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“Transcription des dialogues du téléfilm Je peux entendre l'océan”

Face - A -

À la gare de Kichijoji.
Taku voit une fille sur le quai d'en face. Une fille avec un chapeau, dont on ne voit pas le visage.
Haut Parleur : Un train va arriver, voie quatre.
Haut Parleur : Veuillez vous éloigner de la bordure du Quai.
Le train arrive puis repart. La fille n'est plus là. Taku passe chez lui et prépare ses affaires. Il prend l'avion.
Dans l'avion.
Haut parleur : Veuillez nous excuser pour ce retard.
Haut parleur : L'avion va bientôt décoller.
Taku : La première fois que Matsuno et moi avions rencontré Rikako, c'était un été torride comme maintenant...
Taku : ...il y a deux ans, quand nous étions en seconde année du lycée.
Taku : Ce jour-là, Matsuno m'appelé au boulot.
Au restaurant.
L'homme : Eh, le travailleur à mi-temps, lave ceux-ci rapidement. Il y a encore des plats qui vont arriver.
Taku : Bien.
La dame : Taku, téléphone!
Taku : Ah, excusez-moi.
Taku : Allô?
Matsuno : Morisaki.
Taku : Ah, Matsuno?
Matsuno : Tu finis ton travail plus tôt aujourd'hui, n'est-ce pas?
Matsuno : Viens faire un tour à l'école, tout à l'heure. Je viens d'achever mon séminaire mais je reste ici pendant quelques temps.
Taku : D'accord.
Taku : Je suis désolé mais j'ai une urgence, je ne pourrai donc pas venir travailler cette après-midi.
La dame : Attends un peu.
Taku : Je m'excuse de partir si tôt.
L'homme : Nous ne pouvons plus compter sur les jeunes.
Dans la classe vide.
Taku : Salut.
Taku : Matsuno.
Matsuno : Tu es déjà ici?
Taku : C'est toi qui m'a demandé de venir.
Matsuno : Viens par ici, une seconde.
De la fenêtre on voit en contrebas la salle des professeur. Rikako y discute avec un professeur.
Taku : Qui est-ce? Je ne la vois pas très bien d'ici.
Matsuno : C'est la nouvelle élève inscrite dans notre classe. Elle s'appelle Muto Rikako.
Taku : Pour le second semestre?
Matsuno : Oui.
Taku : C'est bizarre. Il est rare d'avoir un nouvel élève en seconde année du lycée.
Matsuno : Mais elle est bien là et elle est de Tokyo.
Matsuno : Il y a un petit moment, Kosugi, mon professeur, m'a demandé de lui faire vister le campus.
Taku : Ah? Parce que tu es chef de classe? Tu sembles excité.
Matsuno : Et comment, que je suis excité. Muto est très charmante.
Taku : Ah?
Taku : Je ne parviens pas à la voir et je ne peux pas aller jusque dans la salle des professeurs.
Matsuno : Mais nous ne pouvons pas passer à la salle des professeurs juste que pour la voir.
Matsuno : Si tu le désires, nous pouvons quand même y aller en prétendant que nous avons une question.
Taku : Non, non, c'est bon. Je ne veux pas aller jusque dans la salle des professeurs.
Dans les couloirs.
Taku : Les professeurs savent que je ne participe à aucun séminaire d'été, comme je travaille.
Matsuno : Penses-tu encore au voyage du collège?
Taku : Non, je n'y pense pas mais je n'apprécie pas la façon dont les professeurs ont annulé notre voyage...
Taku : ...et essayent de le maquiller maintenant en nous envoyant dans un endroit imaginaire de Hawaï.
Matsuno : Mais les élèves sont très impatients d'aller à Hawaï, donc l'école réussit à les manipuler.
Matsuno : Les professeurs nous disent que nous devrions repousser les bons moments pour Hawaï et concentrent tous nos efforts dans les examens d'entrée.
Taku : Partir à Hawaï nécessite beaucoup d'argent.
Taku : Je suis donc obligé de travailler.
Matsuno : Ce serait ridicule si tu t'étais archarné comme ça que tu sentes derrière les autres élèves.
Matsuno : Assure toi que, seul, tu étudies bien.
Taku : Oui. Au fait que t'arrive-t-il aujourd'hui?
Taku : T'inquiètes-tu pour quelque chose?
Matsuno : Non, je voulais juste parler un peu avec toi.
Taku : Bon. Je vais passer prendre mon vélo. Attends moi au portail, s'il te plait.
Matsuno : D'accord.
Taku : Pendant six ans, du collège au lycée,...
Taku : ...Matsuno et moi n'avons jamais été dans la même classe.
Taku : Malgré cela, je le considérais toujours comme mon meilleur ami.
Taku : La première fois que j'ai connu Matsuno, c'était lorsque l'école a annulé notre voyage au collège.
Au collège. En classe.
Haut parleur : Je sais que c'est très brusque mais nous avons annulé notre voyage.
Haut parleur : Nous avons décidé qu'à partir de maintenant qu'il n'y aurait plus qu'un seul voyage entre le collège et le lycée.
Haut Parleur : Vos résultats de l'année dernière sont les moins brillants parmi les établissements publics.
Haut Parleur : Nous ne pouvons pas offenser les anciens élèves ou vos parents qui sont garants de la pure tradition.
Haut Parleur : Nous voulons que les lycéens fassent mieux au prochains examens, pour restaurer l'honneur perdu.
Haut Parleur : S'ils ne font pas mieux, le sacrifice effectué par les collégiens sera vain.
Le garçon : Allons voir Sayama plus tard...Eh, Taku.
Taku : Oui?
Taku : Comme c'était tellement ridicule, quelqu'uns d'entre nous sont allés protester auprès du professeur.
Dans la salle des professeurs.
Taku : Euh...Nous ne comprenons pas.
Taku : Nous ne croyons pas que notre niveau sera meilleur en annulant le voyage de l'école.
Taku : Comme il n'y a pas d'explication claire, je pense que la plupart d'entre nous n'est pas franchement convaincue.
Un autre professeur intervient.
Le Professeur : Tu pourrais dire de telles choses si tu étais parmi les cents meilleurs élèves du pays.
Taku : Mais j'étais classé quatre vingt neuvième la dernière fois!
Le Professeur : N'agirais-tu pas comme cela, parce que ton professeur est une femme?
Taku : Je pensais alors que l'école ne reviendrait plus sur la protestation.
Dans le préau.
Taku : Cependant, une semaine après, pendant le rassemblement de la matinée...
Le Professeur : La décision d'annuler le voyage des collégiens a même été approuvée par le PTA.
Le Professeur : Il parait que quelques élèves en font toute une affaire. Nous désirons donc leur fournir une bonne explication.
La Professeur : Nous voulons nous assurer, encore une fois, de ceux ne sont pas satisfaits de cette décision. Qu'ils lèvent la mains.
Taku et Matsuno lèvent la main.
La Fille : Ils sont courageux, hein?
Taku : C'était Matsuno Yutaka.
Le Professeur : C'est bon. Pour ceux qui ont levé la main, il y aura un réunion d'information...
Le Professeur : Pour cela, veuillez vous rendre à la salle d'art après les cours. Ce sera tout.
Dans la salle d'art.
Au tableau : La réunion a été annulée. Mettez votre nom et votre classe sur une feuille de papier et donnez votre opinion sur l'annulation du voyage.
