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“Un podcast d'avril 2009”

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Transcription

Bonjour c'est Pazu pour un nouveau rendez-vous anime manga. Aujourd'hui, je vais vous parler du studio Pierrot, à l'occasion des trente ans de cette société prolifique. Rendez-vous compte qu'avec les séries, les OAVs et les films, nous comptabilisons plus de 180 titres à leur actif. C'est quand même impressionnant. Bien entendu, il est hors de question de tous les passer en revue pendant cette émission mais j'aborderai les productions principales.

...Extrait de Nils Holgersson...

Pourquoi donc commencer par le générique de Nils Holgersson? Tout simplement parce qu'il s'agit de la première série officielle du studio Pierrot. Le fondateur s'appelle Yûji Nunokawa et il est toujours président de l'entreprise en 2009. C'est un ancien de la Tatsunoko, un autre studio emblématique sur lequel je reviendrai peut être un jour. Il débute comme animateur puis passe à la réalisation d'épisodes mais d'abord travailleur indépendant, il finit par lancer sa propre maison en mai 1979, le studio Pierrot.

Le siège social est situé à Mitaka, pile poil dans la région où sont concentrées d'autres grands acteurs de l'industrie de l'animation : I.G. production est à deux encablures à l'Ouest, à Kokubunji, JC-Staff est juste au Nord à Musashino et le studio Ghibli au Nord Ouest, à Koganei, en rappelant que le musée Ghibli est aussi à Mitaka.

Contrairement à Hayao Miyazaki et Isao Takahata qui ont créé leur propre structure mais qui sont restés des réalisateurs et des artistes, Nunokawa a tout de suite endossé le costume de producteur et il est parti chasser le client. La première commande provient de la chaîne publique NHK qui lui confie l'adaptation de Nils Holgersson, un classique de la littérature infantile.

L'histoire tout le monde la connaît: Nils est un petit garçon qui se montre cruel envers les animaux de la ferme mais il a la malencontreuse idée de faire de même avec un lutin. Celui lui jette alors un sort et Nils devient grand comme une souris. Il s'enfuit devant les autres animaux et fini par se réfugier sur le jar de la ferme, qui prend son envol pour rejoindre un groupe d'oies sauvages qui fait sa migration. C'est ainsi que le voyage de Nils commence.

Nunokawa battit son entreprise en ayant convaincu des membres de la Tatsunoko de venir le rejoindre. Le célèbre Mamoru Oshii, à qui nous devons Ghost in The Shell, Pat Labor et The Sky Crawlers fait partie de l'aventure. Il a à peine deux ans d'expérience derrière lui à l'époque mais ses nouveaux collègues ont déjà roulé leur bosse dans milieu. Citons parmi eux, Masami Anno qui a déjà réalisé des séries pour la Nippon Animation, ou encore Hisayuki Toriumi, le réalisateur principal de Gatchaman, la bataille des planètes, le titre phare de la Tatsunoko dans les années 70. N'oublions pas non plus Motosuke Takahashi, qui avait déjà été à des postes de chef animateur.

Tout ce beau monde travaille sur Nils Holgersson, sous les ordres d'Hisayuki Toriumi qui fait office de chef réalisateur, les autres n'étant que simples réalisateurs. La production est rondement menée et le premier des cinquante deux épisodes passe sur la NHK dès le 8 janvier 1980. La diffusion dure plus d'un an et elle se termine le 17 mars 1981. C'est le type même de série qui a fait ensuite le tour du monde en étant achetée par de nombreux pays. Vous trouvez sur le net les génériques en plusieurs langues, en hébreux ou en hongrois par exemple. Le générique français diffère de la version japonaise mais pour la petite histoire, il est chanté par Marie Myriam, la dernière gagnante de l'Eurovision pour la France, à ce jour.

