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Les anime de l'automne 2008 (4/4)

Par le :: Découvertes

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J'aborde la dernière partie de la revue des anime de l'automne 2009 mais en passant rapidement la plupart des titres, étant donné que je n'ai pas gardé les meilleurs pour la fin.

Vous échappez donc à une description détaillée d'Inazuma Eleven, mélange de football et de super pouvoir – quoique dans Captain Tsubasa c'était déjà le cas non? - et de Bihada Ichizoku, a.k.a. au secours Barbie revient qui a le privilège d'être descendu en  flèche par la blogosphère à l'échelle mondiale – à moins que quelqu'un me déniche la critique rare qui encenserait ce titre.

Je n'ai pas grand-chose non plus sur Kemeko DX, série burlesque de science fiction avec l'apparition d'une charmante extraterrestre dissimulée dans une poupée horrible, ni sur deux titres comiques se déroulant dans une école, à savoir Kyô no Go no Ni et Hyakko.

Dans le même genre, Macademi Washoi met en scène des élèves magiciens qui font les quatre cents coups dans leur Académie. La pseudo histoire débute avec la venue d'une fille démon à poil dans les bras de son invocateur, avec qui elle veut se marier. Vous rajoutez à cela divers délires qui partent dans tous les sens et vous avez le ton de la série.

Le premier épisode de KuroshitsujiLe majordome noir – introduit les différents personnages de façon succincte. Le maître du manoir est Ciel Phantomhiv, un garçon borgne de douze ans à la tête d'une grande fortune, qui en fait un acteur important dans le monde des affaires. Il est servi par  Sebastian Michaelis, un majordome calme et d'une efficacité exemplaire, qui compense les insuffisances des autres membres au ordre de la maisonnée. Nous devinons le caractère machiavélique qui règne au sein du manoir quand le premier invité indésirable est éconduit de façon abrupte mais le mystère demeure bien caché. Question de genre ou première histoire trop légère, je n'ai pas eu envie d'en découvrir plus

One Outs est un énième anime sur le baseball : Un batteur professionnel, véritable figure emblématique du championnat japonais, s'octroie un entraînement stakhanoviste à l'étranger, en cherchant toujours le dépassement de soi. Dans un quartier mal famé, des membres de son staff tombent sur une forme de baseball spéciale, le One Outs, spécialement adapté pour les paris d'argent. Ils y découvrent un lanceur hors du commun, qui les ratisse de leurs dollars au passage. L'esprit est plus proche des duels intenses à la Go and Go, que des gentilles histoires à la Adachi.

Gonzo est derrière Kurogane no Linebarrels, une nouvelle série de mécha, avec Hisaishi Harai (Gundam Seed, Heroic Age, Fafner no Azur) au character design. C'est loin d'être une réussite. Certes, les personnages sont légèrement différent niveau dessin pour une fois mais le résultat est plutôt raté et ils sont presque tous laids – je dis "presque" pour laisser le bénéfice du doute à ceux que nous n'avons pas encore vus. L'intrigue est classique avec Koichi Hayase, un garçon qui subit régulièrement des brimades à l'école, qui se trouve par hasard sur l'aire d'atterrissage d'un robot super puissant. Le destin de Koichi  devient lié avec celui du robot, dont il devient le pilote.

Les scénaristes ont conçu un héros vraiment pathétique, tellement il est imbu de lui-même. Si la série continue vraiment sur cette lancée, vous aurez sans doute des parties de franche rigolade en prenant le scénario au dixième degré, mais à mon avis, il y a d'autres anime plus potables à suivre en priorité.

Ef - a tales of melodies fait partie des titres que vous pouvez suivre. Nous retrouvons l'univers d'ef – a tale of memories avec la même équipe du studio Shaft aux commandes. Les histoires de romance se chevauchent, avec des sauts dans le passé ou le futur qui vous font perdre le fil de l'intrigue, mais l'ensemble reste agréable à suivre, avec un juste milieu entre un récit suffisamment approfondi et un rythme pas trop lent.

Hakushaku to Yôsei, a.k.a. Earl and Fairy, nous rend plus circonspects. Le départ de l'intrigue est intéressant, avec une histoire qui se déroule dans l'Angleterre du XIXème siécle, où Lydia Carlon exerce la noble fonction de docteur ès contes de fée. Considérée comme une excentrique par ses voisins, elle a le pouvoir de discerner les êtres magiques qui pullulent au quotidien mais qu'elle seule peut voir. Elle rencontre Edgar, qui fait appel à ses services : Il se dit être le descendant du lord légendaire qui régnait sur le domaine royale des contes de fée. Il a besoin d'elle pour retrouver le symbole de sa noblesse.

Le concept est attrayant et bien servi par des personnages sympathiques, avec un semblant de romance entre Lydia et Edgar, dont nous ignorons s'il est vraiment noble ou simple aventurier. D'un autre côté, le rythme reste plutôt lent avec une histoire qui a du mal à se décanter, avec de nombreuses scènes un peu nunuches.

 Il est également difficile de se forger une opinion sur Môryô no Hako. L'atmosphère glauque se sent dès le commencement, avec la tête d'une fille placée dans une boîte mais qui parait toujours vivante. Nous basculons dans le monde des années 50, dans la campagne japonaise reculée. Je ne suis pas fana du character design d'Asato Nishida, lui-même dérivé de celui de Clamp, mais je reconnais que la série de Madhouse est de très bonne qualité au niveau technique. L'animation surprend agréablement et les dessins fourmillent de détails, qui vous plongent tout à fait dans l'univers du passé.

Le scénario relate d'abord la rencontre de deux jeunes filles qui projettent de fuguer mais lorsque qu'elles s'apprêtent à prendre le train pour s'enfuir, c'est le drame. L'une d'entre elles est happée par la locomotive. L'inspecteur Shutaro Kiba, de la police de Tôkyô est sur les lieux par hasard et apporte son aide au policier en faction, complètement dépassé. Rapidement, la situation devient plus complexe qu'elle n'en a l'air.

L'intrigue est bien construite mais la réalisation est difficile à suivre, avec des successions de flash-back d'un jour sur l'autre, qui laissent dubitatif sur les tenants et les aboutissants. Cela fait craindre une figure de style pour cacher une histoire plus creuse qu'elle ne le laissait le présager.

Je conclurai cet article  avec Kurozuka. Le début fait penser à du Mugen no Jûnin ou encore à du Ninja Scroll, avec des samouraïs qui s'écharpent  dans des forêts montagneuses. L'histoire se rapproche ensuite d'un Higlander classique, avec des êtres immortels qui traversent les âges pour finalement arriver à un futur post apocalyptique, où ils retrouvent les descendants de leurs poursuivants. La mise en scène est efficace avec son lot de combats et de massacres. C'est violent mais bien fait, avec un regain d'intérêt en passant de l'univers ancestral du XIIème siècle à un monde moderne, avec en trame de fond l'étrange perception du temps qui passe, par les immortels.
 

Earl and Fairy

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