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Les anime de l'été 2010 (1/2)

Par le :: Découvertes

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Juillet marque l'arrivée d'une nouvelle vague d'anime, avec quelques titres attendues, même si ce ne sont pas de gros blockbusters. Je commence ma revue avec Shukufuku no Campanella, The Legend of the Legendary Heroes, Shiki, High School of the Dead, Seitokai Yakuindomo, Mitsudomoe, Amagami SS et Asobi ni Iku yo!.

Shukufuku no Campanella

bof Tiré d'un visual novel d'heroic fantasy, le récit commence avec une pléthore de personnages, ou plutôt de jolies demoiselles entourant un valeureux mais jeune leader, Leceister. Le panel se compose de guerrières diverses, de magiciennes et de mages, sans oublier une jolie automate tombée du ciel, qui appelle le héros, papa, au grand damne des autres filles qui concourent pour obtenir ses bonnes grâces.

Le premier épisode introduit les protagonistes, mais il y en a tellement que de nouveaux visages apparaissent dans le deuxième chapitre, avec un pseudo début d'aventure, qui s'avère bien mièvre jusqu'à présent. Le fan service est soft et gentillet jusqu'à présent. Peut-être le scénario jouera sur un retournement d'atmosphère au moment le moins attendu, mais encore faudra-t-il continuer à suivre la série pour le savoir.

Densetsu no Yûsha no Densetsu

ok La légende des héros légendaires oeuvre aussi Dans l'heroic fantasy, avec des personnages plus adultes que le titre précédent. L'entrée en matière est moins bateau, avec une quête en cours que mènent une guerrière, Ferris, et un magicien, Ryner Lute, qui s'entendent comme chien et chat. Ils ont quitté leur patrie, le royaume de Rolan, pour rechercher les reliques des héros légendaires, qui ont été capables de vaincre les anciens démons. Leur voyage les conduit dans des ruines, suivis par un groupe de jeunes gens, qui les ont pistés depuis Rolan.

En parallèle, le jeune roi de Rolan, Sion Astal, revient à la capitale et est confronté à l'opposition des puissants barons de la noblesse et leurs abus, qu'il ne peut pas encore dénoncer publiquement, faut d'avoir suffisamment de soutien. Son arrivée sur le trône est encore récente et le pays se remet à peine d'une longue période de conflits, qui l'ont rendu exsangue. 

L'épisode de la quête, qui n'aboutit à rien, donne un aspect conformiste à cette enième histoire chevaleresque, adapté d'une série de nouvelles. En revanche, la peinture politique du royaume de Rolan avec les machinations et les rapports de force révèlent une intrigue construite. Le deuxième épisode revient sur le début de l'accession au trône de Sion et révèle une atmosphère complètement tragique et gore, contrairement au premier épisode, cantonné à un registre plus comique. Difficile de dire, vers quelle ambiance, l'histoire va finir par pencher mais disons que le message est de ne pas vous cantonner au tout premier épisode.

Shiki

ok Avec Shiki, nous basculons dans le thriller. Là encore, le premier épisode brouille les pistes avec un gros plan sur l'exubérante Megumi, qui est condamnée à vivre dans un village perdue à la campagne. Elle rêve de s'échapper au plus vite pour poursuivre ses études dans une grande ville et elle en pince pour un de ses voisins, qui était un vrai citadin il y a quelque temps. Celui-ci l'ignore royalement mais elle n'en a que cure.

Pendant ce temps là, quelques personnages âgées sont retrouvées mortes, sans que cela n'attire l'attention des autorités jusque là. Un jour, cependant, Megumi est portée disparue.

La situation est d'emblée invraisemblable avec un énorme château occidental planqué aux abords du village, peuplé quand même d'un millier d'âmes. A part cela, l'investigation qui conduit à s'inquiéter de plus en plus des décès a priori naturels mais inexpliqués est bien menée. Le médecin du village prend un rôle prépondérant au fur et à mesure. Après, le rythme est assez décousu et empêche une montée d'adrénaline crescendo. Il faudra voir aussi le rôle donné à la mystérieuse famille, qui réside au château, en espérant que nous aboutissions à un dénouement correct et non pas à une fin bateau.

High School of the Dead

bien Le folklore japonais regorge de monstres et de séries qui s'en inspirent ou bien il est question de vampires, un thème qui revient souvient à la mode. En revanche, il est plus rare d'avoir des histoires tout droit sorties d'un film d'horreur et dans ce sens, l'adaptation du manga High School of the Dead était attendue, avec son mélange de gore et de plans sensuels.

La situation est simple à exposer, avec un mort vivant qui se présente à la grille du lycée et qui massacre l'un des professeurs, qui se transforme à son tour et s'en va  dévorer élèves et collègues sur son passage. En 2 temps 3 mouvements, le complexe scolaire se transforme en boucherie, où les rares survivants tentent d'échapper à leur anciens camarades.

Dans cette situation, l'experte en arts martiaux tire son épingle du jeu, tandis que d'autres révèlent tout leur potentiel dans l'adversité ou sont tout simplement chanceux. Je dirai que vous avez les ingrédients d'un film d'horreur classique, genre 28 jours plus tard ou Resident Evil, dans une configuration où tout semble mal parti, avec un mal qui sévit déjà l'extérieur et un groupe de rescapés qui ne devrait pas faire long feu avec les moyens du bord.