Nunokawa s'attaque ensuite à une adaptation beaucoup plus lucrative. La chaîne Fuji TV et Kitty Films font appel à lui pour adapter le manga best seller de Rumiko Takahashi, Urusei Yatsura, ou Lamu si vous préférez. La série marque la première collaboration du studio Pierrot avec Akemi Takada, qui est aussi une ancienne de la Tatsunoko et qui signe là son premier travail d'envergure en s'occupant du dessin des personnages, qui ont marqué toute une génération.

Lamu est une extra-terrestre qui vient habiter chez son amoureux malgré lui, Ataru Moroboshi, un cancre irrécupérable et coureur de jupon. Le mélange de surnaturel, de délires dantesques et de science fiction, le tout sur fond burlesque, sans oublier une pincée de romantisme, en fait un titre très atypique, même maintenant.

La diffusion de la série d'Urusei Yatsura durera finalement cinq ans, de 1982 à 1986, avec 195 épisodes. En tout, jusqu'en 1991, il y aura six films ainsi que 11 OAVs. En fait, en dehors de la première partie de la série, le studio Pierrot est moins impliqué dans les autres productions, si ce n'est les deux premiers films.

Mamoru Oshii est le réalisateur principal de la série télévisée entre 1981 et 1984 et commence à se faire connaître par son influence sur les épisodes. Son talent éclate dans les deux premiers films de Lamu qu'il dirige aussi, Only You en 1983 mais surtout Beautiful Dreamer en 1984, qui donne déjà un avant-goût de ses créations à venir. C'est d'ailleurs pour cela que le film est classé parmi les monuments qui marquent l'animation japonaise, alors qu'il s'agit d'une simple histoire burlesque au premier abord.

A partir de 1984, Kitty films confie la suite de la série au studio Deen, avec Kazuo Yamazaki à la réalisation. Ce dernier sera par la suite réalisateur sur Maison Ikkoku et City Hunter.

Pour clore le chapitre sur Urusei Yatsura, voici le premier générique de début de la série, Lum no Love Song, la chanson d'amour de Lamu.

...Extrait d'Urusei Yatsura...

En 1982 et en parallèle d'Urusei Yatsura, le studio Pierrot s'embarque dans un nouveau projet financé par la NHK. Il s'agit cette fois d'une coproduction avec des européens pour sortir une série de 39 épisodes, Taiyo no Ko Esteban, c'est-à-dire Les Mystérieuses cités d'or, l'anime mythique de Jean Chalopin et Bernard Deyriès en France.

Les français ont imaginé une adaptation très libre du roman de Scott O'Dell avec les aventures des jeunes Esteban, Zia et Tao dans le nouveau monde, au pays des Incas et des Maya. Outre la qualité et la richesse de l'histoire, l'anime se démarque avec les petits reportages de 5 minutes, faits par la NHK qui passaient après chaque épisode, pour mettre en lumière un des thèmes du jour abordé par l'anime.

Au côté de Bernard Deyriès qui assure la réalisation, nous retrouvons du côté japonais Hisayuki Toriumi, qui assure la supervision.

Je vous propose une nouvelle pause avec un extrait musical, l'aventure d'Esteban.

...Extrait des Mystérieuses Cités d'or

Le studio Pierrot poursuit sur le créneau des adaptations d'histoires pour enfants et en 1983, il fait une adaptation en 50 épisodes de Madame Pepperpotte, un conte contemporain du norvégien Alf Proysen.

De cette année 1983, je retiendrai surtout deux autres productions. La première a une portée historique. Il s'agit de Dallos, une obscure histoire de science fiction, réalisée par Mamoru Oshii. L'importance de Dallos est qu'il s'agit de la toute première OAV, alors que l'usage du magnétoscope commençait à se généraliser au Japon.

Pour rappel, OAV est l'acronyme pour Orignal Animation Video et désigne des anime qui sortent directement pour le marché de la vidéo, sans passer par la télévision ni les salles de cinéma.

