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“Un podcast de décembre 2006”

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Transcription

Bonjour, c'est Pazu, pour un nouveau dossier anime manga. Aujourd'hui, il sera question des productions du studio Gainax.

Au même titre que la Toei Animation, IG Production ou le studio Ghibli, les réalisations de la Gainax ont marqué le paysage de l'animation japonaise, en vingt ans d'existence du studio.

La structure avec le nom officiel de Gainax nait en décembre 1984 mais le groupe de personnes à son origine était déjà formé depuis le début des années quatre vingt.

A l'époque, Hideaki Anno et Hiroyuki Yamaga sont des étudiants à l'université des arts d'Osaka, à qui on demande de réaliser le clip d'animation d'ouverture pour une grande convention de science fiction à Osaka, la Daicon III, en 1981. Il s'agit là de leur premier projet d'animation et en deux mois, avec l'aide de beaucoup de leurs camarades, dont Takama Akai, ils arrivent à un résultat prometteur même si techniquement ils sont encore très limités.

Le dessin animé de quelques minutes narre les aventures d'une écolière qui doit affronter des robots pour arroser un radis blanc. Le mot Daicon est la contraction de Dai Convention, c'est-à-dire Grande Convention mais il signifie également radis blanc en japonais. La sortie de ce premier clip est l'acte fondateur du groupe Daicon Film, qu'ils forment désormais et qui continuera à faire des courts métrages, que ce soit en prise de vue réelle ou en dessin animé, entre 1981 et 1985.

Sans doute motivés par leur succès avec leur premier film, les membres de Daicon Film embrassent des carrières dans l'industrie de l'animation. Anno, Akai et Yamaga se retrouvent en 1982, à travailler tous les trois sur Macross mais dans des domaines différents : Anno s'intéressent aux dessins des robots, tandis qu'Akai travaille sur le personnages et que Yamaga s'initie à la réalisation. Sur ce projet, ils nouent des liens avec d'autres débutants, dont Yoshiyuki Sadamoto et Mahiro Maeda.

En 1983, ils décident tous de s'associer pour réaliser le dessin animé d'ouverture de la Daicon IV, une nouvelle édition de la convention japonaise de science fiction. Ils reprennent le thème de leur premier clip, en remettant en avant leur radis blanc mais la petite fille est devenue une très jolie jeune femme et cette fois-ci, la qualité est au rendu vous. Le niveau technique est d'ailleurs époustouflant. Ils multiplient les références aux personnages de la science fiction dans les scènes et font tout bouger dans tous les sens, sans arrêt. Pour composer la bande son l'équipe a choisi la chanson Twilight du groupe Electric Light Orchestra et les scènes suivent parfaitement le rythme de la musique, que vous entendez actuellement.

La notoriété de leur clip dépasse largement le cadre de la convention et ils se font un nom dans le milieu de l'animation, séduisant des acteurs majeurs du secteur, dont Bandai qui les appuie pour produire leur premier long métrage les ailes d'Honneamise.

Autant vous dire que l'opening de la Daicon IV est devenu l'un des courts métrages les plus connus de l'animation japonaise mais d'un autre côté, vous aurez bien du mal à en trouver une version dans le commerce. En effet, aucun accord n'a jamais été signé avec le groupe Electric Light Orchestra pour autoriser l'utilisation de leur chanson.

Le film les ailes d'Honneamise est l'un des projets les plus ambitieux au Japon, avec un budget de 800 millions de yens confiés à une équipe certes talentueuse mais quand même novice. Un film comme Ghost in the Shell, sept ans plus tard aura à peine la moitié de cette manne.

La réalisation est confiée à Hiroyuki Yamada, le plus expérimenté du groupe dans ce domaine. Le film relate la saga de la conquête de l'espace dans un monde parallèle, avec une ambiance similaire à celle du long métrage, l'étoffe des héros, de Philip Kaufman qui relate, lui, les débuts de la conquête spatiale américaine à la fin des années 50. Les ailes d'Honneamise se situe également à cette époque mais dans un univers fort différent, avec d'autres moeurs, d'autres religions et d'autres ustensiles de la vie de tous les jours.

