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Les 7 choses qui énervent dans un anime

Par le :: Divers

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Le nombre de sorties de nouveautés au Japon reste conséquent mais le vieil adage qui dit que la quantité n'est pas synonyme de qualité est très vrai dans le domaine des anime : L'année 2009 a d'ailleurs été exemplaire en terme de titres qui ne passeront pas à la postérité.

Quand vous visionnez un anime, certains défauts vous font tiquer, surtout lorsqu'ils deviennent récurrents:

1. La montagne qui accouche d'une souris
 
Voilà, depuis des semaines, le marketing fait monter la mayonnaise en faisant miroiter un titre du tonnerre, avec le staff du siècle et une histoire palpitante. Mieux, les premières images sont alléchantes et l'épisode pilote vous en fait voir de toutes les couleurs.

Sauf qu'au final, le titre ne vous accroche pas tant que cela en fait et qu'il se révèle bien poussif. C'est d'autant plus rageant que tous les éléments étaient présents pour aboutir à un résultat de qualité, voir pire, il ne manquait pas grand-chose pour y arriver. Les exemples qui me viennet à l'esprit : Bônen no Xamdou et Macross  Frontier.

2. Le générique qui gâche tout

Dans ce cas là, vous suivez une série sympathique, avec des personnages, un scénario accrocheur et une qualité de réalisation au-dessous du lot. Tout va bien sauf que vous devenez allergique au générique de début, qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Ce n'est pas primordial mais cela biaise beaucoup le jugement que vous pouvez porter sur un titre, dans sa globalité. Je me souviens avoir sauté régulièrement le générique de Tokyo Magnitude 8.0.

3. Le résumé fleuve

Non, je ne pense pas aux épisodes résumés, qui sortent pour combler des périodes d'inactivité, style la semaine du Nouvel An, mais j'ai dans le collimateur les résumés récurrents entre deux épisodes, d'une semaine à l'autre. Pour faire dans l'économie d'échelle, certaines séries sont passées maître dans l'art de la répétition, en insérant jusqu'à cinq bonnes minutes de récapitulatif, avant d'abord l'histoire du jour. C'est flagrant dans Bleach alors que l'intrigue – en supposant que nous puissions en avoir une digne de ce nom - évolue très lentement. Bref, avance rapide obligatoire.

4. Le plan fixe discount

Là, il s'agit plus de la bonne vieille recette où le studio fait l'économie de scènes d'animation en proposant une panacée de long travellings et même de plans fixes. C'était très courant dans les très vieilles séries des années 70 mais la méthode ressurgit plus ou moins dans des anime. Je l'ai retenu pour Kemono no Sôja Erin.

5. La 3D qui ne s'incruste pas

Certains réalisateurs sont des ayatollahs de l'animation traditionnelle en rejetant l'emploi de l'ordinateur, tout au moins pour la partie conception. Ils mettent souvent de l'eau dans leur vin en ce qui concerne les étapes de post production – coloriage, photographie. D'autres, au contraire, utilisent les images de synthèse avec plus ou moins de bonheur.

La plus grande qualité est de le faire sans que cela se voit, mais dans des anime, le rendu est tout le contraire, avec des images en 3D qui contrastent complètement avec les dessins 2D. Dans le lot, je mettrai Tytania.

6. Le harem réglementaire

Saint Seiya a fait le bonheur des parodies avec un format de scénario digne d'un jeu vidéo : Les héros passent les différentes étapes à coup de combats contre le boss du niveau. Un tel schéma est passé de mode mais un autre format est bien plus répandu, celui du harem.

Le protagoniste principal, généralement coincé, se retrouve au milieu de jeunes filles qui n'ont plus d'yeux que pour lui. Le harem est composé de personnages récurrents, avec en générale, une tsundere, une lolita, une ménagère modèle et enfin la fille dont le héros est sensé être amoureux.

Avec un tel schéma, vous êtes sûr d'avoir un épisode réservé à l'arrivée de chaque fille, avant d'espérer un brin de scénario original. Avec des séries en 12 épisodes, l'affaire est donc vite bouclée. Derniers exemples en date : Nogizaka Haruka no himitsu et Nyan Koi. Heureusement, quelques titres, tel que White Album, cassent ce schéma tout tracé, alors qu'ils font dans le harem.

7. On avait oublié de vous dire

Cela arrive généralement dans les séries fleuves ou pour les suites en manque d'inspiration. Alors que le scénario avance bon gré mal gré, il faut introduire un nouveau personnage ou un événement passé, sorti de nulle part.

Les scénaristes inventent souvent un nouveau passé obscure pour leurs personnages, histoire qu'ils renvoient leurs amis de 30 ans qui les ont trahis et dont la rupture a laissé un grave traumatisme. Tout au moins, c'est ce qu'ils racontent au cours une histoire dérivée de la série, où dans cette même série, vous n'entendez jamais parler des personnages en question, ni d'un quelconque problème traumatisant. Pas top pour avoir un minimum de cohérence mais bon, ce n'est pas ce que vous attendez d'un film d'Inu Yasha ou de Naruto.