Voilà pour le premier titre à retenir. Le second titre est Creamy Mami - merveilleuse Creamy chez nous, une des plus célèbres magical girls. Le character design est une nouvelle fois l'oeuvre d'Akemi Takada et le réalisateur s'appelle Osamu Kobayashi. Le concept de magical girl existe depuis longtemps avec des séries ancestrales, comme Akachan, qui datent des années soixante. Dans les années 80, le phénomène revient en force notamment avec Minki MomoGigi – animée par Ashi production.

L'histoire de Yû qui réalise ses rêves en se transformant Creamy, la chanteuse idole, arrive à trouver son public et offre une vraie image de marque au studio Pierrot qui se lance sur le créneau en 1983.

Appuyé par la firme Bandai, qui sponsorise les séries et investit dans les jouets dérivés, le studio Pierrot sort une série de magical girl par an. Après la chanteuse Creamy, vient Vanessa et la magie des rêves, puis Emi magique et enfin Suzy aux fleurs magiques. Le nom d'un nouveau character designer apparaît pour Vanessa et Emi magique : Il s'agit de Yoshiyuki Kishi, qui a ensuite poursuivi son travail pour le studio Pierrot pendant plus de dix ans.

La collaboration avec Bandai s'achève en 1986, la mode étant un peu passée, et du même coup les séries de magical girls s'arrêtent.

Pour illustrer tout ça, je vous propose d'écouter le premier générique original de début de Vanessa ou la magie des rêves.

...Extrait de Vanessa ou la magie des rêves...

Dans la deuxième moitié des années 80, le studio Pierrot produit des anime très variés. Nunokawa a tenté de vendre au public des histoires de robots avec des anime comme Sab Rider ou encore Tobikage, réalisé par Masami Anno, mais la sauce ne prend pas. Les concurrents comme Toei et surtout Sunrise avec Gundam, font beaucoup mieux, au même moment. Le studio s'essaie aussi aux récits de sport avec Ganbare ! KickersBut pour Rudy - et il s'occupe également d'autres séries comiques et burlesques, que je saute volontiers car elles sont complètement inconnues chez nous.

Dans les derniers titres des années 80, je mentionne en revanche l'excellente adaptation que les équipes du studio Pierrot ont fait de Kimagure Orange Road, en 1987. Encore une fois, le character design d'Akademi Takada n'est pas étranger au succès de la série et son travail tranche avec les dessins très approximatifs d'Izumi Matsumoto au début du manga original. D'ailleurs, quand vous pensez à Akami Takada maintenant, vous pensez tout de suite au personnage mythique en France de Madoka Ayukawa, alias Sabrina dans la version estampillée Max et compagnie chez nous.

Si la qualité de l'animation est plus que moyenne, rarement un tel soin a été donné à la bande originale, avec de nombreuses chansons et génériques, pour une série de 48 épisodes. Kobayashi – vous savez le réalisateur de Creamy Mami - s'en sort pas mal avec les moyens du bord.

L'anime est suivi en 1988 par un excellent film Ano Hi ni Kaeritai, qui conclut le triangle amoureux, ainsi que par des chapitres à part, sous forme d'OAVs en 1989. Un dernier film Shin Kimagure Orange Road est paru en 1996 mais pour ma part, j'ai peu apprécié le nouveau character design de Takayuki Goto, qui m'a fait regretté celui d'Akemi Takada.

Je vous laisse maintenant écouter un extrait musical issu d'une de mes scènes préférées de la série, où nous voyons défiler les moments passés entre Madoka et Kyôsuke, comme dans un album photo.