Nous suivons le parcours de Shirotsugh Lhadatt, un aviateur qui a raté son entrée dans l'aéronavale et qui a intégré l'équipe des potentiels spationautes. Sa vie quotidienne se résume à vivoter tranquillement entre deux beuveries et à survivre aux diverses expériences au sol. Sa rencontre avec la modeste Lequnni bouleverse sa vie et lui fait prendre conscience de la portée du projet spatial, auquel il adhère désormais. Il se présente comme volontaire pour être le premier homme dans l'espace.

Le film est superbe sur tous les plans, que ce soit les dessins, l'animation, l'histoire ou même la musique, composée par Ryuchi Sakamoto, l'auteur des bandes originales du dernier empereur, Talon Aiguilles ou encore Little Buddha. Le film a un succès d'estime et est classé quatrième de l'Anime Grand Prix, derrière Maison Ikkoku, Akai Koudan Zillion et Saint Seiya. Cependant, le film est un échec commercial total mais s'il laisse le studio exsangue financièrement, cela ne signe pas pour autant son arrêt. Avant de poursuivre, je vous propose d'écouter un extrait de la bande originale d'Honneamise no Tsubasa.

...Extrait des ailes d'Honneamise...

En 1988, le studio Gainax travaille sur Top o nerae Gunbuster, une série de six OAVs de science fiction. Les humains affrontent des insectes géants venus du fin fond de la galaxie pur tout anéantir sur leur passage. Vue ainsi, c'est une sorte de Starship Trooper. Noriko Takaya l'héroïne, débute en tant que simple pilote aspirant sur Terre avant de se retrouver sur le front dans l'espace, aux commandes de Gunbuster, une formidable machine de guerre. Hideaki Hanno est à la réalisation cette fois-ci.

Dans cette production, l'équipe de la Gainax s'est associée avec Haruhiko Mikimoto, character designer à succès de Macross et de Megazone 23 par exemple. Mikimoto s'occupe du character design original, qui est repris ensuite par Yoshiyuki Sadamoto dans les animations.

Si le premier épisode frôle le ridicule avec des robots qui font des pompes, la suite nous plonge dans une atmosphère poignante, qui fait tout l'intérêt de ce titre. Les héros ne gagnent rien de leurs victoires sur l'ennemi. Ils ne font que survivre jusqu'à l'échéance de leur prochain combat, avec l'impression amère de ne pas profiter de leur vie.

Les scénaristes tiennent compte des distorsions temporelles des voyages spatiaux des vitesses subluminiques. En effet, à force d'aller dans l'espace à des vitesses proches de celle de la lumière, il se produit des décalages temporels entre eux et les terriens. Noriko voit ainsi ses amies, restées sur Terre, vieillir de plusieurs années à chaque fois qu'elle revient de ses missions, des missions qui lui semblent pourtant très courtes. De quoi alimenter sa solitude. L'ensemble s'achève sur un épisode en noir et blanc, qui accentue cette ambiance poignante. Pour finir, voici le poème symphonique de Gunbuster qui vous donnera une petite idée de cette atmosphère.

...Extrait de Gunbuster...

Gunbuster a servi à renflouer les caisses du studio mais il faudra attendre le succès de Fushigi no umi no Nadia en 1989 pour atteindre une situation financière moins chaotique. L'anime rafle l'Anime Grand prix de la saison.

Fushigi no umi no Nadia, c'est-à-dire Nadia le secret de l'eau bleu, est une grande fresque dans un monde à la Jules Vernes. Les auteurs s'inspirent librement des machines volantes, du Nautilus et des bouts de l'île mystérieuse, tout en rajoutant d'autres références, tels que le mystérieux peuple des Atlantes. Il y a encore bien d'autres éléments mais cela reviendrait à dévoiler trop de choses à ceux qui n'auraient pas encore vu cette excellente série.

L'histoire commence par la rencontre d'une jeune trapéziste, Nadia, avec Jean, un inventeur génial, venu sur Paris pendant l'exposition universelle de 1889. La jeune fille porte un bijou, une pierre bleue, qui suscite la convoitise de l'extravagante Gladys, servie par ses deux hommes de mains, Sanson et Hanson. Le premier épisode est un ensemble de courses poursuites bien loin de la tournure que prend finalement la série, plus axée autour de multiples mystères et de mondes inconnus.

