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Higashi no Eden

Higashi no Eden
 

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Fiche technique

Autres titres 東のエデン (japonais)
Eden de l'Est (français)
Eden of The East (anglais)
FormatSérie
StudioIG
GenreRomance / Aventure / Suspense
Période2009
Épisodes11
Durée25 min
Interêt global   aidecoeur1.gif
StaffAuteur : Kenji Kamiyama
Réalisation : Kenji Kamiyama
Character design : Satoko Morikawa , Chika Umino
Direction artistique : Yûsuke Takeda
Musique : Kenji Kawai

Résumé

Parvenue à la fin de ses études à l'université, Saki Morimi entame le traditionnel voyage à l'étranger avec ses camarades, avant de se présenter sur le marché du travail. Son périple la conduit jusqu'à Washington, qu'elle a choisi de visiter seule, tandis que ses amis sont déjà rentrés. Devant la Maison Blanche, elle s'amuse à jeter une pièce en guise de voeu dans le jardin mais elle attire l'attention de la sécurité par la même occasion.

Heureusement pour elle, un garçon nu comme un ver, armé d'un revolver et muni d'un étrange téléphone fait irruption et entraîne les policiers sur une fausse piste. De bon coeur, elle offre son écharpe et son manteau à son sauveur qui s'éclipse discrètement. Le jeune homme est amnésique et la seule trace de son passé est son téléphone, qui le met en liaison avec une certaine Juiz. Son interlocutrice demeure bien mystérieuse mais et elle lui indique une adresse, où il doit se rendre.

Pendant ce temps, Saki se rend compte qu'elle a laissé son passeport dans la poche de son manteau et elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à la poursuite du garçon excentrique. Elle le rejoint alors qu'il revient dans ce qui semble effectivement être l'appartement, où il habite.

Dans un recoin, il découvre plusieurs papiers d'identité à son effigie et un petit arsenal, qui lui font penser qu'il a vraiment l'étoffe d'un terroriste. Pressé par le temps, il choisi de prendre le passeport qui fait de lui un citoyen japonais, Akira Terizawa. Il entraîne Saki avec lui et usant d'un savant stratagème, ils prennent le chemin de l'aéroport pour rentrer au Japon, aux frais du contribuable nippon.

A l'aéroport, ils apprennent que le Japon vient à nouveau d'être victime d'une attaque terroriste. Un événement similaire a déjà eu lieu quelques mois à peine, avec des frappes de missiles qui ont ravagé Tokyo, mais sans faire de victime, heureusement.

A Tokyo, les amis de Saki s'inquiète du retard de son retard. Elle était sensé enchaîner avec un entretien pour postuler à un poste. Elle, si sérieuse d'habitude, cela ne lui ressemble pas. Saki tient seulement à prolonger son aventure, elle qui croit avoir rencontré son prince charmant en la personne d'Akira.

Editions en France

Coffret DVD chez Kaze - Collection complète
Blu-Ray chez Kaze - Collection complète

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Commentaire

La magie de la série est d'être captivante dès les premières scènes et le générique de début est la vitrine de la qualité de l'animation et des images, typique des excellents travaux d'I.G. Production. Les musiques de Kenji Kawai et le sympathique générique de début du groupe Oasis renforcent la bonne impression.

Connaissant les productions sortis par le studio I.G., la richesse de l'animation est une demi surprise, si ce n'est qu'à défaut d'insister sur un réalisme accentué, les plans en contre-plongée et autres zooms se succèdent dans cette réalisation menée par Kenji Kamiya.

Ce réalisateur est connu pour avoir dirigé les volets de Ghost in the Shell Stand Alone Complex mais il a aussi participé plus récemment à une série de très grande qualité, Seirei no Moribito, qui reste hélas peu connue du grand public. Bien que sa maîtrise technique est largement reconnue, avec tout le savoir faire des équipes d'I.G. Production, ses séries n'échappent pas aux critiques. Malgré des scènes d'action dedans, l'atmosphère semblait figée et beaucoup reprochent à ces séries un dessin des personnages, qui les rendait froids et impersonnels. Le réalisme n'est pas forcément adéquat pour procurer du rythme et de l'émotion à une histoire.

Dans Higashi no Eden, le character design original de Chika Umino rompt fortement avec cette tradition de personnages matures. L'effet est même inverse et Saki ressemble plus à une lycéenne qu'à une jeune femme active de 22 ans qui entre sur le marché du travail. Le visage rond, perlé de tâches de rousseur, fait fi des traits donnés habituellement aux japonais et tend ostensiblement à obtenir une héroïne très occidentale. C'est très courant dans les autres séries japonaises mais beaucoup moins en ce qui concerne les titres du studio I.G.