Sur la feuille : Troisième Année - Classe Trois - Morisaki Taku
Sur la feuille : Il n'y a aucune raison pour annuler ce voyage et c'est uniquement pour donner bonne conscience aux parents et aux professeurs.
Matsuko : Je viens de voir Yamamura dans l'escalier.
Matsuko : Il m'a priée de vous dire qu'il était désolé.
Matsuko : Excusez-le.
Taku : L'idiot.
Sur la feuille : Matsuno Yutaka - Troisième année - Classe Quatre.
Sur la feuille : Je ne comprends pas l'annulation...
Sur la feuille : ...comme c'est une décision partiale.
Sur la feuille : Dix ou vingt ans après mon diplôme dans cet établissment,...
Sur la feuille : ...je resterai convaincu...
Sur la feuille : ...que vos décisions étaient très injustes.
Taku : Waou! Tu es déjà en train de penser aux dix ou vingt années d'après.
Dans l'avion.
Taku : Depuis lors, Matsuno est devenu dans mon esprit, quelqu'un de différent des autres.
Au portail du lycée.
Matsuno : Je te présente Morisaki Taku, de la classe Quatre.
Matsuno : Voici une nouvelle élève, Muto Rikako.
Rikako : Bon, je me sauve.
Rikako : Donne moi un coup de main pour le second semestre.
Taku : Tu es déjà après elle?
Matsuno : Non, non, ne te méprends pas. Elle m'a demandé où était la librairie Kinsendo.
Matsuno : Comme ses livres scolaires sont là-bas, elle voulait juste aller les chercher.
Dans la galerie marchande.
Taku : ...et j'ai entendu que le cuisinier à mon travail était l'un d'un des gars de la mafia.
Taku : Il s'accroupit parfois et fume par habitude.
Taku : Quelque chose ne va pas?
Matsuno : J'étais en train de me demander si elle n'avait pas eu de problèmes comme elle arrive en cours d'année.
Taku : Voilà. Je me rends compte à présent pourquoi Matsuno m'a appellé.
Taku : Je me demande si son père n'a pas été muté.
Matsuno : A plus tard.
Taku : Quand j'ai découvert que Matsuno était attiré par elle, j'ai été en colère sans aucune raison.
Taku : Ne t'occupe pas d'elle. Les filles veulent juste attirer le regard des garçons, de toute manière.
Taku : Elles ne peuvent jamais trouver ton bon côté.
Sur les terrains de sport.
L'athlète : J'y vais!
Taku : Quand le deuxième semestre a débuté, Rikako a fait une grosse impression sur les garçons de la campagne comme nous.
Un garçon : Morosaki, regarde les filles. Cela s'annonce bien pour nous!
Taku : Tu parles d'Ariga?
Taku : Elles sont grosses, je sais.
Le garçon : Non, non, je parlais des courts.
Taku : Oups, elle est bonne.
Le garçon : Seri, du club de tennis l'a traitée comme un garçon.
Devant les vestiaires.
Première voix : Muto est si forte.
Deuxième voix : Elle joue comme une pro.
Première voix : Elle a du s'entrainer durement.
Deuxième voix : Les filles de Tokyo frappent la balle différemment.
Première voix : Incroyable!
Deuxième voix : Et elle a de belles jambes.
Première voix : Mais une telle fille doit être bornée.
Taku : Oh, Muto est aussi remarquable.
Matsuno : Ne dis pas qu'elle est remarquable.
Taku : Matsuno?
Matsuno : Pardon. Muto semble ne pas être à sa place en classe.
Matsuno : J'étais inquiet au sujet de sa singularité.
Taku : Pas à sa place?
Matsuno : Sous beaucoup d'aspects...
Devant les résultats affichés.
La feuille : Numéro Douze Muto Rikako.
Taku : Elle a fait douzième si vite.
Le garçon : Elle est bonne en sport et pour les études. C'est une super-nana. Euh...Taku, tu es...
Taku : Numéro quatre vingt douze.
Le garçon : Tu étais un si bon élève quand tu étais au collège.
Rikako passe.
La première fille : Quelle attitude, dite donc.
La deuxième fille : Snob, n'est-ce pas?
La troisième fille : Arrêtez, ne dites pas des choses pareilles. Vite, le cours va commencer.
Le garçon : Que t'arrive-t-il? Serais-tu perdu à jamais dans l'admiration de sa beauté?
Taku : Non, je pensais seulement qu'elle ne paraissait pas si heureuse que ça.
Le garçon : Mon oeil! À quoi tu penses?! Elle est douzième. Douzième!
Chez les Morisaki, le soir.
La mère : J'ai entendu dire qu'un fille qui s'appelle Muto a été transférée dans ta classe.
Taku : Oui, qu'y-a-t-il?
La mère : J'ai ouïe dire qu'elle est une brillante élève. Pas étonnant comme elle est de Tokyo.
Taku : Comment sais-tu cela?
La mère : Je l'ai entendu à la réunion de l'Union de l'Agriculture. La soeur de sa mère est l'un des propriétaires du fameux Muto Orchard.
La mère : À propos de la mère de Rikako...
Taku : Oui?
La mère : Elle est rentrée ici parce qu'elle a eu quelques ennuis chez elle. Elle a ramené sa fille et son fils avec elle.
Taku : Des problèmes chez elle? Je me demande si ses parents sont divorcés ou pas.
Taku : Je me demande si son père est resté à Tokyo.
La mère : Je l'ignore.
Taku : C'était très bon.
La mère : Atsushi! Pourquoi fais-tu autant de vacarme?
(Atshushi est le petit frère qui ne se tient pas bien à table.)
Taku : Pauvre Muto. Même si elle étudie aussi bien, elle ne pourra pas aller dans un établissement huppé de Tokyo.
Taku : C'est dommage qu'elle soit obligé de venir ici à cause des problèmes de sa mère.
La mère : Si tu étais une mère, tu ne dirais pas cela. Tu prendrais tes enfants avec toi!
Taku : Qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi t'enerves-tu tant?
La mère : Cela a du être une dure décision à prendre pour elle, que de revenir ainsi.
La mère : Avec ses circonstances, comment pouvait-elle faire la part des choses entre
quitter ses enfants ou bien se soucier d'avoir une bonne école pour eux?
La mère : la plupart des mères dans ce cas prendrait leurs enfants. Saisis-tu cela?
Taku : Tu parles par expérience, hein?
La femme : Tu es gentil avec Mlle Muto, d'accord?
La femme : Comme elle arrive dans un endroit qu'elle ne connait pas, elle doit avoir pas mal de difficultés.
Taku : Oui, oui.
Plus tard.
La mère : Taku!
La mère : Taku, téléphone!
Taku : Oui!
Taku : Allô. Ah, Matsuno? Comment ça va?
Matsuno : Ben...
Taku : Qu'est-ce qu'il y a?
Matsuno : Je n'ai pas pensé qu'il était utile de t'appeler mais...
Taku : Oui?
Matsuno : Je suis allé chez Muto aujourd'hui.
Taku : Tu veux dire que tu es allé chez elle?
Matsuno : Muto était absente aujourd'hui à cause d'un rhume et j'ai entendu dire qu'elle était indépendante.
Taku : Ah, elle est indépendante? Ce n'est pas très loin de Harigei jusqu'à l'école.
Matsuno : Oh...
Taku : Tu es donc passé la voir de ton propre chef?