Dans le staff, nous retrouvons Hidéaki Anno à la réalisation et Yoshiyuki Sadamoto au character design. Les musiques sont de Shiro Sagisu qui a travaillé sur Kimagure Orange Road, Macross 2, Megazone 23 ou encore plus récemment, sur Bleach. Le générique de début est chanté par Miho Morikawa et il s'intitule Blue Water. Le voici dans son format télé.

...Extrait de Nadia...

En 1991, une pâle compilation de la série Nadia sort sur les écrans sous la forme d'un film sur lequel je ne m'attarderais point. Parlons plutôt d'Otaku no Video, deux OAvs qui pastiche le monde des anime fans en mettant en avant l'histoire d'un jeune homme qui s'investit corps et âme dans un club d'otakus.

Le thème est maintenant assez classique avec par exemple la série Genshiken de 2004 qui traite du même sujet. En revanche, c'était très originale à l'époque, avec notamment des coupures dans l'anime avec un documentaire monté de toutes pièces, avec de fausses interviews de personnages bien réels. Un travail délirant qui marque encore une fois le coup de patte Gainax.

Ce n'est qu'en 1995 que le studio refait surface, après quatre années de mise en sommeil, suite à divers problèmes soit d'ordre fiscal, soit d'ordre plus personnel pour certains de ses membres dont Anno. Celui-ci revient avec le projet qui marque l'âge d'or de la Gainax : Neon Genesis Evangelion.

La série remporte un immense succès – elle occupe la première place de l'Anime Grand prix deux années de suite – et révolutionne le genre de la SF dans l'animation japonaise. D'abord dans le mecha design des robots, avec des êtres mi machine, mi organique et surtout en donnant une place énorme à de nombreux sujet de psychanalyse et de philosophie. Sans aucun doute, le titre a donné naissance à de nombreux émules, et à un genre bien particulier qui tranche avec le style Gundam ou Macross.

Au goût des fans, Hideaki Anno pousse le bouchon trop loin en produisant deux épisodes finaux qui n'ont plus rien à voir avec l'histoire initiale et qui se focalisent sur une pseudo réflexion un tantinet provocante qui invite les otakus à sortir de leur coquille. OEuvre du marketing ou volonté de répondre aux fans? voir les deux ? Toujours est-il qu'un film en deux partie sort rapidement après : Death and Rebirth.

La première partie, Death, reprend l'histoire originale de la série, tandis que Rebirth offre une vision alternative de l'avant dernier épisode. L'épilogue intervient finalement dans un nouvel opus, le film the End of Evangelion qui remporte l'Anime Grand Prix de 1997. Nous avons dépassé le cap des dix ans de la série mais les projets sur Evangelion continuent de défrayer la chronique. Je vous en toucherai un mot à la fin de cette émission.

Parmi les différents travaux de Shiro Sagisu, j'ai omis de citer Evangelion sur lequel il a donc composé les musiques. Je vous passe maintenant le thème de Misato.

...Extrait d'Evangelion...

Plus de dix années après ses débuts, le visage de la Gainax a changé. Le studio se lance plutôt désormais dans des co-production, où il initie le projet et le suit, mais sous-traite l'animation à d'autres sociétés. Son label reste quand même particulier et les premiers titres sortis après Evangelion l'attestent.

En 1998, en collaboration avec le studio JC Staff, la Gainax s'attaque à l'adaptation du manga de Masami Tsuda, Kare Kano (Entre elle et lui) en une série télévisée Kareshi Kanojo no Jijô. Il s'agit cette fois de la romance entre Yukino Miyazawa, la petite demoiselle parfaite qui se retrouve confronté à Sôchirô Arima, son alter ego masculin, qui lui souffle la première place au lycée. La série joue la carte de l'humour à fond avec de multiples personnages super deformed, une avalanche de messages dans l'arrière plan des scènes et une foule de scènes déjantées. Hideaki Anno est passé par là. Faisons encore une pause avec le générique de fin de Kare Kano, Yume no Naka e.

...Extrait de Kare Kano...

Hideaki Anno s'investit plus sur ses projets de films live depuis la fin d'Evangelion mais il continue de travailler pour la Gainax et s'occupe du planning d'Oruchuban Ebichu. Cette série humoristique de l'an 2000 a pour personnage central une femelle hamster qui se nomme Ebichu.

