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Les anime de l'automne 2010 (2/3)

Par le :: Découvertes

series , mangas , animes

Je continue l'énumération des nouvelles séries de l'automne, avec Super Robot Taisen OG - The Inspector, Shinryaku! Ika Musume, Tantei Opera Milky Holmes, Motto To Love-ru, Yosuga no Sora, Ore no Imôto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai, Kami no Mizo Shiru Sekai, Soredemo Machi wa Mawatteiru, Otome Yôkai Zakuro, Togainu no Chi et Shinrei Tantei Yakumo.

bofSuper Robot Taisen OG - The Inspector

Voilà un nouveau volet des aventures de l'éminente Excellen Browning et consoeurs, à réserver visiblement aux fans de la licence, notamment à cause du manque de repères pour ceux qui ignorent tout de l'intrigue générale. Le début se vous plonge dans les combats de méchas, avec des manipulations politiques en arrière plan, et un nouvel robot de la mort qui tue, qui pointe le bout de son nez  à la fin du premier épisode.
 

Super robot taisen OG

bof Shinryaku! Ika Musume

Ika Musume quitte les fonds marins souillés par la pollution et s'incruste à la surface, sur la plage, pour la première fois de sa vie. Elle pénètre dans une paillote, en annonçant sa ferme intention de conquérir le monde. Cependant personne ne la prend au sérieux, et elle se retrouve à devoir aider au service, au bout de quelques minutes.

Ika se distingue par sa chevelure où ses mèches se comportent comme autant de tentacules, capable de s'allonger à l'infini et de se transformer en de véritables lances, s'il le faut. Sa morphologie est digne d'une arme ultime mais ses nouvelles employeuses voient en elle, la serveuse idéale, capable de transformer 36 plats en même temps.

L'histoire joue clairement dans le burlesque – sans tomber dans le graveleux jusqu'à maintenant, de manière gentillette, en partant d'une situation ubuesque de départ, alimentée par les différents personnages qui défilent. La nature pieuvre d'Ika ne se limite pas qu'aux tentacules et elle est exploitée à toutes les sauces. Les gags font sourire mais sans plus.
 

Squid girl

badTantei Opera Milky Holmes

Vous pouvez ranger Tantei Opera Milky Holmes dans la rubrique des séries pour petites filles, où à défaut d'avoir des magical girls, vous avez des détectives en herbe, dotées de pouvoirs qui frisent quand même le surnaturel. Quelque part, c'est le pendant au féminin de Clamp School Detectives. Dans le premier épisode, les héroïnes se font rétamées à un test d'aptitude et il leur reste 3 mois pour rectifier le tir, sous peine d'être virées de l'école spécialisées, alors qu'elles étaient considérées comme étant la crème de l'élite et exemptées de cours.

Peut-être qu'en poursuivant, vous tomberez sur des épisodes exceptionnels à la Magical Doremi, mais ce sera sans moi.
 

Tantei Milky Holmes

badMotto to love-ru

La série poursuit la saga To Love-ru, et se situe un an après la première rencontre entre Lala Satalin Deviluke, l'extraterrestre sans pudeur et son hôte forcé, Yûki Rito. L'histoire reprend avec la foule de personnages introduit par la première série et plonge tout de suite le spectateur dans l'atmosphère fan service, qui caractérise la série. En un épisode, vous assistez à une expérience de téléportation, où les personnages finissent à poil en atterrissant sous les jupes des filles, puis à un passage mouvementé dans les bains publics féminins.

Bref, la série est en concurrence frontale avec Sora no Otoshimono Forte.
 

Motto To Love Ru

bofYosuga no Sora

Kasugano et Sora Haruka rejoignent la maison familiale située à la campagne, qui faisait office de cabinet à l'époque, où leur père, médecin, exerçait dans la contrée. Les parents Haruka sont cependant tous les deux décédés et le frère et la sœur subviennent seuls à leurs besoins, tout en poursuivant leur scolarité.  En fait, seul Kasugano se rend au lycée, tandis que Sora, de constitution fragile depuis toujours, reste seule à la maison.

L'anime est tiré d'un eroge et au bout d'un quart d'heure le ton est donné entre cheptel de jolies filles qui s'intéressent de près à Kasugano, tandis que Sora fantasme sur son frère. La série va au-delà du fan service classique, avec non seulement la traditionnelle fille nue dans son bain mais aussi en supplément, une nana qui se caresse sur son lit, en guise d'épilogue, après la fin de l'épisode diffusé.
 

Yosuga no Sora

okOre no Imôto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai

Kyôsuke et Kirino Kôsaka sont un autre couple frère et sœur, mais un peu plus habituel, rythmé par les petits conflits de la vie quotidienne, où chacun vit sa vie.