Matsuno : Oui. Quand j'étais là-bas, je l'ai vue dans son lit.
Taku : Dans son lit, huh?
Matsuno : C'était tout.
Taku : Mouai.
Matsuno : Ça a été ainsi.
Taku : Mouai.
Taku : Tu aimes ce genre de fille...Matsuno.
Taku : C'est le mois de mars et nous avons finalement obtenu le voyage scolaire que nous avons tant attendu.
À Hawaï, sur la terrasse de l'hôtel.
Le garçon : Morisaki.
Taku : Oui?
Le garçon : Qu'est-ce qu'il ne va pas? Tu ne viens pas à la plage?
L'autre garçon : Nous devrons retourner à Kochi demain.
Taku : Ben, mon estomac est irrité depuis ce matin.
Le garçon : Pauvre garçon.
L'autre garçon : Ah? D'accord.
Taku : Oui.
L'autre garçon : À plus!
Taku : Et ce voyage scolaire a ruiné ma vie. Un peu plus tard...
Dans le salon de l'hôtel.
Muto : Morisaki.
Muto : Peux-tu me prêter un peu d'argent?
Taku : De l'argent? Qu'est-ce qui ne va pas? Tu as dépensé trop?
Muto : Ben...Euh...Je crains avoir perdu tout mon argent.
Taku : C'est un gros problème! En as-tu parlé avec ton professeur? Si c'est un traveler-chèque et que tu les contacte, tu peux encore l'avoir.
Muto : Je ne veux pas être grondée.
Taku : Mais que dis-tu? Tu dois être sérieuse. Ton argent est important.
Muto : Je m'excuse mais tu réagis comme un acteur dans un vieux film démodé. Pourquoi ne nous assérions-nous pas un instant?
Muto : Je suis confuse.
Muto : Je vais expliquer clairement : La majeure partie de l'argent que j'ai apporté était en espèce, parce que je pensais que les travelers-chèques étaient peu pratiques. À partir de là,...
Taku : Tu n'avais que des dollards?
Muto : Oui, environs quatre cents dollards. Ils ont disparu avant même que je n'en dépense un seul.
Taku : Tu n'aurais pas du prendre tout ton argent en espèce. On nous a dit de nous limiter à deux cents dollards en espèces.
Taku : Les autres trente mille yens étaient sensés être en travelers-chèque.
Muto : Personne n'est soumis à cette règle.
Muto : Alors? Tu es en train de parler comme un professeur.
Muto : Tu es très différent de ce que j'avais entendu dire à ton sujet. Je suis déçue.
Taku : Ton accent de Tokyo fait comme si tu parlais avec provocation.
Muto : Eh? Que dis-tu? Je ne voulais pas me disputer.
Taku : Mouai, et je suis un acteur dans un vieux film révolu.
Muto : Morisaki, tu plaisantes, n'est-ce pas? C'est la première fois qu'on me dit que je parle avec provocation.
Muto : Est-ce que je semble vraiment parler ainsi?
Taku : Oui, tout le monde le pense.
Taku : La raison pour laquelle personne ne te le dit, est que tu leur dis qu'ils parlent comme des acteurs de vieux films dépassés.
Muto : S'il te plait, ne m'en parle plus. Cela été de ma faute. Je ne voulais pas me moquer de toi.
Muto : Mais dans quelques films, ils utilisent intentionnellement un accent campagnard.
Muto : Je pensais que c'était seulement dans les films et que cela n'existait pas dans la réalité.
Muto : Mais quand je suis arrivé à Kochi, tout le monde avait cet accent. J'ai été si surprise.
Muto : Mais c'est bien la première fois que je dis à quelqu'un qu'il parle comme un acteur d'un vieux film. J'y ai pensé mais ne l'ai jamais dit à voix haute.
Taku : Oui, tu as bien fait.
Muto : Oui, le langage a son importance. Je n'ai pas pu comprendre ses finesses.
Muto : Ils semblent qu'ils me haïssent parce que je leur demande tout le temps ce qu'ils racontent.
Taku : Qui, ils?
Muto : Particulièrement les garçons. Ils me parlent durement sauf le chef de classe, Matsuno. Il est gentil, n'est-ce pas?
Taku : Oui, Matsuno est un bon gars. As-tu entendu parler de moi à travers lui?
Muto : Oui, pendant les vacances de Noël, nous t'avons aperçu avec ton tablier dans le restaurant, à Obiyamachi.
Muto : Matsuno disait que tu travaillais tant.
Muto : Ensuite, il m'a dit beaucoup de choses. Par exemple,...
Muto : ...comment vous vous êtes révoltés au collège et la réunion d'information pour vous deux seulement.
Taku : Il t'a même parlé de ceci?
Muto : Comme tu as travaillé tout cet été et cet hiver, tu dois avoir beaucoup d'argent.
Taku : De combien as-tu besoin?
Muto : Combien penses-tu pouvoir me prêter?
Taku : J'ai seulement soixante mille yens et quatre cents dollards. Je n'ai rien dépensé donc je peux te prêter trois cents dollards.
Muto : Vraiment? Bien. Ne préfèrais-tu pas me prêter soixante mille yens?
Taku : Attends. Ici?
Taku : Soixante mille?
Morisaki remonte chercher l'argent et redescend.
Muto : Merci pour pour tout, M. Morisaki!
Taku : Que veux-tu que je fasse avec l'argent? Veux-tu que je te les donne ici?
Muto : Tu es une personne très attentionnée, n'est-ce pas? S'il te plait, assieds toi sur cette chaise, là.
Muto : Enveloppe l'argent avec ce mouchoir et donne le moi.
Taku : Oh, c'est comme si nous faisions des affaires louches.
Muto : Je te rembourserai quand nous serons de retour au Japon. Je sais où je peux obtenir l'argent mais ce ne sera pas pour tout de suite.
Taku : Ben, du moment que c'est disponible.
Muto : Peux-tu tenir ceci secret?
Taku : Oui, mais pourquoi?
Muto : Si ma maman le découvre, elle le prendra mal.
Rikoku s'en va.
Taku : Maman?
Taku : Quelle genre de personne est-elle?
Matsuno : Eh!
Taku : J'ai été surprise que cette fille me connaisse.
Taku : Elle semblait être avec toi. J'ai entendu dire que vous aviez eu un rendez-vous l'autre jour.
Matsuno : Ce n'était pas un rendez-vous. Quand je suis allé chez elle, pendant les vacances d'hivers à Obiyamachi, je lui ai demandé, avec une certaine hésitation, si elle voulait bien aller au cinéma avec moi.
Matsuno : De manière surprenante, elle a dit oui. Qu'elle ait pu dire oui aussi facilement m'a surpris. J'étais nerveux et je ne savais pas quoi lui dire.
Matsuno : Mais quand nous sommes passés devant le restaurant ou tu travailles, je t'ai pris comme sujet de conversation. Tu m'as sauvé la vie.
Taku : Comme tu as parlé de moi dans ta conversation, elle m'a demandé un prêt.
Matsuno : Un prêt? Elle t'a demandé cela?
Taku : Oui. Elle a dit qu'elle avait perdu de l'argent.
Taku : Et elle m'a vu en marchant. Je suppose qu'elle s'est souvenue que j'avais travaillé et que j'avais de l'argent.
Matsuno : Elle a perdu son argent? Ce n'est pas de pot.
