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Anime & manga
Les anime du printemps 2010 (2/3)
Par Pazu d'Animint le samedi 24 avril 2010 14:09 :: Découvertes
2004 , 2006 , series , mangas , gundam , 2007
Avant de poursuivre, je signale que la saison 6 de Major, l'adaptation d'un manga de baseball, a commencé. La série a commencé en novembre 2004 et comptait déjà 129 épisodes l'année dernière, mais ils ne passent pas en continue. Chaque année, nous avons droit qu'à 6 mois de diffusion, puis vous avez 6 mois d'attente avant la prochaine fournée.
Autre retour, celui de Ring ni Kakero 1, dont le premier volet date aussi de 2004. Il s'agit d'une adaptation d'un manga de sport, orienté boxe et dessiné par Masami Kurumada, l'auteur de Saint Seiya. Vous retrouvez d'ailleurs Shingo Araki et Michi Himeno au character design, les mêmes que sur Saint Seiya. La production est plus sporadique que sur Major: La première série comporte à peine 12 épisodes, ainsi que la deuxième, qui date de 2006. Il a fallu donc attendre 4 ans pour avoir ce troisième volet, intitulé Shadow-hen, le chapitre de l'ombre. Les épisodes sont en fait diffusés sur une chaîne de pay-per-view, à raison de 2 par mois et 6 sont au moins prévus en tout pour l'instant.

L'anime de 2007 est un des premiers titres signé par le studio A1 Pictures, qui produit maintenant pas mal de série. La deuxième saison d'Ookiku Furikabutte enchaîne quasiment directement avec la première, sans faire sentir que 3 ans séparent les 2 diffusions. Il y règne la même atmosphère bizarre, avec une impression de shônen aï, sans que cela pour autant le sujet mais le côté efféminé de Mihashi, le lanceur, doit y contribuer, ainsi que la quasi absence de romance habituelle avec la jolie fille de la série. Après, vous avez les ingrédients classiques des shônen, avec les périodes de préparations, puis les matches disputés sur plusieurs épisodes.

Le challenge est difficile parce que l'E.T.U. est en pleine déconfiture, promis à une descente en division inférieure en fin de saison. Tatsumi débarque avec des méthodes peu conventionnelles, loin de faire l'unanimité auprès des joueurs. Il faut dire aussi que l'entraîneur traîne un ancien contentieux avec son club: Il en était le joueur vedette et alors que l'équipe en plaine gloire avait été construite autour de lui, il est parti pour d'autres cieux, en laissant ses coéquipiers en plan.
Le contexte apporte un peu d'originalité par rapport un nouvel ersatz de Captain Tsubasa, mais les ficelles de l'entraîneur restent grosses et le dessin des personnages – nez pointus à l'horizon – ainsi que la mise en scène peuvent vous rebuter. L'animation fait très statique en temps normal et quand des images de synthèse sont insérées, vous vous retrouvez devant un jeu vidéo. Il reste donc à espérer que la progression de l'équipe et les arcanes de Tatsumi suffisent à maintenir le rythme.


Il faut dire que le récit manque cruellement d'objectifs à attendre, une fois le groupe formé et les premiers concerts. Le pseudo but de trouver de nouveaux membres se termine en queue de poisson dès les premiers épisodes. Difficile d'imaginer un sursaut, si cela démarrage déjà sur de mauvaises bases.

Nozomi Kiriya rejoint le clan, vient habiter chez les Tsuzuki et grossir les rangs du harem autour de Takumi, déjà composé de son amie tsundere, Fumino Serizawa et de la petite fille pourrie gâtée, Chise Umenomori. Le schéma présente une configuration archi- classique mais le côté burlesque pressenti dans le premier épisode, est plus modeste par la suite, et les scènes de fan service peu nombreuses. Vous n'avez pas encore de phénomène fantastique et cela reste une petite histoire romantique, sans fracas et sympathique jusqu'à présent.

Rainbow va plus loin en dressant déjà un tableau au début qui laisse présager un dénouement tragique, puis en revenant petit à petit sur les passés des garçons, sans prendre de pince. L'un a perdu toute sa famille pendant la guerre, tandis qu'un autre s'est fait régulièrement violer. Les auteurs affichent un avertissement sur le caractère cru des images, mais celles-ci choquent moins que la cruauté des situations. Comme dans les films d'épouvante, l'horreur suggestive est très efficace. Nous devinons aisément le destin funeste qui attend une jeune fille innocente, sans qu'il ait besoin d'être explicitement montré, par exemple.
Nul doute que Rainbow est l'un des titres à suivre cette saison, avec son atmosphère sombre, son milieu carcéral et ses plans d'évasion, mais le trop plein de malheurs peut aussi rendre l'histoire de moins en moins crédible.

L'anime débute de manière efficace, avec une course poursuite, où nous découvrons les pouvoirs des protagonistes, avant de nous laisser reprendre notre souffle pour analyser l'affaire en cours. La mission a tout du caractère d'une opération des services secrets, avec les considérations géopolitiques derrière. La première mission ne se limite pas à sauver une personne, mais à prendre en compte toutes les données et en déduire que la victime n'est pas forcément votre allié. En clair, le scénario laisse présager autre chose que des combats à coup de super pouvoirs, dans un monde très instable, où les alliances peuvent basculer du jour au lendemain. Dans le lot, c'est la série qui m'a fait la meilleure impression jusqu'à présent.

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hikaru-san a dit
Sympa les smileys, mais lequel désigne l'ennui ou l'envie d'éteindre son écran ( celui pour Mayoi neko overrun ? )
Pour Giant Killing, le héros ressemble plus à un manager à l'anglaise qu'à un entraineur dans sa liberté au niveau de ses choix( D'ailleurs aucun supérieur ne les conteste, chose un peu étrange). La différence n'est pas très importante mais existe réellement.
Dans le lot je retiens principalement Senkô no Night Raid et Rainbow , mais il ne faudrait pas que l'auteur joue trop sur la surenchère d'éléments tragiques comme tu l'as indiqué.
Pazu a dit
J'avais mis les images de smiley que j'avais sous la main pour le forum. Là, j'en ai refait pour rendre l'avis un peu plus explicite.
L'entraineur est remis en question dès le départ par un des membres du conseil d'administration du club, non? Après, c'est une affaire de famille et le président et cie sont allés le chercher pour le faire venir.
hikaru-san a dit
@ Pazu: Au début en effet, le choix est présidentiel. Mais son management n'est pas remis en cause par la suite (je me suis peut-être assoupi devant les épisodes, ca m'arrive souvent en ce moment ).
Je voulais dire qu'il n'y a pas réellement de contre-pouvoir sportif, ce qui sous-entends que la manager a beaucoup de libertés dans ces décisions ( surement pour son passé et ses relations ) . Au passage, si un manageur s'amuse à opérer de cette manière dés le départ, il y' a de quoi mettre l'immense majorité de ses joueurs contre lui ( le choc est un peu trop important ).