Un jour, la donne change, quand Kyôsuke découvre le hobby secret de Kirino : une otaku, fan non seulement de manga et d'anime mais aussi d'eroge et autres produits dérivés d'histoires d'amour entre frères et sœurs. Il découvre aussi comment elle réunit les fonds pour assouvir sa passion et acheter la tonne de DVDs, CDs et autres figurines qui ornent son placard secret. En une nuit, Kyôsuke se retrouve enrôler pour tester un certain nombre de jeux.

Le récit explore le monde des animefans, avec le passage obligatoire à Akihabara et un maid café, sans oublier les réunions organisées via des sites communautaires.

Nulle doute que la série Oreimo surfe sur le même thème du brother (ou sister) complex que Yosuga no Sora mais le côté harem est laissé de côté pendant les deux épisodes, en insistant plus sur le côté otake. Le character design est aussi moins typé eroge que pour Yosuga no Sora.
 

Oreimo

okKami no Mizo Shiru Sekai

Les eroge ont décidément le vent en poupe. Quand ils ne sont pas adaptés, ils deviennent le thème central d'une histoire. Keima Katsuragi est un maître dans les dating sims et comptabilise des milliers de conquêtes virtuelles. Il est tellement accroc, qu'il joue même pendant les cours avec sa console portable et il est si fort, qu'il est devenu un expert pour conseiller les autres joueurs qui lui écrivent.

Il se définie comme un dieu mais bien mal lui en prend. Un jour, il clique sur un message qui lui lance une sorte de défi et Elcea de Rux ima, une jolie fille démon lui tombe dessus. Il se retrouve signataire pour le moins contraignant. En pratique, il doit séduire des demoiselles pour remplir les missions qui lui sont assignées, sinon cela lui coûtera la vie.

Le seul hic est que le garçon est un expert dans le virtuel mais pas dans la réalité. La première raison est qu'il ne s'intéresse pas aux filles réelles, loin des personnages idéaux de ses jeux vidéo. Bon gré, mal gré, il se lance dans sa première mission, en constatant que sa cible respecte les critères minimum de sélection. Dans sa tâche, il est aidé par Elcea capable de matérialiser tous les ustensiles dont il a besoin.

Visiblement, chaque épisode est une rencontre avec une nouvelle fille, où Keima Katsuragi met en pratique son expérience en réglant au passage quelques problèmes que connait sa conquête du jour. Étonnamment, dans le premier épisode, l'accent est plus mis sur l'atmosphère romantique que sur le fan service, qui fait son apparition dès de le deuxième chapitre.
 

Kami no Mizo Shiru Sekai

bofSoredemo Machi wa Mawatteiru

Nous restons dans les trips otake, avec cette fois-ci un maid café en guise de sujet principal. Le thème rappelle Kaichô wa Maid-sama, mais l'ambiance est radicalement différente, avec une héroïne balourde qui a pris un temps partiel en tant que maid dans un café. Elle a l'habit mais du tout l'esprit et l'établissement ressemble plus à un bar à l'occidental qu'à un salon de thé raffiné. C'en est au point où la gérante n'a pas du tout de thé en stock, alors que c'est l'ingrédient de base pour un tel commerce.

La série joue sur le registre comique avec des personnages hors du commun, des caractères je m'en foutisme plutôt prononcé. Il y a un côté Zetsubô Sensei dans le premier épisode mais les blagues ne volent pas bien haut jusqu'à présent.
 

Soredemo Machi wa Mawatteiru

okOtome Yôkai Zakuro

Changement d'époque, dans un Japon parallèle du XIXème siècle qui fait coexister les hommes avec les esprits, au point d'avoir un ministère spécial. Les deux groupes vivent séparément mais un projet se monte pour faire vivre ensemble 3 soldats chez des filles esprits renardes, mi-humaines, mi-démons. L'armée convoite la puissance de combat des êtres surnaturels pour son propre compte et espère bien arriver à ses fins via cette expérience.

Kei Agemaki, Ganryû Hanakiri et Riken Yoshinokazura viennent donc prendre leurs quartiers dans une maisonnée peuplée d'être surnaturels. Chacun est pris en charge par une ou plusieurs hôtesses particulières. Kei Agemaki sait jouer de son charme pour séduire les filles mais derrière son masque de beau gosse, il dissimule une réalité moins reluisante : Il a une peur bleue des monstres et perd facilement les pédales devant eux. C'en est au point, où il est obligé de demander l'assistance de Zakuro, son hôtesse attitrée, pour se rendre aux toilettes la nuit. Autant dire, qu'il perd un certain nombre de points aux yeux de Zakuro pendant cette aventure.