Certes, ce n'est pas l'exclusivité des anime et les séries américaines, genre Heroes, abusent aussi du concept d'une saison à l'autre : Le même événement passé a de plus en plus de témoins en accumulant les voyages dans le temps sur la même scène.

Les mangas peuvent avoir aussi le même travers : L'histoire de Maison Ikkoku dure déjà chronologiquement depuis plusieurs années, quand Kyoko rencontre enfin Monsieur Ichinose pour la première fois, alors qu'il n'y a que sept chambres et qu'il habite là avec les autres membres de sa famille, que vous voyez tout le temps.

C'est d'un commun que des auteurs comme Mitsuru Adachi s'en amusent dans leur manga. Dans Rough, il intervient dans sa bande dessinée pour changer le statut familial d'Hiroki Nakanishi qui perd sa situation de fils unique pour les besoins du récit. Il se retrouve avoir des frères. Pareil pour régler le cas bancal d'Ami Ninomiya, qui indiquait au début qu'elle ne savait pas skier, alors qu'elle donne des cours de ski à ses camarades quelques tomes plus loin.


les choses qui énervent

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 13/01/2010 à 20:49
    le gritche a dit

    Je crois qu'en tendant vers l'exhaustivité on arriverait à un top 70, et je pense que dans le mien ne fuguerait pas forcément un des points cités ici ;)

  2. Le 13/01/2010 à 21:59
    Tetho a dit

    Et Kara no Kyôkai justifie sa présence à la fin en se classant dans quelle catégorie ? La 1, la 6 ou la 7 ?

  3. Le 13/01/2010 à 22:39
    NiKi a dit

    J'ai envie de mettre Nodame dans le 4.

    C'est vraiment irritant de voir ça dans un anime de premiere classe.

  4. Le 14/01/2010 à 12:19
    Zali L. falcam a dit

    "5. La 3D qui ne s'incruste pas"

    Putain de Blassreiter.

  5. Le 14/01/2010 à 13:32
    jmdesp a dit

    Pour M. Ichinose, son apparition brutale est présentée comme un gag autour du salary man tout le temps absent de chez lui (cf description de Hanae Ichinose sur wikipedia fr, les autres habitants de la maison s'étonnent de le voir et demandent qui il est), similaire à ce que tu décris pour Mitsuru Adachi.

  6. Le 14/01/2010 à 21:15
    hikaru-san a dit

    Décidément c'est un peu à mode ce genre de thématique sur le net .
    Je ferais bien un " les 10 éléments qui rendent le visionnnage de Queen's Blade indispensable " , mais je n'ai pas de blog ( et de temps )
    Concernant Mr Ichinose, il n'a pas une grande importance dans l'histoire, même Shoichiro version canine a un rôle plus important ( Bon, c'est un peu normal vu le passé de Kyoko ).
    D'ailleurs Rumiko Takahashi l'utilise avec une extrême parcimonie dans son récit, il n'est qu'une ombre dans la résidence . Peut-être que ma mémoire me joue des tours,ça doit faire 6 mois que j'ai fini le manga ( il faudrait que je le lise a nouveau, tout de suite même . )

  7. Le 14/01/2010 à 23:18
    Pazu a dit

    @Tetho: A la réflexion, le 1 pour Kara no Kyôkai mais j'ai pris la première image qui me passait sous la main en fait :)

  8. Le 15/01/2010 à 01:30
    Ion_Negatif a dit

    Pour Tokyo Magnitude 8.0, je ne suis pas du même avis. Certes la musique colle pas vraiment a l'ambiance, mais pour le reste, la succession de crayonnés montrant un Tokyo dévasté, en parfaite adéquation avec l'anime, sont du plus bel effet, et rajouteraient presque une part de crédibilité a l'épisode que l'on s'apprete a voir.

    Concernant le reste en revanche, je suis relativement d'accord.

  9. Le 15/01/2010 à 09:00
    Dragonkill a dit

    Un peu pareil que Ion_Negatif(au passage j'adore ton pseudo xD).
    Ce n'est pas que j'ai adoré l'opening de Tokyo Magnitude 8.0, mais je l'ai un peu apprecié : la succession d'images crayonnées est très sympa, et la musique pas trop mal(mais c'est vrai que c'est en décalage avec le sujet de la série, mais ça fait rien, ça le fait aussi si on ne prend pas ca en compte).
    Moi j'aurai plutôt mis TM8.0 dans la catégorie de la 3D moche : je sais pas si vous avez vu le nombre d'incrustation de personnes en 3D en arrière plan pour donner du vivant à la scène, mais c'est horrible, ces moments là m'arrachaient les yeux T_T

    Et Kara no Kyoukai est SUPER, il ne rentre dans aucune de ces catégories ^^bande de vilain garnement =D

  10. Le 15/01/2010 à 21:28
    riri a dit

    et t'as tagué personne pour faire la suite :p

  11. Le 15/01/2010 à 23:35
    Tata a dit

    Pour la question de la 3D moche, l'un des chefs-d'oeuvre du genre est à mon avis Initial D.

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