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Impressions sur les anime de l'automne 2007 (3/3)

Par le :: Découvertes

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Je continue à égrener les anime sortis cette automne avant d'arriver en hiver.

Quelques titres sont des suites d'histoires déjà éprouvées. Vous avez ainsi la troisième série de Taiho Shichauzo – aka coéquipières de choc sous nos tropiques – dont la saison s'intitule Full Throttle. Dès le début, le scénario part d'une intrigue qui va au-delà d'une simple histoire qui ne dure qu'un seul épisode.

Miyuki Kobayakawa a suivi un stage aux Etats Unis tandis que Natsumi Tsujimoto a perfectionné ses techniques de combat chez les commandos militaires. Dans son vol de retour Miyuki est assise à côté d'un charmant petit garçon qui voyage seul. A l'arrivée, des hommes en noir tente d'enlever l'enfant et Miyuki a juste le temps de s'engouffrer avec lui dans un véhicule pour tenter d'échapper aux kidnappeurs.

Le character design est dans la moyenne des opus télévisés précédent donc toujours très loin de celui des OAVs. Les fans doivent être ravis de voir que le concept continue alors que le manga d'origine date de près de vingt ans (1989-1991). Je doute que l'anime puisse intéresser les nouveaux venus.

Parmi les autres reprises, voici le second volet de Shakugan no Shana. En avril dernier, le studio J.C. Staff a produit un film qui reprend la première rencontre de Yûji Sakai avec la Flame Haze, Shana. C'est une bonne introduction à visionner si vous ignorez tout de la première série. La seconde saison rentre directement dans le sujet avec une journée étrange.

En effet, dans le premier épisode, Yûji a une impression de déjà-vu et il s'aperçoit qu'il revit des événements de son passé. Pire, un ennemi qu'il croyait mort ressurgit devant lui et Shana. A sa grande surprise, il est le seul à remarquer ces incohérences et même Shana ne réagit pas outre mesure.

Cette deuxième série démarre bien mais dès les épisodes suivants, le côté surnaturel est laissé de côté au profit d'une histoire de shôjô bas de gamme, qui traîne en longueur. Là, je pense que les fans doivent être déçus et il y a d'autres titres plus intéressant à suivre maintenant, si vous souhaitez regarder des histoires de romance.

Suteki Tantei Labyrinth fait également dans le fantastique dans un monde remodelé : La ville de Tôkyô a subit un terrible tremblement de terre qui n'a laissé derrière lui que des ruines. La cité a perdu la plupart de ses habitants, qui, s'ils ont survécu, ont déménagé ailleurs et c'est désormais un endroit malfamé. Une série de crimes mystérieux déboussole la police, qui reçoit l'aide d'un adolescent, Mayuki Hyuga, qui vit dans un manoir isolé et qui a le pouvoir  de deviner la vérité.

Le concept n'est pas forcément plus mauvais qu'un autre mais le ton gentillet de la série ne colle pas à l'intrigue proprement dite. Le premier épisode est une escapade de lycéens dans une vieille maison, qui fait peur. Cela n'incite pas à voir la suite.

Dans un tout autre genre, Bamboo Blade est un anime sur le kendo. Là, l'ambiance est débridée à bon escient avec des personnages farfelus. Toraji Ishida est professeur de kendo au lycée, qui n'a plus qu'une seule membre assidue, avec le départ des élèves féminines de dernière année. Il a fait un pari avec le professeur d'une autre école, qui lui a promis une année gratuite de restaurant si son équipe féminine battant la sienne. Ishida doit donc monter son équipe en catastrophe même si des talents inattendus sommeillent au lycée.

Je doute que vous appreniez énormément de choses sur le kendo mais la série est plaisante à suivre mais il faut aimer un tant soit peu les dérives burlesques. L'atmosphère est beaucoup plus axée sur les bons sentiments – avec sans doute des arrières pensées de fan service - que sur la compétition à tout prix des shônen de sport habituels.

Quant à Kimikiss pure rouge, je suis un peu étonné par l'engouement qu'elle suscite chez certains tout en reconnaissant qu'elle ne mérite pas d'être descendue en  flèche. C'est une romance entre lycéens.

Le jeune Kôichi Sanada a la surprise de voir arriver chez lui son amie d'enfance, Mao Mizusawa, pourtant partie en France et qui revient au Japon pour y passer sa dernière année de lycée. Les parents étant restés à l'étranger, il est convenu que Mao dorme chez les Sanada. Avec Kazuki Aihara, qui est dans la même classe que Kôichi, les trois amis reforment leur trio d'enfance, Mao étant d'un an plus âgée que les deux garçons. La rentrée au printemps est aussi le temps des amours. Koîchi s'intéresse à sa camarade, Yumi Hoshino, tandis que Kazuki se fait approcher par Eriko Futami, l'élève surdouée de l'école. Quant à Mao, elle a du mal à nouer des relations fructueuses avec les autres élèves de troisième année, obnubilés par les examens de terminale. Elle s'intéresse en revanche à un garçon taciturne, qui a un autre objectif que de passer les examens habituels.

Franchement, les personnages vus dans l'anime ne m'intéresse pas des masses et le rythme de la narration me parait morne. Sur le papier, c'est moins cucul la praline que la série MySelf ;Yourself, mais je préfère encore cette dernière.


Shana


Post Scriptum:

Je n'en ai pas fini avec la saison automnale 2007 et je ferai au moins un quatrième billet dessus.

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 18/11/2007 à 03:10
    Axel Terizaki a dit

    Ce qui est réellement intéressant avec Kimikiss surtout, c'est les réactions des personnages assez crédibles (il y a la joueuse de foot aussi) et le fait que l'ont suit trois histoires différentes.

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