Matsuno : Tu ne veux pas faire un tour en ville?
Taku : Bonne idée.
Matsuno : Je monte mettre mon maillot de bain dans ma chambre. Attends ici.
Taku : Oui.
Le soir. Buffet dans l'hôtel. Tous les élèves sont là.
La fille : Tu as un bon teint.
Le garçon : Oui, n'est-ce pas?
L'autre garçon : Ça semble bon.
Muto : Tu l'as déjà raconté à Matsuno bien que je t'aie dit de ne pas le faire.
Matsuno : Ah? Matsuno a dit quoi?
Muto : Matsuno m'a demandé si j'aimerai avoir une partie de son argent, comme il en a plus que nécessaire.
Taku : C'est un bon gars, n'est-ce pas?
Muto : Je lui ai emprunté vingt mille yens mais ne le répète pas encore à quelqu'un.
Muto : Tu me mets dans l'embarras. Tu parles beaucoup pour un garçon.
Taku : Quelle genre de fille est-elle?
Taku : Le lendemain, nous sommes rentrés à Kochi...
Taku : ...et j'ai acheté quelques photos de Muto par mon ami Suda, par vengeance.
Taku : J'ai trouvé l'idée de vengeance révolue et je ne lui en ai plus voulu.
Taku : Cependant, quand nous avons commencé notre troisième année au lycée, Rikako et moi étions dans la même classe.
Dans la classe.
Muto : Yumi, c'est l'heure de manger.
Yumi : Oui.
Taku : Rikako a trouvé une amie.
Taku : Elle s'appelle Yumi Kohama. Elle est quelqu'un de plutôt pondéré.
Taku étudie dans sa chambre pendant les congés.
Taku : De toute manière, Rikako n'a pas remboursé mon argent. Même pas pendant la Golden Week.
(Les 26 et 30 avril ainsi que les 1er, 3 et 5 mai sont chômés au Japon.)
Taku : Comme si elle avait complètement oublié.
La mère : Taku. Téléphone. C'est Kohama.
Taku : Kohama, tu m'appelles d'une cabine téléphonique?
Yumi : Morisaki, je ne sais pas quoi faire.
Taku : Qu'est-ce qui se passe?
Yumi : Aujourd'hui, Rikako et moi étions supposées aller à Osaka pour un concert et rester deux nuits là-bas.
Yumi : Mais quand nous partis pour l'aéroport, Rikako a commencé à raconter qu'elle partait pour Tokyo.
Yumi : Elle m'a dit qu'elle l'avait décidé ainsi.
Yumi : Et maintenant je lui ai dit que j'allais aux toilette. J'ai pu alors te téléphoner.
Taku : Bigre!
Yumi : Rikako a dit que ce n'est pas une grave affaire si nous allons à Tokyo comme c'est seulement pour deux nuits.
Yumi : Rikako m'a dit qu'elle avait déjà acheté deux billets pour Tokyo mais je ne veux pas mentir à ma mère.
Taku : Calme toi. Tu n'as pas à partir avec elle. Dis juste non et laisse là partir seule.
Yumi : Mais la mère de Rikako a accepté ce voyage car je l'accompagnais, donc Rikako doit partir avec moi. Que dois-je faire?
Taku : Que peux tu faire...Eh, attends un peu, pourquoi me demandes-tu cela à moi, au fait?
Yumi : Parce que Rikako m'a dit qu'elle t'avais emprunté de l'argent. Si tu as une quelconque affinité avec elle, ne pourrais-tu pas la convaincre?
Yumi : Morisaki, viens à l'aéroport, s'il te plait. Notre avion est à onze heures trente. Tu as encore une heure trente devant toi.
Yumi : S'il te plait, assure-toi de pouvoir venir.
Taku : Cet argent!
Dans le taxi.
Taku : C'est un mensonge qu'elle ait perdu son argent à Hawaï. C'était pour son voyage d'aujoud'hui.
Taku : Elle m'a embobiné. Comme a-t-elle pu m'embonbiner comme ça? J'en ai assez!
À l'aéroport.
Yumi : Morisaki, je suis soulagée que tu sois venu.
Taku : Muto.
Yumi : Elle est aux toilettes. Elle m'a dit qu'elle ne se sentait pas bien depuis ce matin.
Yumi : Je souhaiterai presque qu'elle se sente plus mal afin qu'elle soit obligée d'annuler ce voyage.
Taku : De toute façon, ce que fait Muto est terrible. Si tu es une de ses amies, pourquoi ne lui fais-tu pas un ou deux sermons?
Yumi : Mais Rikako dit qu'elle veut absolument aller voir son Papa. Je la comprends mais je ne pourrai pas le faire.
Taku : Papa? Tu veux dire son père?
Muto : Quoi?! Mais que fais-tu ici? C'est toi qui l'as prévenu Yumi?
Yumi : Rikako, ne partons pas ainsi en mentant à nos mères. Pourquoi ne dis-tu pas la vérité à ta mère?
Muto : Ma maman ne me laissera jamais y aller.
Muto : C'est pourquoi j'ai préparé tout cela depuis longtemps.
Taku : Attends. Kohama, pourquoi n'appelles-tu pas ta mère pour lui dire que tu ne te sens pas bien et que tu vas rentrer à la maison.
Yumi : Euh...Mais...
Taku : Et dis lui que Muto est vraiment inquiète à ton sujet, mais qu'elle n'a pas voulu perdre les tickets pour le concert et qu'elle est partie.
Taku : Tes parents te disent beaucoup de choses mais ils s'inquiètent juste.
Taku : Je ne pense pas qu'ils diront quelque chose sur Muto.
Yumi : C'est bon! Ma mère ne connais pas ta mère donc elle ne lui dira pas ce qui est arrivé.
Muto : Bon. Faisons comme cela.
Yumi : Je vais téléphoner.
Taku : Kohama a raison. Elle a quelque chose d'autre. Elle n'a pas changé d'avis pour Tokyo pour s'amuser.
Taku : Tu ne te sens pas bien?
Muto : J'ai eu des temps difficile comme c'est le premier jour de mon cycle. Quelques fois, je dois même rester au lit à cause de mon anémie.
Taku : Au lit?
Muto : Les hommes ne savent pas comment c'est.
Taku : Vas-tu vraiment y aller?
Muto : Je vais obtenir de mon père l'argent que je t'ai emprunté.
Muto : Alors, ne t'inquiète plus.
Taku : Si tu es trop anxieuse pour y aller seule, veux-tu que je t'accompagne?
Muto : Vraiment? Peux-tu vraiment faire cela pour moi?
Dans l'avion.
Taku : Eh.
Muto : Huh?
Taku : Ton père sait que tu vient, n'est-ce pas? Vient-il te chercher à l'aéroport d'Haneda?
Muto : Je ne pense pas qu'il sera là.
Taku : Penses-tu que ton père me trouvera un endroit pour dormir?
Moto : Bien sûr...Je lui demanderai pour toi.
Moto : Bon...J'ai prévu de dire à mon papa que je veux vivre avec lui et revenir à Tokyo.
Haut Parleur : Attention. Cet avion va bientôt atterrir à l'aéroport d'Haneda.
Dans la banlieue de Tokyo.
Taku : Lorsque j'ai marché avec Rikako dans Tokyo, j'ai pensé qu'elle m'avait encore eu.
Taku : Mais je ne pouvais pas la laisser aller à Tokyo toute seule.
