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Kôkyôshihen Eureka Seven

Kôkyôshihen Eureka Seven
 

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Fiche technique

Autres titres 交響詩篇 エウレカセブン (japonais)
Eureka Seven (français)
FormatSérie
StudioBones
GenreScience Fiction / Mécaniques
Période2005 - 2006
Épisodes50
Durée25 min
Interêt global   aidecoeur2.gif
StaffRéalisation : Tomoki Kyoda
Scénario : Dai Sato
Character design : Kenichi Yoshida
Direction artistique : Kazuo Nagai
Musique : Naoki Sato

Résumé

Renton Thurston a quatorze ans et vit dans la petite ville de Bellforest, avec son grand père, Axel, qui est la seule famille qui lui reste. Renton fréquente l’école et se familiarise à la mécanique dans l’atelier de son grand père mais tout ceci l’indiffère. Son rêve est de surfer dans les airs, sur les particules de trapar. Il a pour idole, Holland, un champion de surf inégalé, qui est à la tête du Gekkostate, le groupe qui se rebelle contre l’ordre établi. Cependant, Renton n’en est qu’aux bases et est incapable de tenir sur sa petite planche de surf alors que d’autres pilotent des mechas L.F.O. et leur font faire de la glisse sur les vagues de trapar.

Un événement vient précipiter les choses : Un soir un énorme mécha, le Nirvash, vient s’écraser chez lui, avec à son bord une jeune fille de sa génération, Eureka. Les militaires pourchassent le Nirvash et Renton se retrouve entraîner à bord du robot, et quitte ainsi précipitamment son cocon familial.

Eureka est une pièce maîtresse du Gekkostate et emmène Renton à bord du Gekko, le vaisseau où se trouvent tous les membres. Le garçon pense réaliser son rêve en intégrant l’équipe de rêve de tout surfeur mais il déchante vite : Holland se montre exécrable avec lui et la situation est beaucoup moins idyllique que ne laisse entendre la légende. Le groupe effectue des missions ponctuelles pour pouvoir vivre et celles-ci comportent de nombreux risques. Renton, s’il a visiblement une place privilégié auprès d’Eureka, n’est qu’un pseudo mécanicien sans expérience et pas encore à la hauteur des autres membres, aguerris au combat. La synergie du groupe s’en ressent.

Le Gekko a pourtant besoin de tirer le maximum de la part de son équipage : Le conseil des sages, au sommet de l’Etat, tient tellement à arrêter les rebelles qu’il a gracié le colonel Dewey Novak et lui donne carte blanche pour mener la chasse.

Editions en France

DVD chez Beez Entertainment - Collection complète plus éditée
Coffret DVD chez Beez Entertainment - Collection complète plus éditée

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Popularité parmi les membres d'Animint
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Commentaire

Les premières images du générique donne un aperçu de l’idée originale – mais ô combien ridicule – d’avoir des robots qui surfent dans les airs. L’intrigue se met très lentement en place et est centrée au début sur l’intégration de Renton au sein des rebelles. Il n’est révélé que très peu de choses sur le Gekkostate et les divers enjeux. Les épisodes sont une succession de missions que les pirates doivent effectuer pour gagner leur vie. Quant à Renton, il se montre pour le moins affligeant par son manque de clairvoyance ou au contraire très agaçant avec ses immenses sentiments de culpabilité qui font traîner l’histoire. Vous devrez même supporter la mini guerre qu’il mène contre des gamins encore en maternelle, qui le jalousent.

Il faut bien attendre une quinzaine d’épisodes avant d’avoir une histoire un peu plus consistance. Comment avons-nous pu tenir jusque là ? Tout d’abord à cause du travail remarquable du studio Bones pour cette série télévisée. Les dessins, les couleurs et l’animation sont de très haute facture. Il y a quelques baisses de régimes point de vue de la qualité mais elles interviennent plus tard. La bande son est particulièrement soignée et associe quasiment tous les genres. Vous avez aussi bien du classique que des morceaux de hip hop et de techno, sans compter la dizaine de génériques et autres chansons insérées dans les épisodes. Une anecdote amusante concerne les titres des épisodes : la plupart sont en fait des titres de chansons composées par des artistes japonais ou d’autres pays. Le vingt septième s’intitule par exemple Helter Skelter, un titre éponyme des Beatles.

Ensuite, si Renton, voir même Eureka, sont des personnages tête à claques, les autres s’avèrent plus intéressants à suivre. Les membres du Gekko sont divers et variés, avec deux personnages qui sortent du lot, Talho, la pilote du Gekko et Holland, le leader du groupe. Leur romance est d’ailleurs l’une des attractions principales, tout au long des cinquante épisodes.

La série prend une toute autre dimension quand est dévoilée la véritable nature d’Eureka. Alors que nous pensions avoir une histoire avec un pseudo fil conducteur en filigrane, nous nous retrouvons avec une intrigue avec une véritable quête, au milieu d’enjeux géopolitiques. Même le concept de trapa en devient cohérent. Nous oublions tous les concepts traditionnels de mecha à la Gundam pour plonger dans un univers empreint de fantastique et de religion.

Vous apprécierez de suivre à la fois une histoire riche en rebondissements et très bien construite, mais aussi de voir l’évolution des différents acteurs, témoins des événements. Vous le verrez aussi bien des côtés des héros mais également dans l’autre camp, avec Dominique, le jeune aide de camp à la solde des militaires, avec Anémone, la pilote complètement folle ou encore le colonel Novak, un adversaire machiavélique et tout en finesse. Les scénaristes sont allés très loin mais leur plus grand tour de force est sans doute de très bien expliquer les choses, en conservant secret ce qui doit l’être juste au bon moment. Cela n’a rien à voir avec les deux derniers épisodes d’Evangelion par exemple.

Au passage, la série aborde divers thèmes sombres liés à l’ambition du pouvoir. Les populations sont massacrées à cause de leurs croyances différentes, tandis que d’autres sont guidées par des mensonges médiatisés. A tout cela viennent s’opposer les valeurs de sacrifice et de recherche de la vérité que représente le Gekkostate.

Malgré les apparences, Kôkyôshihen Eureka Seven est un titre de science fiction dont la forme est plus dans le style Harlock que mechas modernes à la Gundam Seed. Elle est passée relativement inaperçue mais elle marque quand même le genre de son empreinte, avec une histoire si riche et si bien menée. Avec Code Geass, beaucoup d’observateurs remarque que le studio Sunrise enchaîne sur ce créneau exploré par Bones.

Avis

trop bien

Soumis par Eve-angie le 26 septembre 2010

Avis des membres d'Animint

Appréciation Générale : 3,8
Animation : 3,4
Graphisme : 3,4
Personnages : 3,2
Histoire : 3,2
Bande son : 3,2

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