Le petit animal se met en quatre pour sa maîtresse, qui pourtant la martyrise. Outre le ménage, la lessive et les courses, elle met son nez dans la vie sentimentale de sa maîtresse, en déplorant son choix de concubin, alcoolique, pervers et infidèle. Nous sommes à cent lieux des histoires à l'eau de rose, avec une violence crue et des scènes de sexe, avec une tonne de jeux de mots salaces. Le tout est supporté avec un graphisme adapté pour la caricature mais reste clairement une comédie pour adulte. Ce n'est pas leur premier travail sur ce créneau. En 1998, il y a les douze épisodes d'Ai no Wakakusayama Monogatari et douze autres de Kôme-chan Ga Iku! mais ces séries sont passées plus inaperçues.

L'année 2000 est également la date de sortie de la première OAV de FLCL, coproduit avec le studio IG dans ce cas. Nous restons dans un univers délirant avec l'arrivée d'une extra-terrestre Haruko qui vient chambouler la vie du pauvre Naota. Si le début semble clair et à peu près cohérent, la suite l'est beaucoup moins et sombre dans un délire grandiose. A noter qu'Hideaki Anno est également intervenu mais seulement pour doubler un personnage. Je vous laisse avec One Life, le générique de début de la première OAV.

...Extrait de FLCL...

Nous enchaînons en 2001 avec Mahoromatic Automatic Maiden. Mahoro est un androïde de combat au service de Vesper, une agence secrète qui affronte les aliens. Il ne reste à Mahoro qu'une année avant qu'elle ne cesse de fonctionner mais étant donnés ses états de service exceptionnels, elle peut vivre ses derniers jours comme elle l'entend. Elle décide de se faire embaucher comme gouvernante auprès de Suguru Misato, un jeune lycéen orphelin, dont le père a combattu aux côtés de Mahoro sans qu'il ne le sache. L'histoire est propice à tout ce qui est fan service, entre les scènes de bains et les poitrines opulentes des protagonistes. L'ensemble reste à peu près cohérent tout le long sans trop de diversions burlesques. Il s'agit d'une comédie classique pour notre époque, où nous retrouvons à la réalisation, Hiroyuki Yamaga dans cette coproduction avec Shaft.

Les douze épisodes de la première série sont suivis en 2002 par Mahoromatic: Motto Utsukushii Mono, Mahoromatic quelques de plus beau, une deuxième série de 14 épisodes. Dans la deuxième série, un autre androïde vient s'installer dans la maison de Suguru pour le servir. L'univers de Mahoromatic réapparaît encore une fois en 2003 avec la diffusion d'un épisode spéciale dans une histoire rocambolesque : la gente féminine part à la recherche des revues érotiques dissimilées dans la maison de Suguru, tandis que les garçons font tout pour préserver leurs trésors.

Pour finir avec Mahoromatic, voici le générique de début de la première série Kaerimichi.

...Extrait de Mahoramatic...

En 2002, Hiroyuki Yamaga dirige à nouveau une série télévisée. Cette fois-ci il s'agit d'une co-production avec Mad House et l'anime s'intitule Abenobashi Mahoh Shotengai, Abenobashi la rue commerçante magique. Pendant les treize épisodes, les héros vont glisser de mondes parallèles en monde parallèle toujours à l'endroit de la rue Abenobashi.

Sur la série télévisée Petite Princess Yucie, Yamaga se charge du scénario et laisse le poste de réalisateur à Masahiko Otsuka qui a dirigé une des OAVs de FLCL. La princesse Yucie a dix sept ans mais un mauvais sort fait qu'elle n'en parait que dix. Heureusement une opportunité s'offre à elle pour conjurer son destin. Les 26 épisodes de cette co production avec AIC ont été diffusés de septembre 2002 à mars 2003 sur la NHK.

Le dernier titre de 2002 pour Gainax est l'OAV d'Anime Tenchô, un anime porté par Hiroyuku Imaichi qui a aussi travaillé sur FLCL. Sur Anime Tenchô, Anno est réalisateur mais Imaichi accumule les postes de scénariste, character designet et de directeur artistique. Le titre est en fait un support publicitaire les magasins japonais Animate.

...Extrait de this ugly and beautiful world...

