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Anime & manga
Vous avez dit Adachi?
Par Pazu d'Animint le vendredi 11 novembre 2005 10:28 :: Manga
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Je suis surpris par les réponses du sondage à propos des mangas de Mitsuru Adachi parus en français. Plus de soixante pourcents des sondés disent ne connaître aucun des titres cités.
Pourtant, comme Tsuksa Hôjô, le mangaka de City Hunter et de Cat s Eye, Adachi a vu une floppée de ses oeuvres être adaptées en dessins animés et ces dessins animés ont été diffusés en France, que ce soit Touch (Théo ou la batte de la victoire), Hi Atari Tyoko (Une vie nouvelle) ou encore Miyuki (Tommy et Magalie). Certes, cela remonte à dix ans maintenant et les "jeunes" générations ne connaissent pas forcément, bien que ces titres soient disponibles en DVDs pour la plupart. Par comparasion avec leurs adaptations en anime, les mangas éponymes sont sortis en France depuis peu mais nous avons maintenant pas mal de titres à notre disposition en version française.
A la première approche, le dessin des personnages peut sembler rébarbatif avec leurs oreilles en forme d’anse d’amphore, si caractéristiques de l’auteur. Le réflexe de rejet est similaire à celui que vous pouvez avoir en découvrant les personnages avec leur nez pointus dans Escaflowne, ou les dessins de One Piece ou Shin-chan. En s’intéressant à l’histoire, nous trouvons nos repères et nous sommes rapidement séduits.
Nous pourrions reprocher à Adachi des histoires qui se répètent, qui tournent toujours autour du sport en tant que bon auteur de shônen, avec des personnages récurrents aussi bien dans rôles principaux que secondaires. Au-delà ce trait, l’auteur a une aisance dans la narration et les effets, alors que l’intrigue reste quasiment banale. Il a bâti sa renommée sur des mangas traitant à la fois de base-ball et d’amour au lycée, mais sa production est suffisamment prolifique pour qu’il aborde d’autres sujets en composant de véritables petits bijoux, que sont par exemple ses histoires courtes (Short Program) ou une histoire comme Niji-iro tohgarashi.

Ce dernier titre relate les aventures d’une famille recomposée à l’ère Edo, sur fond d’intrigue politique et de combat au sabre. Son originalité est que tout ceci se passe dans un monde parallèle, qui n’est pas forcément au Moyen Âge et cela nous vaut une foule d’anachronismes, un peu l’instar d’Astérix et d’Obélix, au temps de la meilleur époque de collaboration entre Uderzo et Goscinny. Comme dans la quasi-totalité de ses mangas, Adachi insère de nombreux clins d’œil à sa profession et à sa personne, jouant avec le lecteur de la même façon que Tex Avery pouvait jouer avec le spectateur en rappelant pleinement qu’il est dans une fiction.
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k rim a dit
tro cool