Muto : C'est vrai que la sortie sud parait plus belle avec tous ces cerisiers.
Muta : Seijo est par là.
Muto : La maison des parents de mon père était déjà par ici.
Muta : Là, c'était un champ cultivé.
Taku : Ah bon?
Muta : Mais une société immobilière a acheté la propriété, a construit un complexe d'appartements huppés et a donné le meilleur à papa.
Muto : L'appartement était même trop grand pour une famille de quatre personnes. Maintenant qu'on est plus là, il doit se sentir bien seul.
Taku : Alors si tu viens le voir, il devrait être content.
Dans le hall de l'immeuble. Interphone.
Matu : Cela fait longtemps.
La dame : Qui est-ce?
Muto : Euh...Suis-je chez M. Muto?
La dame : Oui.
Muto : Euh...Papa est-il là?
Le père : Rikako? Attends dans le hall. Je descends.
Le père arrive.
Le père : Tu m'a surprise en venant à l'improvise.
Le père : Es-tu venue toute seule?
Muto : C'est mon ami à Kochi. Comme ce sont les congés de la Golden Week, nous sommes venus ensemble.
Le père : Ah oui? Merci de vous être occupé de Rikako.
Le père : Euh...Prenons le thé quelque part, non?
Muto : Je préfèrerai voir ma maison. Comment ma chambre est-elle?
Le père : Bon, montons.
Le père : Je m'excuse mais pourriez-vous attendre ici pendant quelques temps?
Le père et Rikako montent dans l'ascenseur. Taku attend longtemps. Le père revient enfin.
Le père : Morisa, je regrette sincèrement que vous ayez du suivre Rikako durant tout ce trajet.
Le père : J'ai cru comprendre que vous n'aviez pas encore trouvé d'endroit pour dormir. J'ai donc appelé cet hôtel et vous ai réservé une chambre.
Le père : Et euh...Rikako vous a emprunté de l'argent, n'est-ce pas? Merci beaucoup.
Dans le train de banlieue (L'hôtel n'est pas à côté).
Taku : Je suis désolée pour elle...du fond de mon coeur.
Dans la chambre d'hôtel.
Taku : Allô, maman?
La mère : Ah, Taku, nous allons bientôt diner, dépêche toi de rentrer à la maison.
Taku : Ben, en fait, j'ai un empêchement et je ne peux pas rentrer.
La mère : Bon, alors nous allons commencé à manger sans toi. Ne rentre pas trop tard, d'accord?
Taku : Je suis en ce moment même à Tokyo.
La mère : À Tokyo? Que dis-tu? Je viens de te voir ce matin.
Taku : Mais j'ai pris un avion!
La mère : Hein?
Taku : J'ai du accompagner quelqu'un qui devait impérativement se rendre à Tokyo.
La mère : Qui est ce quelqu'un?
Taku : De toute manière, je serai de retour après-demain.
La mère : Explique le moi clairement.
La mère : Allô...?Allô...?
Quelqu'un frappe à la porte.
Taku : Je te l'expliquerai lorsque je serai rentré.
Taku : Je raccroche.
La mère : Attends, Taku!
Taku raccroche et ouvre la porte.
Taku : Muto.
Taku : Que se passe-t-il?
Muto : Je resterai ici cette nuit. Comme la note sera envoyée à mon père, j'ai le droit de rester ici, n'est-ce pas?
Taku : Euh.
Rikaku tombe dans ses bras en pleure.
Taku : J'ai pensé...que c'était pire qu'un soap opera.

Face - B -

Dans la chambre d'hôtel.
Taku : Muto, veux-tu une bière?
Taku : Tu ne peux pas en boire? Nous sommes entre nous et pouvons en boire sans que l'école le sache.
Muto : Fais moi un Kokuhai.
(Mélange d'alcool et de coca.)
Muto : Si nous avions une foire scolaire, je buverai ceci au stand de mon ami.[a revoir]
Muto : Papa a dit qu'il fait un voyage avec son amie pendant les vacances.
Taku : Je vois...Ce sont les vacances.
Muto : Ma chambre a été complètement remodelée et le papier peint a été changé en vert foncé.
Muto : Je déteste le vert.
Taku : Oui, le vert c'est moche.
Muto : Et les poêles sont émaillées!
Muto : C'est d'un ridicule!
Muto : Les poêles émaillées sont dépassées!
Muto : Quand maman et papa se disputaient, je pensais que ma maman était stupide et devait ignorer ce qu'il se passait.
Muto : Mais elle criait et en a fait une grosse affaire.
Muto : Papa a essayé de se protéger...
Muto : ...et ils se sont séparés comme si ils faisaient une chose aussi stupide qu'un divorce.
Muto : Mon frère et moi avons été séparés de nos amis et avons fini par être transférés dans d'autres écoles à cause de ma mère.
Muto : J'étais du côté de papa.
Muto : Mais papa n'était pas de mon côté.
Taku : De ton côté? Tu veux dire...
Muto : Je suis si malheureuse.
Muto : Je pense que tu es malheureuse mais sois gentille avec ta mère lorsque tu rentreras.
Muto : Tu t'es loué une pièce pour protester auprès d'elle?
Muto : Je suis indépendante parce que je ne pensais pas que c'était une bonne idée que de rester tous les trois chez maman.
Muto : Ce n'était pas pour protester.
Taku : Je vois.
Muto : Morisaki, ce ne sont pas tes affaires.
Rikako s'est endormie sur le seul lit dans la chambre. Taku s'installe dans la baignoire.
Taku : Je suis aussi malchanceux.
Le matin. Dans la chambre.
Muto : Morisaki!
Muto : Debout, dépêche-toi!
Muto : Tu es enfin levé. J'étais gênée comme je ne pouvais pas utiliser la baignoire ou le lavabo.
Muto : Je suis allé au premier étage pour utiliser la salle de bain.
Taku : Pardon?
Muko : Peux-tu m'excuser pendant trente minutes. Je veux être prête pour voir quelqu'un.
Taku : Ton père?
Muto : Mon ami du lycée. Je l'ai appelé il y a une minute. Il paraissait impatient de me voir.
Muto : Comme cela fait si longtemps, il a dit qu'il viendrait à l'hôtel.
Taku : Ah, tant mieux pour toi.
Muto : Je veux me dépêcher et être prête. Je dois utiliser la douche donc sors d'ici le plus vite possible, d'accord?
Taku se promène dehors dans Tokyo pendant que Rikako se change.
Taku : Il est alors possible que j'ai décidé à cet instant d'aller à l'université de Tokyo.
Taku : C'était peut-être parce que j'étais soulagé de voir Rikako essayer de se regaillardir.
À l'hôtel, Rikako sort de la chambre au moment où Taku allait frapper à la porte.
Muto : Juste à temps. Mon ami vient de m'appeler. Il est dans le hall.
Taku : Ah oui?
Muto : Bon, j'y vais.
Muto : Ah, que faisons-nous avec la clef? Sors-tu, Morisaki?
Taku : Je dormirai dans la chambre donc je peux la garder.
Muto : Vraiment...désolée.
Taku : Ne t'inquiète pas. Amuse-toi bien.
Dans la chambre. Le téléphone sonne.
Taku : Oui?
Muto : Morisaki, je suis désolée de te déranger mais pourrais-tu venir au salon de thé, au premier étage?