Vous venez d'entendre un extrait de Kono Minikuku mo Utsukushii Sekai, ce monde beau et laid. La série sympathique de douze épisodes date de 2004. Un lycéen, Takeru Takemoto, recueille une inconnue venue du ciel, Hikari et pourchassée par des monstres. Yamaga a participé au scénario et au concept mais il laisse encore le soin de diriger la série à l'un des réalisateurs des OAVs de FLCL, à savoir Shôji Saeki.

2004 est une année faste avec la sortie d'une suite à Gunbuster, Top wo Nerae 2. La parution des six volumes s'échelonne jusqu'en 2006. La deuxième série d'OAVs n'a que très peu de rapport avec l'histoire originale. De nouveaux personnages et une ambiance tout autre : Nono rencontre Raruku, qui fait partie du groupe d'éites Top Less (oui, vous avez bien entendu Top Less, sans le haut). Raruku combats les aliens et il s'avère que Nono a quelque pouvoir également et suit Raruku en espérant qu'elle intégrera, elle aussi, l'unité d'élites. Le réalisateur de Top wo Nerae 2, Kazuya Tsurumaki est encore un des réalisateurs de FLCL. Nous retrouvons quand même Sadamoto au character design et Anno au storyboard du quatrième volume.

Toujours en 2004, Anno réalise le film live de Cutie Honey, un remake des aventures de celle qui est connue en France sous le nom de Cherry Miel. Le film sort en mai. C'est un titre culte ; la toute première série télé de la Toei Animation date de 1973, quand même. La Gainax sort dans la foulée une adaptation du film sous forme d'OAV en juillet 2004, en collaboration avec la Toei, avec encore une fois Hideaki Anno à la réalisation.

Enfin, la chaîne TBS diffuse une nouvelle série de science fiction, Bôkyaku no Senritsu, la mélodie d'Oblivion. Les vingt six épisodes sont coproduits par JC Staff et la Gainax, qui est resté plus en retrait que sur les autres projets. L'histoire est classique : Dans un futur proche, les monstres venus d'ailleurs et les hommes se sont livrés une guerre sans merci, qui a vu la victoire des monstres. Ceux-ci dominent maintenant la planète depuis des années sans pour autant se faire voir et perturber les habitants ordinaires, qui peuvent oublier jusqu'à leur existence. Bokka est un élève qui est mal dans sa peau dans son lycée, où toute notion de combativité est bannie, alors que ses camarades disparaissent. Un jour, il découvre son pouvoir de Meros et devient capable d'affronter les monstres. Sinon, voici Will le générique de début de la mélodie d'Oblivion.

...Extrait de la mélodie d'Oblivion...

Kore ga Watashi no Goshujin-sama est plus connu sous son titre international He is My Master. Voilà un titre Fan Service à cent pourcents, avec un adolescent de 14 ans, Yoshitaka Nakabayashi qui accueille deux soeurs dans le besoin mais exige d'elles qu'elles portent des tenues sexy. Je n'en dirai pas plus sur cette série de douze épisodes, diffusée en 2005.

Voilà en ce qui concerne les productions passées du studio Gainax. Il me reste à mentionner quelques projets en cours et a priori programmés pour 2007.

Tout d'abord Tengen Toppa Gurren Lagann, une coproduction avec Aniplex et Konami de vingt six épisodes. La série sera portée sur les mecha avec Hiroyuku Imaishi à la réalisation. L'autre grande série attendue en 2007 est Neppu Kairiku Bushilord, le seigneur du vent et de la mer, sous la direction d'Hiroyuki Yamaga. L'histoire se déroule dans un monde dévasté plusieurs années avant par une grosse catastrophe.

Le plus gros chantier concerne Evangelion. Une structure a été bâtie en marge de la Gainax pour supporter la production de quatre nouveaux films, avec une première sortie en 2007. Hideaki Anno porte le projet et devrait y raconter une histoire alternative. C'est du moins ce qui se dit en ce moment.

Sur ce, cette émission touche à sa fin et j'espère qu'elle vous a plus. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site Animint et nous donner votre avis sur le forum. Nous allons nous quitter avec une chanson extraite de la bande originale de Nadia, Real Heart. Il ne s'agit pas d'un générique mais d'une chanson que je dirai en plus. A bientôt.

...Extrait de Nadia...

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