Autres titres	鋼の錬金術師 シャンバラを征く者 (japonais) Fullmetal Alchemist - Le conquérant de Shanbara (français) Fullmetal Alchemist - The Conqueror of Shambala (anglais)
Format	Film
Studio	Bones
Genre	Magie
Période	2005
Durée	110 min
Interêt global
Staff	Auteur : Hiromu Arakawa Réalisation : Seiji Mizushima Scénario : Shou Aikawa Character design : Yoshiyuki Ito Musique : Michiru Ôshima

Cela fait deux ans qu’Edward Elrich a franchi l’espace et le temps, a quitté son pays et s’est retrouvé prisonnier d’un monde parallèle, où ses pouvoirs d’alchimiste ne fonctionnent pas du tout. Ce monde parallèle ressemble beaucoup à ce que fût le nôtre entre les deux guerres. L’histoire se déroule en 1923, en Bavière, où le ressentiment contre le traité de Versailles est très fort et où le parti nazi est bien implanté au sein de la population.

Ed a intégré un petit groupe de chercheurs en fuséologie : Bien qu’il soit privé de ses pouvoirs d’alchimiste, il pense toujours à repasser la porte dimensionnelle entre les deux mondes. Il place tous ses espoirs dans les progrès que peut faire la science dans ce domaine. Au cours d’un voyage en Roumanie, il a rencontré Alphonse Heiderich, un génie de l’astronautique qui ressemble trait pour trait à son petit frère, Alphonse Elrich. Il habite et se déplace désormais avec lui.

Les fusées ne servent encore qu’à épater les curieux, comme c’était le cas pendant les débuts de l’aviation. C’est dans cet esprit que le groupe participe à une foire pour lancer quelques uns de leurs prototypes dans le ciel. Sur le terrain, Ed surprend des hommes qui s’en prennent à Noa, une jeune gitane diseuse de bonne aventure, qu’Ed prend sous sa protection. Noa est poursuivie par des membres de la Société de Thule, une organisation secrète apparentée au parti nazi et qui est à la recherche de Shambala, le royaume mythique.

Si dans l’ombre, ils adoptent des méthodes de gangsters, ces mêmes membres ont une image respectable en public. Ils obéissent à Dietlinde Eckart, une aristocrate, qui s’intéresse par ailleurs aux travaux d’Alphonse Heidrich et de ses collègues. La société de Thule leur donne rapidement des moyens pour que leurs moteurs de fusée deviennent opérationnels.

Pendant ce temps là, la vie continue dans le monde d’origine d’Edward. Alphonse a approfondi son savoir en alchimie et cherche toujours un moyen de son côté pour faire revenir son frère. Il touche bientôt au but.

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Nouvelles du Japon

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Gekijyouban Hagane no Renkinjutsushi - Shanbara wo Yuku Mono est une véritable suite à la série. Contrairement à d’autres titres, le long métrage n’est pas une histoire à part, comme c’est le cas pour les films d’Inu Yasha ou de Naruto jusqu’à présent, par exemple. Du coup, même quelqu’un qui connaît un peu la série mais ne connaît pas la fin, aura beaucoup de mal pour entrer dans le film et s’y retrouver, sans parler de ceux qui ne connaissent pas du tout la série.

Le film met un terme à plusieurs points de la série, et plus particulièrement aux homunculus, visiblement. En revanche, il est loin de conclure l’histoire et sert de tremplin pour un autre épisode. Non seulement, il laisse une ouverture à une suite mais il sous-entend qu’il y en aura une.

Par rapport à la série, le film nous déçoit plutôt. Il dure près de deux heures mais il ne se passe pas énormément de choses au final. L’action laisse la place à un bon nombre de scènes, qui sont l’occasion de réflexions sur l’atmosphère insupportable en Allemagne à cette époque ou sur le mal être des différents personnages, que se soit Edward, les deux Alphonse ou encore Noa. Tout ceci sonne hélas un peu creux et l’intrigue a du mal à nous tenir en haleine. Le fait que le récit se déroule dans un monde connu, sans alchimie, ou tout au moins sans magie naturelle au quotidien, offre moins d’originalité que la série. Nous abandonnons les combats à coups de transformation de la matière, au profit du seul aspect mystique, qui devient lourdingue à la longue.

Vous y trouverez aussi quelques rares instants romantiques mais ils sont largement secondaires. Tout juste si la pauvre Winry n’est pas tout bonnement oubliée à la fin. A part Ed et Alphonse, les autres personnages de la série sont d’ailleurs complètement relégués au second plan dans le film. A contrario, les nouveaux personnages n’ont pas l’assise des autres acteurs et disparaissent comme des étoiles filantes, que nous n’avons pas le temps de vraiment observer. Nous avons quelque mal à cerner la motivation de certains d’entre eux, notamment Noa, indécise comme jamais.

Les scénaristes ont également privilégié le côté dramatique en imposant un destin funeste à beaucoup de personnages : Cela donne effectivement une ambiance spéciale et quelques moments épiques, mais ceux-ci ne compensent pas suffisamment le côté vide de sens de plusieurs scènes, qui servent de bouches trous. Voyez aussi la naïveté des chercheurs qui croient œuvrer pour le bien être des allemands alors que bien entendu, la Société de Thule a le projet d’utiliser les fusées à des fins militaires. On nous sert ici une rengaine archi stéréotypée.

D’un autre côté, l’intrigue est quand même conséquente, à l’image d’un bon récit policier. Si nous gommons les instants pseudo philosophiques à deux sous, alors le manque d’action pour rythmer le film n’est pas criant. Certains peuvent critiquer l’abondance de dialogues mais si vous supportez le genre, ils ont tout à fait leur place dans le schéma narratif que suit Ed pour mener ses investigations.

L'animation, comme pour la série, est excellente et quelques plans en synthèse ont été rajoutés discrètement(les soldats en armures etc...), sans pour autant envahir le film.
Au niveau du scénario, tout les personnages secondaires sont un peu sous-exploités... la relation entre Ed et Winry n'évolue toujours pas, de même qu'entre Mustant et Hawk; et certains passages, tout de même émouvants, auraient pu être ralongés, comme certains sacrifices de personnages importants, car le film est un peu court pour son contenu...Seule la relation entre le Hugues de notre monde, avec ses démons, et sa femme qu'il aime en secret est développée.
Pour ce qui est du contenu, les scènes d'action ne sont pas en surnombre, mais FullMetal Alchimist n'a jamais été un fight-manga, donc ça ne gène pas, d'autant plus que le point fort de ce film est le scénario. Celui-ci reste bon, avec ses rebondissements et son univers crédible tout comme ses personnages aux personnalités parfaites.
Le film augmente encore le niveau avec une mise en parallèle entre le monde d'Ed et l'entre-deux-guerres des années 30.
L'arrivée du parti NAZI, la chûte de la valeur du mark, tous les conflits de l'époque et plus encore sont inclus, et les expériences pratiquées par les nazis pour dominer le monde ont vraiment eu lieu.
Tout ceci est intégré à l'histoire avec brio et cela est parfaitement crédible.