Taku : Qu'est-ce qu'il y a? As-tu perdu ton porte-feuille?
Muto : Non, viens et dépêche-toi. Songe que c'est pour me sauver.
Taku : Bon, quoi encore.
Au salon de thé.
Muto : Morisaki, par ici.
Muto : C'est Morisaki.
Muto : Il a fait tout ce trajet avec moi parce qu'il s'inquiètait pour moi.
Muto : Morisaki, voici Okada, un de mes anciens camarades.
Okado : Salut.
Okada : Rikako, tu as déjà un petit ami? Je suis un peu surpris.
Muto : Regarde qui parle. J'ignorais que tu es sorti avec Ryoko si vite après mon départ.
Muto : Je me sens trahie.
Okada : Eh? Mais tu es plus mignonne.
Okada : Ryoko dit toujours : "Comparée à Rikako, je me sens si peu digne d'interêt."
Muto : Eh, écoute Morisaki, ne trouves-tu pas cela choquant?
Muto : Je suis sortie avec Okada pendant un an mais il a fini par sortir avec une autre fille deux mois après mon départ. C'était une de mes amies, en plus.
Taku : Ben, c'est comme cela que vont les choses.
Muto : Eh, il est vraiment calme, n'est-ce pas?
Okada : Ben, j'en ai déjà discuté avec Ryoko.
Okada : Que dis-tu de lui demander de venir au cinéma avec nous? Ce sera un double rendez-vous.
Muto : Je veux bien, mais...
Muto : ...mon papa vient à midi et nous sommes sensés prendre le déjeuner ensemble.
Okada : Si j'avais su que tu venais, j'aurai préparer quelque chose pour toi. C'est dommage.
Okada : Mais ta mère est bien attentionnée à ton égard, n'est-ce pas?
Okada : Si tu passes les examens d'entrée d'une université de Tokyo , elle devrait te laisser partir.
Okada : Mais elle t'as forcée à rester avec elle. Elle n'a pas pensé du tout à ses gosses.
Taku : Elle n'est plus une gosse au collège ou autre part. Qu'entends-tu par "elle devrait penser à ses gosses"?
Muto : Quelque chose ne va pas, Morisaki?
Taku : C'est ridicule...Toi et lui...
Taku se lève et quitte le salon.
Okada : Est-il jaloux ou quoi? Je suis désolé...
Dans la chambre.
Taku : J'étais si déçu.
Taku : La Rikako qui se défendait toujours avec acharnement, était une fille qui flirtait et souriait à un idiot comme ça à Tokyo.
Rikako frappe à la porte.
Taku : Muto...
Muto : Okada m'a dit de te dire qu'il n'a pas prêté attention à ce que tu as fait.
Muto : Il est vraiment stupide, n'est-ce pas?
Muto : Quand je sortais avec lui, je pensais qu'il était gentil et généreux.
Muto : Au début, je t'ai appelé pour être avec moi et me faire remarquer.
Muto : Mais après que tu sois parti et que nous sommes restés seuls, j'ai fini par rester muette.
Muto : Nous étions si ridicules...lui et moi...
Taku : Bon, j'ai compris que tu as été choquée parce qu'il a fini par sortir avec une autre fille.
Muto : Tu ne comprends pas, n'est-ce pas Morisaki?
Muto : J'ai été choquée parce que Okada est devenu une personne totalement différente pour moi.
Muto : Il a seulement parlé de lui et il n'a même pas demandé comment j'étais à Kochi.
Muto : Mais au fond, il a toujours été ce genre de type. Je viens juste seulement de le réaliser.
Muto : Je resterai chez ma tante cette nuit.
Muto : Je pense que ce serait indécent de rester dans la même chambre que toi.
Muto : Donnons-nous rendez-vous demain au comptoir, à l'aéroport.
Muto : Cela s'est transformé en un horrible voyage à Tokyo, non?
Taku : Rikaku semblait être devenu une adulte en trente minute.
Dans le couloir du lycée.
Muto : Eh Yumi, où as-tu eu ceci?
Yumi : En voudrais-tu aussi?
Taku : Après que les vacances soient passées...
Taku : ...Rikako a continué comme si rien ne s'était produit.
Taku : Comme avant, elle reste seulement avec Yumi Kohama.
Aux toilettes.
La fille : Comprends moi bien, je ne dis pas cela parce que je m'inquiète à ton sujet...
La fille : ...mais si je te le dis pas maintenant, j'ai peur que tu fasses tout toi-même.
La fille : Je sais que tu as des raisons pour être comme cela mais tu pourrais être un peu plus...
Muto : Laisse moi.
Rikako sort brusquement.
Sur le toit d'un bâtiment.
Taku : Comment se sont passés tes examens?
Matsuno : Pas très bien.
Matsuno : J'irai cet été dans une école de bachotage à Osaka.
Taku : Ah? Une écolde de bachotage?
Matsuno : Ce sera un bon changement.
Matsuno : Euh.
Matsuno : Oui?
Matsuno : Je vais de demander quelque chose de bizarre alors ne te mets pas en colère.
Matsuno : Tu es allé à Tokyo avec Muto pendant les dernières vacances, n'est-ce pas?
Taku : Ah oui. Comment l'as-tu su?
Matsuno : Comment je l'ai su?
Matsuno : Il y a une grosse rumeur ici. Tu n'avais pas remarqué?
Taku : Non, pas du tout.
Matsuno : C'est bien toi.
Matsuno : Comme tu as passé quelques jours là-bas, nous n'avons pas pensé que cela soit une bonne idée de nous moquer de toi en public.
Matsuno : Nous racontons juste des ragots.
Taku : Eh, j'ignore quelle sorte de ragots, tu as bien pu entendre...
Taku : ...mais Muto est juste allée voir son père.
Matsuno : J'ai entendu cela.
Taku : Par qui? Par Kohama?
Matsuno : Kohama? Pourquoi Kohama? Par Muto en personne.
Matsuno : L'autre jour, il se trouve que je suis tombée sur elle à la bibliothèque et nous sommes rentrés chez nous en même temps. Je l'ai donc interrogée à ce sujet.
Dans la rue.
Muto : Cette histoire, encore?
Muto : Je suis effectivement allée à Tokyo avec Morisaki et restée avec lui à l'hôtel pendant une nuit.
Muto : Qu'est-ce que cela à voir avec toi?
Matsuno : Je...
Matsuno : Parce que...je t'aime.
Muto : Je...déteste Kochi et les types qui parlent avec l'accent de Kochi.
Muto : Je ne peux pas les concevoir en tant que petit ami...
Muto : ...et cela me rend malade d'entendre quelque chose comme ça.
Sur le toit.
Taku : Elle a dit que tu la rendais malade?
Matsuno : C'est cela. C'était un peu grossier.
Taku : Est-ce une raison pour laquelle tu n'as pas obtenu de bons résultats?
Matsuno : Je me referai une santé pendant les vacances d'été.
Taku : C'est salaud de sa part qu'elle ait dit que tu la rendait malade.
Taku se rue dans les escaliers.
Matsuno : Morisaki.
Dans la classe.
Muto : Lequel voudrais-tu acheter ? Le blanc ou le rouge?
Yumi : Le rouge.
Muto : Le blanc parait...
Taku : J'ai quelque chose à te dire. Viens avec moi.
Muto : Hein?
Muto : Que se passe-t-il?
Dans le couloir à côté de la classe.