Seitokai Yakuindomo

bad L'action se déroule aussi dans un lycée mais dans un contexte beaucoup moins dramatique. Takatoshi Tsuda intègre le lycée le plus proche de chez lui, qui était encore l'année d'avant un établissement uniquement réservé aux filles et il est l'un des rares garçons à s'y être inscrit. Dès la rentrée, il se fait remarquer par les membres du conseil des élèves, et notamment par sa présidente, qui fustige son laisser aller vestimentaire.

A l'issue, de la discussion, il se retrouver enrôlé en tant que vice-président du conseil, histoire de représenter la gente masculine au sein des institutions de l'école. Après une brève entrée en matière, le récit se veut déjanté et burlesque, avec des remarques graveleuses qui sortent de la bouche des jeunes filles qui considèrent les garçons que comme des pervers en manque. Les blagues n'accrochent pas et ne comblent pas le manque de ligne directrice, qui va vite nous faire oublier ce titre.

Mitsudomoe

ok Encore une histoire de comédie à l'école, avec en prime des intervenants plus jeunes. Les 3 soeurs terribles débarquent dans la même classe, chacune avec son caractère et des talents différents. L'ainée joue les filles classes mais intrigantes, la cadette est adepte des arts martiaux, tandis que la dernière reste plongée dans ses livres, tout en étant capable de lancer des regards tueurs.

Les sketches ne font pas dans la dentelle et restent plutôt au ras des pâquerettes mais ils passent bien, notamment avec un rythme de récit soutenu. Chaque épisode comporte trois mini-histoires à l'intérieur.

Amagami SS

bien Je poursuis avec Amagami SS, un nouvel anime adapté à partir d'un dating sim, avec un character design original de Kisai Takayama, qui a travaillé sur Kimikiss pure rouge. En fait, la situation et les personnages font plutôt penser à l'univers d'Hatsukoi Limited, avec quand même moins de protagonistes en action.

Le personnage principal, Junichi Tachibana, a connu une histoire malheureuse il y a 2 ans, avec un rendez-vous manqué pendant Noël, le jour traditionnel des sorties entre amoureux au Japon. Sa promise lui a posé un lapin et il ne s'en est jamais remis, vivant quasiment reclus sur lui-même. Cependant, le hasard fait que la coqueluche de toute l'école, Haruka Morishima, le remarque et de fil en aiguille, ils deviennent amis. Le garçon commence même à élaborer des plans pour aller plus loin, même si ses tentatives sont vouées à l'échec.

Plusieurs scènes sont incongrues – telles que le léchage de genou féminin - mais Amagami SS demeure une bonne histoire fleur bleue, avec une flopée de personnages féminins, joliment dessinées. Le scénario se concentre au début, sur les relations de Junichi avec Haruka, mais les autres concurrentes féminines se dévoilent petit à petit. Je doute qu'il y ait de grosses surprises à attendre mais l'ensemble est pour l'instant honnête, avec un approfondissement progressif de la personnalité des protagonistes.

Asobi ni Iku yo!

bof Il est difficile de voir le rapport entre l'arrivée d'une fille chat extraterrestre et les premières scènes de la série, qui transcrivent l'assaut d'un navire par une autre fille en armure mécanisée.  Ce n'est qu'après, que nous revenons à un schéma plus habituel, où la plantureuse créature alien, Eris, débarque dans la vie du jeune homme banal, Kyo. Elle le fait déjà rougir en s'immisçant dans son lit, en petite tenue.

La situation se complique avec l'arrivée de la voisine amie d'enfance et de la prof d'école, qui découvrent l'existence d'Eris. Le scénario se lance ensuite dans  un imbroglio occulte en liant les 2 commères à des groupes externes, l'une avec une organisation secrète et l'autre avec la CIA, qui veut enlever l'extraterrestre. S'ajoute une troisième amie de Kyo, éprise de lui mais qui se voit remettre l'ordre de l'éliminer avec Eris, en tant que tueuse à gage experte.

Alors que tout se met en place, le 2ème épisode arrive et balaie tout le montage, en rendant caduque les relations des uns et des autres. Finalement, en quelques minutes, tout le monde trahie sa hiérarchie pour prendre le parti d'Eris et Kyo, et les intrigues pseudo militaro-politiques des terriens passent à la trappe.
 
Les collègues d'Eris débarquent alors sur la Terre, avec en arrière plan, la présence de leur ennemie, une fille chien. Nous repassons à une image plus proche du monde d'Urusei Yatsura que des histoires sérieuses. Le scénario se joue visiblement des développements archi-classiques et essaye d'introduire des surprises et du pastiche dans la série, en respectant une dose de fan service.
 

Asobi ni Iku yo!

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 03/08/2010 à 01:57
    Dans Comme quoi on peut être à la fois vulgaire et..., il a été dit

    [...] Cependant je n’ai trouvé, à ma grande déception, que des critiques anecdotiques voire carrément négatives. L’humour que j’apprécie tant est-il de si mauvais goût ? Peut-être. Mais quand bien [...]

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