de l'aspect fantastique du récit.

Persona 4

excellentMirai Nikki

Yukiteru Amano a pris l'habitude se couper du monde et d'utiliser son téléphone pour composer son journal intime, où il décrit tout ce qui se passe autour de lui, pendant la journée. Il en vient même à imaginer des amis fictifs, dont un dieu, Deus Ex Machina mais celui-ci interfère avec la réalité : Le  journal intime de Yukiteru enregistre les enregistrements à l'avance et le garçon se retrouve ainsi doté d'un outil qui lui prédit l'avenir et notamment les réponses à ses contrôles de mathématiques. Cependant, ce don du ciel n'est pas innocent : Sans le savoir, Yukiteru s'est inscrit à un jeu mortel.

Le récit de l'anime reprend le scénario du manga, mais il se permet de petites libertés quant à la mise en scène et l'introduction des personnages.  L'adaptation de Mirai Nikki fait partie des blockbusters attendus à l'automne et pour l'instant, elle ne présente que du bon.

Mirai Nikki

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 25/10/2011 à 16:30
    herpyderp a dit

    Rien qu'à regarder les quelques résumés et images des animés, je sens monter en moi l'ennui. Franchement, le spectacle de gens qui foutent rien, font les courses et donnent beaucoup d'importance à des histoires débiles, m'indiffèrent.

    Dire qu'à une époque, les animés racontaient des aventures extraordinaires, des batailles épiques et des quêtes initiatiques... pfff

  2. Le 03/11/2011 à 23:32
    Hikaru-san a dit

    Il y'a quand même La suite de Last Exile pour les aventures extraordinaires et les batailles épiques . Après quelques épisodes, c'est du tout bon.
    J'ai du mal à supporter le caractère du héros de Mirai Nikki, et la structure du récit est classique . Cependant, les personnages secondaires semblent être tous plus fous les uns que les autres .
    Reste également Persona 4 , Gundam AGE ( classique mais efficace ) et Tamayura .

  3. Le 26/04/2015 à 14:27
    zoé a dit

    super j'adore

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