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Kurenai
Fiche technique
Autres titres |
紅 (japonais) |
Format | Série |
Studio | Brains Base |
Genre | Drame / Fantastique / Suspense |
Période | 2008 |
Épisodes | 12 |
Durée | 25 min |
Interêt global | |
Staff | Réalisation : Kô Matsuo
Scénario : Kô Matsuo Character design : Kumi Ishii Direction artistique : Kazuhiro Arai Musique : Ken Muramatsu |
Résumé
Shinkurô Kurenai est un adolescent de 16 ans qui vit seul dans une des chambres d'une modeste résidence, entouré de voisines plus âgées, qui le taquinent : Yamie, qui a le look parfait de la veuve noire et Tamaki Mutô, une croqueuse d'hommes.
Au lycée, Shinkurô est un élève comme les autres mais son job d'appoint est beaucoup moins conventionnel : Il travaille pour le compte de Benika Jûzawa, une femme du milieu de la pègre. Son rôle est d'être un médiateur, un rôle loin d'être pacifique en fait. Shinkurô a un pouvoir surnaturel qui permet de mettre au pas les cibles désignées par sa patronne. A l'école, il fait appel aux services de sa camarade Ginko Murukami, qui est capable de lui livrer de précieux renseignements. Shinkurô est également très lié avec Yûno Hôzuki, une amie d'enfance avec qui, il a appris les arts martiaux dans le dojo de la famille Hôzuki.
Le jeune homme est cependant peu satisfait de son statut de sous fifre au sein de l'organisation et désire prouver qu'il est fiable, indépendamment de son pouvoir. Il réclame à Benika un travail plus valorisant et celle-ci exerce son souhait en lui confiant une mission de garde du corps.
Shinkurô se voit confier la garde de Murasaki Kuhôin, une petite fille de sept ans, qui vient habiter chez lui. La mission est ardue dès le départ, pas tellement à cause des risques encourus mais du fait que Murusaki, issue d'une famille richissime emprunt de traditions ancestrales, a été élevée comme une princesse, confinée dans un cocon, et n'a aucune idée du monde extérieur ni de la vie quotidienne du quidam japonais moyen.
Dès le premier jour, Shinkurô fait une grossière erreur d'appréciation et laisse la petite fille toute seule chez lui, livrée à elle-même, pendant qu'il se rend en cours. Heureusement, Benika a laissé en faction Yayoi Inuzuka, une de ses subordonnées, pour s'assurer que tout aille bien et celle-ci permet de rattraper Murusaki in extremis alors qu'elle s'enfuyait de l'appartement de Shinkurô.
Finalement, Murusaki s'habitue à sa nouvelle vie et le lycéen peut poursuivre ses occupations en journée sans soucis: Ses deux voisines prennent carrément Murusaki sous leur coupe, qui découvre le monde moderne, dans une ambiance bon enfant. La situation se dégrade cependant lorsque les hommes à la poursuite de Murusaki, découvrent enfin sa retraite.
Personnages
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Commentaire
Kurenai a d'abord retenu notre attention par sa qualité technique. Sachez que c'est l'une des rares séries où les voix des acteurs a été enregistrée avant d'être mis en animation. Le résultat offre des dialogues expressifs, qui contrastent avec de simples mouvements répétitifs des lèvres. L'excellence se voit également dans les nombreuses scènes tranches de vie, avec les détails aussi bien dans les décors que dans les expressions des personnages. A cela, vous pouvez rajouter une mise en scène efficace, pendant les séquences d'action, de la part de Kô Matsuo, déjà réalisateur sur les volets de Rozen Maiden.
L'intrigue principale laisse penser que les combats prennent une large place, avec un rythme effréné, entre les pouvoirs surnaturels de Shinkurô et la poursuite qui s'organise pour retrouver Murasaki. Pourtant, il n'en est rien et la première moitié de la série s'attache à l'accoutumance au monde extérieur de Murasaki. Au moment de la série, il existait quatre nouvelles de Kurenai écrites par Kentarou Katayama et le scénario n'en adapte qu'une seule, en prenant le temps d'approfondir. C'est un autre point positif de la série, qui est pourtant courte avec seulement treize épisodes mais qui offre un riche portrait de ses personnages principaux.