Muto : Je préfèrerai que tu ne me parles pas ainsi à l'école. Tout le monde va nous regarder.
Taku : J'ai ouïe dire que tu avais annoncé à Matsuno que nous étions restés au même hôtel à Tokyo.
Muto : Oui.
Taku : C'était toi qui a insisté pour rester avec moi à l'hôtel.
Taku : Je suis celui qui est embarrassé par tous ces commérages.
Muto : Quoi?
Taku : À cause de toi, je suis très embarrassé.
Taku : Tu es vraiment nulle!
Gifle de Rikako. Taku la gifle immédiatement après. Devant tout le monde.
Muto : Tu es très attentionné pour tes amis, hein? Ça suffit!
Taku : effectivement, le voyage à Tokyo n'a pas été bon...
Taku : ...ni pour Rikako ni pour moi.
Paysage d'automne.
Taku : L'automne, Rikako restait à part comme d'habitude.
Taku : Cependant, ses notes devenaient de plus en plus élevées.
Taku : Et quand nous avons eu notre dernier festival scolaire...
Pendant la foire. Au stand.
La fille : En voudriez-vous un peu? Voulez-vous bien essayer nos nouilles?
La deuxième fille : Elle n'est pas là non plus aujourd'hui.
La troisième fille : Je suis certaine qu'elle va sécher la dance demain. Elle n'a jamais répété.
La deuxième fille : Elle est ridicule.
La fille : Elle essaye d'avoir de meilleurs résultats en ne participant pas au festival.
La fille : Nous devons lui parler.
La fille : Pourquoi pas demain?
La deuxième fille : Alors je vais lui écrire un mot.
Visiteur : Excusez-moi.
Toutes : Bienvenu!
Dans les couloirs.
Haut parleur : Ceci est une annonce du commité d'organisation.
Haut parleur : Le dernier spectacle aujourd'hui est la dance du paradis.
Haut parleur : Que les groupes qui ont fini le nettoyage, viennent s'il vous plait à la base des activités.
Haut parleur : Je répète...
Derrière un bâtiment, Rikako est cernée par un groupe de filles. Taku s'arrête avec ses paquets.
Muto : Est-ce tout ce que vous avez à me dire? Excusez-moi, je suis pressée.
La fille : Attends une minute! Qu'entends-tu par être pressée? Que penses-tu de l'unité de la classe?
Muto : Que veux-tu dire par unité de la classe?
Muto : Ne parle pas comme les politiciens. C'est idiot.
La fille : Tu ne penses qu'à toi-même. Penses-tu que la société marche comme cela?
Muto : Quelle sorte de société est-ce, là où on ne peut pas penser à soi-même?
Multo : Les gens prendraient-ils soin de ma personne? Il est normal que je pense à moi-même.
La fille : Mais tu fais comme si tu ne t'intéressais pas aux garçons mais tu flirtes avec eux.
La fille : Tu as séduit Yanagida avec tes yeux sexy.
Muto : Yanagida?
Muto : Qui est-ce? Je ne l'ai jamais vu ni jamais entendu parler de lui.
Muto : Amenez le moi ici.
Muto : Je lui dirai que le déteste.
La fille : Mais à quoi penses-tu?
La fille pleure et commence à vouloir frapper Rikako.
Shimizu : Arrêtez.
Shimizu : Vous aller manquer votre prestation.
Shimizu : Vous n'avez pas à pleurer devant une fille comme elle.
Toutes : Souviens-toi!
Shimizu : Je t'ai mal jugée.
Taku passe avec ses paquets.
Muto : Morisaki...Depuis combien de temps es-tu ici?
Taku : Oh? J'ai juste entendu des voix quand je suis venu jeter ceci à la poubelle.
Taku : Tu es forte. Tu n'a pas été intimidée par ce groupe de filles.
Taku : Celle qui t'a agressée a même fini par fondre en larmes.
Taku : Tu es quelqu'un!
Rikako gifle taku.
Muto : Idiot!
Muto : Tu es vraiment nul!
Taku est sidéré.
Matsuno : Eh.
Taku : Ah.
Matsuno : J'ai vu passer Muto...qui semblait pleurer.
Taku : Oh, elle a été persécutée par les filles de ma classe.
Taku : Elle a séché les répétitions et les activités pour le festival, donc, à partir de là...
Taku : Mais sa résistance a eu raison d'elles. Elles ne pouvaient rien lui faire.
Taku : C'est Muto. Elle est si tenace.
Matsuno : Tu n'as rien fait pour les arrêter?
Taku : Même si je les avais arrêtés, elles m'auraient probablement dit que je prenais trop sa défence.
Taku : Là, elle apprendra.
Taku : Elle est vraiment sans gêne.
Matsuno donne un coup de poing à Taku qui s'affaisse dans les ordures. Matsuno s'en va.
Matsuno : Idiot!
Taku : Je pensais que le lendemain serait normal et que je pourrais parler avec lui comme d'habitude.
Taku : Pourtant, Matsuno et moi finirent l'année sans jamais plus nous adresser la parole depuis ce jour.
Taku : Et Rikako alla à l'université de Kochi...
Taku : ...Matsuno à Kyoto...et moi à Tokyo. Nous étions séparés.
Dans l'avion.
Haut Parleur : L'avion vient de se poser à l'aéroport de Kochi. L'équipage vous...
Devant l'aéroport, une voiture se gare près de Taku.
Matsuno : Eh, Morisaki.
Taku : Matsuno ?
Dans la voiture.
Taku : Tu t'es dérangé pour venir me chercher?
Matsuno : Oui, j'ai eu mon permis de conduire le mois dernier.
Taku : Tu es si plein d'ardeur que tu es allé aussitôt à l'école de conduite.
Matsuno : Cela m'a pris un mois pour m'habituer à la ville, un autre mois pour le collège et encore un autre pour travailler.
Taku : Et maintenant, ce sont déjà les vacances d'été.
Matsuno : Il doit y avoir des différences culturelles entre Kyoto et Tokyo.
Matsuno : Kyoto a des coutumes plus proches de celles de Kochi. Je m'y suis donc habitué plus vite.
Matsuno : De toute manière, c'est aussi bien que Kochi ne soit pas si fréquentée.
Taku : Je suis heureux que tu puisses tout trouver dans un seul endroit.
Taku : Les gens disent que Tokyo est très pratique mais quand tu te rends quelque part, il n'est pas étonnant que cela te prenne une heure.
Matsuno : Si tu as une heure devant toi, tu peux aller à Katsurahama et faire une promenade.
Taku : Même pour aller au Jingu Stadium, comme tu dois changer de trains tout le temps, cela prend une heure.
Matsuno : Mais si tu es à Kyoto et que tu as une heure, tu peux aller à Osaka, Biwako et Nara.
Taku : Wahou ! Il fait meilleur ici.
Taku : Eh, tu entres, non?
Matsuno : Ben, pas aujourd'hui. Je suppose que ta famille t'attends.
Matsuno : Je te verrai sans doute demain à la soirée de la classe.
Matsuno : Je voulais m'excuser depuis longtemps.
Matsuno : Je suis désolé de t'avoir frappé.
Taku : Ah? C'est pour ça que tu m'as offert le trajet.
Matsuno : Je t'appelerai plus tard.
Taku : Ben, pourquoi ne pas marcher une minute?
Taku : Cela fait longtemps.