Le scénario dénote de la légèreté, notamment avec les scènes, où les garçons se retrouvent tout nus, avec la censure à l'écran de leur entrejambe, dans des situations plus ou moins embarrassante. Cette atmosphère de conte moderne tient beaucoup des personnages qui animent le récit. Le premier d'entre eux est Akira Takizawa, qui fait preuve d'une nonchalance incroyable dans des configurations, qui en effraieraient plus d'un.

Les autres protagonistes apportent également leur pierre à l'édifice. Les amis de Saki présentent quelques caractéristiques extravagantes. L'un d'entre eux est le portrait type du futur salarié qui est parti pour trimer toute sa vie, sans briller tandis qu'un autre est un travesti et qu'un troisième se tient coi dans un placard, avant de surgir pour participer aux discussions.

Le scénario d'Higashi no Eden expose un monde légèrement différent, avec des attentats qui ont touché la ville de Tôkyô. L'intrigue prend rapidement la tournure habituelle des séries américaines à succès, avec une organisation secrète qui tire les ficelles dans l'ombre. L'intrigue est menée habillement pour ménager à la fois le suspense, tout en évitant de partir de tous les côtés, dans des ramifications inextricables.

L'aspect tentaculaire de l'organisation omnisciente est illustré par le système lié aux téléphones spéciaux, où chaque ordre donné, même les plus farfelus, sont exécutés comme un véritable pouvoir magique. Au lieu de demeurer dans le flou total comme le font d'autres séries, Higashi no Eden décortique habilement le mystère par petites touches et le spectateur finit par avoir des explications intelligibles, tout en comprenant que plusieurs points sont laissés en suspend pour servir de tremplin pour la suite.

Le public est tenu en haleine par le côté sombre que prend l'histoire au fur et à mesure. La menace, vague au début, prend une forme de plus en plus précise au fil des épisodes et s'approche de près des protagonistes. Le caractère excentrique des pouvoirs, qui peut faire sourire au début, prend une tournure beaucoup plus dramatique quand il s'agit de les utiliser afin de tuer des gens – pour un oui ou pour un non. La simple curiosité au sujet d'Akira Takizawa devient une enquête plus poussée, qui s'avère être dangereuse.

Au delà de l'intrigue, de son rythme et de son contenu, l'intérêt de la série provient aussi du tableau qu'elle dresse de la société japonaise. Vous avez d'abord les personnages, avec Saki, qui perd ses repères après sa rencontre avec Akira, et qui refuse la voie toute tracée qui lui était promise. A l'opposé, son camarade, Satoshi Osugi, se fond dans le moule et croit dur comme fer dans le modèle social actuel, prêt à gravir les échelons, en se faisant des fausses idées sur les véritables valeurs de la vie. L'attitude antagoniste des deux amis diplômés de l'université, illustre un malaise.

Plus généralement, d'autres profils modernes sont survolés, notamment les fameux N.E.E.T.S., les Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni en formation et sans emploi) sans oublier les geeks, avec des spécimens plus ou moins accrocs aux technologies. Bien qu'elle accentue le trait, la série offre une vision du futur qui peut faire froid dans le dos en ce qui concerne le portrait de la société japonaise, en imaginant son comportement crédible face à une menace terroriste ou devant un sentiment corporatiste qui prévaut.

La romance naissante entre Saki et Akira a des allures de classique, avec une jeune fille amoureuse, qui se pose des questions, et un prince charmant qui se concentre sur d'autres sujets. Leurs relations évoluent à pas feutrés, même s'ils franchissent des étapes et la série ne s'attarde pas dessus. Cependant, cela apporte son lot de sentiments, qui donne une autre intonation à l'histoire, qui sinon, serait trop focalisée sur la conspiration générale et qui finirait pas devenir ennuyeuse, car pas assez variée.

Le personnage d'Akira gagne notamment en richesse tout au long du récit, non seulement à cause de l'identité qu'il reconstitue au fil de l'eau mais aussi par son caractère, enjoué par défaut, mais qui s'assombrit quelque peu lorsque la vérité se dessine. La présence de Saki apporte plus d'émotion qu'une simple découverte sensationnelle, quand le secret se dévoile enfin.