Nous arrivons en 1990, avec la sortie de Kumo no You ni Kaze no You ni, comme les nuages, comme le vent, un téléfilm surprenant sur la chaîne NTV qui relate l'ascension d'une fille du peuple au poste d'impératrice dans un royaume passé imaginaire. Katsuya Kondo – à ne pas confondre avec le regretté Yoshifumi Kondo – a dessiné les personnages, qui donne un sérieux air d'anime sorti tout droit des studios Ghibli. C'est normal étant donné que Katsuya Kondo a été character designer sur Kiki la petite sorcière et le sera trois ans plus tard sur Umi Ga Kikoeru. Quant à la réalisation, elle a été confiée une nouvelle fois au vétéran Hisayuki Toriumi.

Par ailleurs, le studio Pierrot bénéficie d'un changement de politique des grandes maisons d'édition, qui faisaient adapter leurs blockbusters du style Dragon Ball ou Saint Seiya jusqu'à alors par la Toei Animation, l'opérateur historique.

En 1992, l'adaptation de Yûyû Hakusho tombe dans l'escarcelle de Nunokawa et c'est à nouveau le Jackpot. Les aventures du jeune détective des âmes qui s'associent avec d'autres monstres, tiennent les téléspectateurs en haleine pendant 112 épisodes, entre 1992 et 1995, en raflant deux fois de suite la première place de l'Anime Grand Prix. Le studio Pierrot fait une entrée fracassante dans l'univers du shônen pur.

Noriyuki Abe réalise la série de Yûyû Hakusho ainsi que les deux films qui suivent en 1993 et en 1994.

Le studio Pierrot conserve toujours une touche shôjô et s'attaque au nouveau best seller de Yû Watase, Fushigi Yugi. La première série remonte à 1995 et la dernière OAV sortie, Eikoden, date de 2001. Le récit relate le voyage de Miaka Yuugi, une lycéenne qui se retrouve dans un univers parallèle, à l'image de la Chine du Moyen Âge. La touche fantastique est rapidement dépassée par les différents triangles amoureux qui se forment.

Au milieu de toutes ces productions, les équipes du studio entame la saga d'OAVs de Key the Metal idol. Le quinzième et dernier volume parait en 1997. L'histoire est bien étrange avec la présence d'une fille robot sans émotion, Key, qui n'a connu que jusqu'à présent que son grand-père, qui est en fait un scientifique qui vient de mourir. Un message laisse penser qu'elle pourrait devenir humaine mais la jeune fille est convoitée par de nombreux partis. Le récit va de rebondissements en rebondissements, avec une multitude de réflexions sous-jacentes dignes des débats à la Evangelion.

Là encore, la musique a été très soignée et je vous propose tout de suite Lullaby, l'une des chansons que nous entendons dans l'anime.

...Extrait de Key the Metal idol...

Vers la fin des années 90, le studio offre un large panel de titres. Avec Fancy Lala en 1998, ils abordent encore le concept de magical girl, l'occasion d'une nouvelle collaboration avec Akemi Takada mais le titre marche mal.

Avec Neoranga, les collaborateurs de Nunokawa oeuvrent dans le domaine du fantastique, avec l'histoire de trois s¶urs, héritière d'un trône mystérieux gardé par un géant.

Le studio gagne aussi le droit d'adapter Clamp School Detective et surtout Flame of Recca en 1997, puis Great Teacher Tezuka en 1999. Sur les adaptations shônen vous voyez encore apparaître le nom de Noriyuki Abe au poste de réalisateur.

En basculant dans le nouveau millénaire, la croissance du studio continue avec des titres variés. En 2002, les troupes mènent de front trois projets complètement différents : Tôkyô Underground un shônen pur et dur, Les 12 Royaumes, une grande saga épique et Mew Mew Power qui fait dans le shôjo comique.

Les séries plus ou moins longues s'enchaînent. Adapté en l'an 2000, Ayashi no Ceres, un autre manga de Yû Watase, compte 24 épisodes. Higaru no Go, qui relate le parcours du jeune prodige au jeu go, c'est aussi eux, avec quand même 75 épisodes entre 2001 et 2003. Midori Days, inspiré du manga de Kazurô Inoue ne comporte que 13 épisodes en 2004. Emma de Kaoru Mori a eu droit à deux séries de 12 épisodes chacune, la première en 2005 puis la deuxième en 2007.