Il est difficile de se faire une idée de la portée de l'histoire, avec un début de romance, plein de bons sentiments mais aussi des prémices de combat, où les filles démones se transforment pour faire usage de leur véritable force. Le récit insiste aussi sur le rejet des populations humaines vis-à-vis des esprits, quelques qu'ils soient, bons ou mauvais, ainsi que sur le passé obscur qu'a du connaître Zakuro. Derrière les missions plutôt bateau, il y a visiblement un peu de matière pour une histoire intéressante.
 

Otome Youkai Zakuro

badTogainu no Chi

Nous abandonnons le registre comique – tout au moins au premier degré – pour plonger dans un monde post apocalyptique, avec une société appauvrie, où les droits des individus sont bafoués et des villes en ruines, de véritables jungles urbaines, où le plus fort massacre les plus faibles. Dans ce contexte,  Akira, un combattant à mains nues hors pair, doit participer à une compétition dangereuse, une sorte de jeu de survie.

Le genre est à cent lieux du moe mais cela reste un thème à la mode, avec des personnages ténébreux et une ambiance gothique propice au shônen aï. L'impression de déjà vu est persistante et correspond bien à l'une des scènes caricaturales représentée dans le 2ème épisode de Ore no Imôto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai.
 

 Togainu no Chi

okShinrei Tantei Yakumo

La série présente un certain potentiel. Le schéma semble plutôt classique avec Yakumo Saitô, un étudiant capable de voir les fantômes et Haruka Ozawa, la jolie fille de service qui vient lui demander service. Yakumo a la nonchalance des antihéros et se fait prier pour travailler gracieusement sur l'affaire, des suicides suspects et une amie possédée, après une épreuve de courage en allant visiter un bâtiment désaffecté la nuit.

Le fait d'avoir affaire à des étudiants et non à des lycéens confère un cadre un peu plus mâture, tout en restant dans un milieu scolaire. Le premier épisode a la trame d'un triller, avec un fond fantastique mais aussi une enquête policière plus classique et un assassin traditionnel. Peu ou pas de surprise mais en quelques minutes, une histoire cohérente est racontée, avec en plus quelques extensions sur le passé de l'héroïne. Le couple de détectives est mis en place pour la suite de la série, sur un registre plutôt sérieux, mais sans être ni pesant ni alambiqué.
 

Shinrei Tantei Yakumo

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 19/10/2010 à 00:05
    hikaru-san a dit

    C'est clair que Yosuga no Sora ne présente aucune subtilité dans l'approche du thème abordé, l'auteur y va à fond dés le début ( Vers la fin de l'épisode, j'ai eu la vague impression de voir un hentai ). Quelle est la nature de cette promesse secrète qui lie les personnages? tout cela est bien intriguant... ou pas.

    Sinon, je suis charmé par Zakuro avec ce mélange d'action, comédie et romance qui m'a rappelé Pretear même si le cadre est complétement différent , et frustré par Super Robot Taisen qui a énormément de qualités mais est réservé aux fans.
    Le synopsis de "Ore no Imôto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai" ( faites encore plus long la prochaine fois ) ne laissait rien présager de bon, mais c'est intéressant à suivre même si le problème de fond demeure avec une personne aussi jeune jouant à ce genre de jeu. On a même un début de moral au troisième épisode et une conclusion précoce . Cependant une question subsiste dans mon esprit: Pourquoi n'a t' elle pas demandé tout simplement une petite sœur à ces parents, puisqu'elle les aime tellement ( ca semblait un peu plus logique ). Je vais continuer à suivre ça tranquillement .

    Kami no Mizo Shiru Sekai : je sens que le schéma va se répéter sans cesse et la pirouette scénaristique visant à effacer la mémoire des filles m'a laissé songeur . Je retiens quand même cette phrase du première épisode qui m'a bien fait marrer et c'est tout : " Calm down ! Don't succumb to reality...First , i need to save "

    Togainu no Chi : Pas assez de présence féminine, trop de testostérone, adieu !!!

    Soredemo Machi wa Mawatteiru : Ah c'est déja fini, je m'étais endormi.

    Tantei Opera Milky Holmes et Shinryaku! Ika Musume : Je les montrerai à ma nièce si cela sort en France, aprés un épisode de Dorémi ou Hamtaro

    Shinrei Tantei Yakumo : Intéressant, mais j'ai comme un air de déja vu

    Motto to love-ru : Je lui préfère nettement Sora no Otoshimono Forte , plus drôle , mieux réalisé, et il n'y a pas de pantsu volant.

    Dans cette liste j'ai une préférence pour Zakuro et Ore no Imôto... , mais j'aurai bien aimé comprendre Super Robot Taisen

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