Sur la jetée du port.
Matsuno : La raison pour laquelle je t'ai frappé, c'est...
Matsuno : ...parce que j'ai réalisé que tu refoulais tes sentiments à cause de moi.
Matsuno : Jusqu'à ce moment, je n'ai pas réalisé...
Matsuno : ...que tu l'aimais.
Taku : Matsuno et moi avons passé une heure là-bas et puis nous sommes rentrés chez nous.
À la soirée des élèves dans un restaurant populaire.
Le garçon : Ah, Megumi est à Osaka? C'est près. Kobe! Kobe!
La fille : Bois!
Le deuxième garçon : Pourquoi devrais-je dire aux anciens élèves de quitter mon club?
La fille : Je suis allée à Disneyland avec lui.
La fille : Il faisait tard et il n'y avait plus de train.
La deuxième fille : Et qu'avez-vous fait?
Le garçon : Mais je n'ai jamais pensé qu'en entrant dans un club de ski, cela finirait en secte.
Taku : Eh, ne bois pas tant, Yamao.
Yamao : Elle est en retard.
Matsuno : En retard? Qui, elle?
Le garçon : Détale.
Shimizu : Yamamoto vient d'avouer brusquement.
Shimizu : Il aime Nishimura.
Le garçon : C'est bien pour lui.
Shimizu : Il semble qu'un couple est né.
Yamao : D'accord, je crois que je vais avouer aussi.
Yamao : J'aime Yumi Kohama depuis très longtemps!
Le garçon : Eh, tu es courageux.
Le garçon : Tu est un vrai gars.
Yamao : J'ai toujours fait attention à elle. Elle était tout le temps derrière la très remarquée Muto.
Yamao : Elle est si mignonne. Je l'ai toujours pensé, pendant que tu regardais Muto.
Taku : Que dis-tu?
Yamao s'effondre par terre.
Taku : Regarde toi. Tu n'aurais pas besoin de te passer un peu d'eau?
Le garçon : Eh, Yamao, ça va?
Shimizu : Je me demande si Muto ne va pas réellement venir.
Shimizu : Muto a dit qu'elle regrette les choses horribles qu'elle t'as dites.
Matsune : Eh.
Taku : Oh non, il est vraiment parti.
Taku : Au fait, tu es vraiment superbe.
La fille : Oh, merci mais Muto devient belle. Mais elle était belle à la première place.
Matsuno : Shimizu m'a dit qu'elle avait rencontré Muto.
Taku : Elle n'est pas là, n'est-ce pas?
Shimizu : Je lui suis juste tombée dessus hier, chez le marchand de glace en ville.
Shimizu : Je lui ai parlé de la soirée mais je crains qu'elle ne sois rentrée chez elle aujourd'hui.
Taku : Rentrée?
Taku : Muto serait-elle à Tokyo, par hasard?
Shimizu : Oui. J'ai cru aussi qu'elle allait à l'université de Kochi mais...
Shimizu : ...j'ai entendu dire qu'elle avait passé et réussi les examens d'admission à l'université de Kochi...
Shimizu : ...mais elle a aussi passé en secret et réussi les examens de passage pour une université à Tokyo.
Taku : Eh, quand tu lui es tombée dessus, as-tu été du genre "Wahou! Cela fait un baille. Que deviens-tu?"
Shimizu : Comment l'as-tu su?
Taku : Ben...Je ne pensais pas que tu l'aimais.
Shimizu : Ben...Je ne l'aimais pas...
Shimizu : ...je ne l'ai jamais beaucoup aimée.
Shimizu : Mais quand je l'ai vue, j'étais si heureuse que je ne croyais pas que j'avais pu la détester.
Shimizu : C'est comme lorsque l'on change de place.
Shimizu : Si tu étais à l'école primaire et que tu avais quelqu'un que tu n'aimes pas comme voisin, tu n'irais plus à l'école.
Shimizu : Comme tu as l'esprit étroit, tu te mets en colère lorque ceux que tu détestes s'approchent de toi.
Shimizu : Si tu avais quelque chose de plus que l'école comme des leçons de piano ou des cours particuliers, alors tu ne ferais pas attention à ces gens.
Taku : Bien. Cela sous-entend que tu éprouve de la nostalgie et que tu regettes ce que tu as fait. Etait-ce pourquoi tu étais toujours contre elle?
Shimizu : C'est aussi son problème.
Shimizu : Elle regrette aussi d'avoir été aussi bornée à cette époque.
yumi ouvre la porte.
La fille : Oh, Yumi?
La garçon : Ah, Kohama.
Yamao : Kohama?
Dehors. Yamao suit le groupe.
Yamao : Kohama!
Yamao : Kohama!
Yamao : Kohama!
Yamao : Kohama!
Taku : Eh, viens vite.
Plus loin. Dehors. Au calme. En contrebas du château de Kochi.
Taku : Ah? Tu as aussi rencontré Muto?
Yumi : Oui, je regrette qu'elle ne sois pas venue.
Matsuno : J'ai pensé que Muto était aussi ici.
Taku : C'est bon.
Yumi : Au fait, elle a dit qu'elle voulait voir quelqu'un à Tokyo.
Yumi : Mais j'ignore de qui elle parlait.
Yumi : Quand je lui ai demandé qui c'était, elle a dit que c'était une personne qui dormait dans les baignoires.
Shimizu : Si vous ne l'avez pas vu depuis quelques temps, il est beau, n'est-ce pas?
Shimizu : ...le château.
Taku : Le château de Kochi ainsi éclairé ne me plaisait pas beaucoup et je pensais seulement que c'était de l'électricité gaspillée.
Taku : Si j'avais été seul avec Rikako, cela aurait été beau.
Taku : Au lycée, je voulais avoir des discussions anodines sur des sujets sans importance.
Taku : Je voulais regarder le château ainsi, avec Rikako.
Flash backs.
Muto : Morisaki, accepterais-tu de me prêter de l'argent?
Muto : Hein? Tu parles comme le professeur.
Muto : Morisaki, pourquoi es-tu ce type d'élève?
Muto : C'est très différent de ce que j'ai entendu dire sur toi.
Muto : Je suis déçue.
Muto : Tu l'as déjà dit à Matsuno bien que je t'aie dit de ne pas le faire.
Muto : Tu parles beaucoup pour un garçon.
Muto : J'ai eu des temps difficile comme c'est le premier jour de mon cycle.
Muto : Quelques fois, je dois même rester au lit à cause de mon anémie.
Muto : Je resterai ici cette nuit. Comme la note sera envoyée à mon père, j'ai le droit de rester ici, n'est-ce pas?
Muto : Ma chambre a été complètement remodelée et le papier peint a été changé en vert foncé.
Muto : J'étais du côté de papa.
Muto : Mais papa n'était pas de mon côté. Je suis si malheureuse.
Muto : Lui et moi étions vraiment ridicules.
Muto : Cela s'est transformé en un horrible voyage à Tokyo, non?
Muto : Tu es très attentionné pour tes amis, hein? Ça suffit!
Muto : Idiot! Tu es vraiment nul!
Muto : À Tokyo, il y a quelqu'un que je voudrais voir.
Muto : Je te dirai qui c'est. C'est le type qui dort dans les baignoires.
À la gare de Kichijoji, Taku retrouve Rikako par hasard.
Taku : Ah, je sens...
Taku : ...que je l'aime vraiment.

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