La première partie de Kurenai est vraiment une description de la vie quotidienne des personnes autour du jeune garçon, que ce soit dans la résidence ou à l'école. L'aspect tranche de vie contraste avec les quelques scènes de violence qui présentent la double vie du jeune apprenti de Benika. Nous avons presque l'impression d'être dans une autre histoire, s'il n'y avait pas les apparitions ci et là des hommes lancés à la recherche de Murasaki. Les scènes légères se succèdent avec l'embarras de Shinkurô devant une gamine de sept ans, qui tente d'imposer sa loi, tout en mettant les pieds dans le plat, quand elle rencontre les camarades de son logeur.
Vous pouvez vous étonner de la place prépondérante des personnages secondaires, qui restent certes en retrait mais sur lesquels nous apprenons beaucoup de choses, de part leur comportement : Yamie est beaucoup moins froide que nous le pensons et Tamaki est moins joyeuse qu'il ne le parait. Que dire aussi de l'intraitable Yayoi, qui se fait entraîner dans une chorale champêtre, sans oublier Benika, un mélange détonant d'objectivité et de révolte vis à vis des lois de la société.
Le seul regret est d'en savoir beaucoup moins sur les deux amies de Shinkurô, Ginko et Yûno, qui ont un faible pour lui et qui apparaissent à plusieurs reprises, notamment Yûno. Là, où nous nous attendions à un triangle amoureux, leur rôle devient finalement complètement anecdotique alors que nous sentons plus d'importance accordée aux autres personnages.
Pour une fois, le héros dépasse le sempiternel schéma du garçon torturé par ses faiblesses, ou tout au moins, il ne nous exaspère pas. Son comportement semble logique, même si certaines situations surprennent, notamment lorsqu'il laisse sa petite protégée toute seule. Le rapport qu'il entretient avec Murasaki devient carrément dérangeant au fur et à mesure du développement du scénario, à l'image des amours interdits de Koi Kaze.
L'autre personnage principal, Murasaki, fait beaucoup plus âgée que ses sept ans officiels. D'abord dans son dessin, qui ne reflète pas son caractère juvénile mais au contraire son côté adulte. Ensuite, dans ses gestes et ses réflexions, qui font beaucoup trop mûres en parallèle de son manque d'autonomie. Il est vrai que la petite fille est complexe à représenter, avec le mélange d'éducation élitiste et de naïveté mais nous arrivons à un résultat, qui ne satisfait pas et qui reste invraisemblable. Le paradoxe est que le portrait de Shinkurô sonne plus juste, alors qu'il a des capacités surhumaines.
Si les scènes d'action sont bien menées, elles perdent finalement de leur saveur en n'étant plus au centre de l'histoire. Le drame devient tellement psychologique que le pouvoir surnaturel de Shinkurô est accessoire, d'autant plus que le garçon veut prouver qu'il peut s'en passer pour atteindre son but. C'est vraiment bizarre d'aboutir à cette conclusion étant donné que le final est quand même un festival de duels en tout genre, avec des courses de voitures épiques.
Le secret de la famille Kuhôin est le principal moteur de la deuxième partie de la série, même si le poids des traditions est exagéré et peu crédible, et l'impact sur les différents acteurs est présenté avec justesse, et procure une véritable richesse au scénario.
Avis des membres d'Animint
Appréciation Générale : | |
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Animation : | |
Graphisme : | |
Personnages : | |
Histoire : | |
Bande son : | |
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Liste des épisodes
2. Drainage et écoulement
3. Visage d’un imposteur
4. Une personne talentueuse
5. Espoir
6. La lumière brille au-dessus de votre tête, n'est-ce pas?
7. Femme
8. Avec instinct de survie et lâcheté
9. Avec toi et moi
10. Peur habituelle
11. Je pense
12. Je suis
Soumis par Erebos le 28 février 2009