Le studio Pierrot est aussi l'auteur des deux premières OAVs From I''s, qui nous a laissé un souvenir mitigé en 2002. Le travail du studio Arms en 2005, avec les sept volumes de I''s pure a été meilleur.

Les plus gros succès commencent à cette période avec des adaptations de shônen à gros tirages.

La première déferlante s'appelle Saiyuki. L'anime revisite la célèbre légende asiatique du Roi des Singes en suivant les aventures des quatre protagonistes : Son Gokû, issu d'un rocher, Cho Hakkai un homme transformé en démon, Sha Gojyo un métis né d'un démon et d'une femme, et enfin Genjyô Sanzô le prêtre du groupe.

Le titre a remporté le 23ème Anime Grand Prix en 2001 et il a eu depuis des suites, Saiyuki Reload et Saiyuki Gunlock, ainsi qu'un film et deux OAVs. Hayato Date s'est occupé de réaliser la première série et le film mais il a laissé le reste à Tetsuya Endo, qui a fait ses armes sur Hikaru no Go.

En fait, dans la foulée, Hayato Date doit diriger la deuxième déferlante, à savoir Naruto, que je ne présente plus et qui déboule sur les écrans nippons en 2002. L'anime dépasse maintenant les 300 épisodes cumulés et ce n'est pas encore fini. Après des OAVS en 2003 et 2004, le studio Pierrot enchaîne les films à raison de un par an. En 2009, nous en serons au sixième.

Enfin, la troisième vague du moment s'appelle Bleach et revient principalement à Noriyuki Abe. Commencée en 2004, la série a largement dépassé les 200 épisodes et nous dénombrons déjà trois films, Memories of Nobody en 2006, The DiamondDust Rebellion en 2007 et enfin Fade to Black sorti en décembre 2008.

Fidèles à la politique concernant le soin apporté à la bande originale, le réalisateur de la série Bleach renouvelle régulièrement les génériques. Nous en sommes au 10ème générique du début et au 19ème de fin. Cela contraste avec Dragon Ball Z qui n'aura eu que deux génériques de début en 291 épisodes d'existence. L'interlude musical qui arrive est d'ailleurs Rolling star, le 5ème générique de début de Bleach.

...Extrait de Bleach...

Blue Dragon est aussi un titre issue du Shônen Jump et même s'il fait moins de bruit que les trois anime que j'ai cités avant, vous pouvez noter que nous en sommes à la troisième série en trois ans, ce qui fait quand même un total de 153 épisodes. Cela vient de se terminer en mars 2009.

La dernière production en cours est à ma connaissance Hanasakeru Seishônen, une série de 13 épisodes, adaptée à partir du manga éponyme. Elle confronte la belle Kajika à trois hommes que son père a choisi dans un jeu inhabituel. Le réalisateur de la série est Chiaki Kon, qui a déjà réalisé le deuxième volet de Nodame Cantabile et les deux séries de Junjô Romantica.

Pour conclure, je dirai que le studio Pierrot, à défaut d'avoir des anime qui donne une bonne image artistique de l'animation japonaise, a quand même un sacré catalogue. Certes, leur production est dominée par les blockbusters qui lassent à la longue mais la manne obtenue assure une belle pérennité économique. De plus, le studio continue à participer à des entreprises de moindre envergure qui donne des séries sans prétention mais agréables à suivre.

Voilà, l'émission touche à sa fin. N'hésitez pas à naviguer sur le site Animint pour en savoir plus sur les titres que j'ai pu citer et n'hésitez pas à laisser vos réactions sur le forum sur ce sujet. Nous allons nous quitter avec Change, le générique de début d'Hanasakeru Seishônen. A bientôt.

...Extrait d'Hanasakeru Seishônen

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