L'autre volet intéressant de la série est sa représentation des prochaines évolutions technologiques. Reflet des thématiques actuelles, ce n'est pas tellement l'utilisation de gros ordinateurs qui frappe mais les fonctions à la mode d'aujourd'hui, tels que les systèmes communautaires, enrichis par les utilisateurs, sans oublier les téléphones huppés, qui surfent sur la vague de l'image des blackberries et autres iPhones, même si le design et l'utilisation sont différents. Cependant, chaque téléphone est un terminal de micro-blogging qui capture les actions faites par les membres du réseau, tel le fameux Twitter.

Ghost in the Shell Stand Alone Complex avait une vision traditionnelle du futur technologique, avec son lot de cybertysation, de virtualisation et de réflexions sur la différence entre l'homme et la machine. Higashi no Eden aborde des thèmes moins tapes à l'oeil mais tout aussi philosophiques avec l'apport de la collaboration virtuelle et la superposition du réel avec le numérique, telle qu'elle a déjà pu être abordée dans des anime tels que Denno Coil.

Contrairement à d'autres productions du studio I.G., qui ont laissé quelques regrets pour avoir suscité beaucoup d'espoir à leur commencement, avant d'être un peu décevantes sur la fin, Higashi no Eden parvient à maintenir une très bonne impression jusqu'à son terme. Le seul regret est que la fin véritable n'intervient pas au dernier épisode mais dans deux longs métrages qui doivent suivre. Cependant, pour rassurer les futurs spectateurs, la série ne s'interrompt pas en plein suspense. Elle laisse juste une ouverture pour la suite.

Avis des membres d'Animint

Appréciation Générale : 3,9
Animation : 5,0
Graphisme : 4,0
Personnages : 4,0
Histoire : 4,8
Bande son : 4,2

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Nombre de votes : 9

Liste des épisodes

1 J’ai trouvé un prince
2 Lundi mélancolique
3 Soirée de la dernière séance
4 Vrai réalité, fausse réalité
5 Ce n’est pas le moment de penser à ça
6 Eden de l'Est
7 La danse cygne noir
8 A la recherche de ce voyage que nous avions manqué
9 L’homme qui n'était que de passage
10 Qui a tué Akira Takizawa ?
11 L'Est qui va de l'avant

Soumis par Erebos le 08 janvier 2010

Générique

Générique de fin : Futuristic Imagination

Yoru wa fuuin
Tomadoi majireba owaru
Mayoidasu kurai nara
Isso riyuu mo suteyou

Mata yume ni oboreru
Futashika ni tsuzuiteku mirai
Mada kimi wo yuruseru
Imi wo shireru

Mimi wo sumasu
Tame no yoru
Sono riyuu wo
Manete kawareru
Kimi no kokyuu wo
Shiru tame ni
Mirai no ne wo
Kitte mo kamawanai


Makimodosu mae ni
Namida wa karasou
Fukitobu you na
Kakugo nara ima
Yume ni kaerou

Mata yureru kotoba ga
Miminari no you ni ripiito shiteru
ima wakaru kimi nara kiete kureru

Mata yume ni oboreru
Ima sameru
Asu kieru
Kimi wo yuruseru
Imi wo shireru

Kimi ni totte
Machigai no teigi
Wo oshiete kawareru?
Imi wo motte
Ireru nara mirai wa
Wasurete mo kamawanai

Mimi wo sumasu
Tame no yoru
Sono riyuu wo
Manete kawareru
Kimi no kokyuu wo
Shiru tame ni mirai
No ne wo kitte mo kamawanai
Mirai no ne wo kitte mo kamawanai

Soumis par Corti le 05 janvier 2011

Générique

Générique de début : Falling Down


A setting sun that blows my mind
Is falling down on all that I've ever known
Time to kiss the world goodbye
Falling down on all that I've ever known
Is all that I've ever known

A dying scream makes no sound
Calling out to all that I've ever known
Here am I, lost and found
Calling out to all

We live a dying dream
If you know what I mean
All that I've ever known
It's all that I've ever known

Catch the wheel that breaks a butterfly
I've cried the rain that fills the ocean wide
I tried to talk with god to no avail
Calling Him in and out of nowhere
Said if "You don't save me
Please don't waste my time"

All that I've ever known
All that I've ever known
It's all that I've ever known

Catch the wheel that breaks a butterfly
I've cried the rain that fils the ocean wide
I tried to talk with god to no avail
Calling Him in and out of nowhere
Said if "You don't save me
Please don't waste my time"

The summer sun, it blows my mind
It's falling down on all that I've ever known
Time will kiss the world goodbye
Falling down on all that I've ever known
Is all that I've ever known

Soumis par Corti le 05 janvier 2011

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