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  Anime & manga

 
 

Panorama

Pour les manga, nous n'avons pas de gros changements à signaler, à part remarquer que le catalogue de Tonkam s'enrichit plus particulièrement, par rapport aux autres éditeurs. Notons aussi que le nombre de titres publiés par Casterman diminue.

Pour les vidéos en version française, le phénomène amorcé en 1997 s'accentue d'autant plus qu'aucune chaine hertzienne nationale ne passe d'anime cette années-là. Les plus célèbres séries de dessins animés japonais passés en France, sortent sous forme de pack de cassettes mais heureusement, nous avons toujours des éditeurs qui lancent quelques séries inédites telles que Blue Seeed ou Escaflowne.

Les sorties vidéos sont aussi marquée par l'arrivée du DVD comme nouveau support. Le catalogue de titres américains commence à s'étoffer, ce qui n'est pas encore le cas du côté des éditeurs japonais ou français, mais les magasins diffusent ces titres en France et il reste toujours la possibilité de se les procurer par correspondance, comme les autres produits traditionnels.

Pour pouvoir regarder des anime à la tévision, il faut se tourner vers les chaines sur le cable ou la satellite ou vers TMC, ou encore Canal+. AB lance d'ailleurs sa chaine mangas sur son bouquet. Sur Canal+, une émission spéciale manga est aussi lancée et diffuse des OAVs, dont Macross Plus ou des films comme Honneamise no Tsubasa. Nous avons même pu voir l'excellent Tonari no Totoro en version française et inédite. A Noë;l, France 3 surprend en montant l'émission Génération Albator avec des épisodes de vieilles séries. La surprise vient surtout de l'importance de l'audimat (35% de part de marché) et du nombre de lettres reçues pour encourager cette initiative.

Plusieurs émissions locales de radio parlent d'anime et de manga, naissent et meurent assez régulièrement. Cependant, l'une d'entre elles, Fréquence Cartoon, franchit un nouveau cap en développement son aire de diffusion. L'émission parisienne est désormais relayées dans plusieurs grandes villes de France.

En 1998, nous avons beaucoup plus de manifestations que l'année précédente. Il y a d'abord les conventions habituelles telles que l'Epita en mai, très bien rodée ou encore BD Expo en octobre, qui se transforme en Comiket avec une série de concours. Le rendez-vous le plus marquant est encore cartoonist avec son ivitée de marque, Akemi Takada, la character designer de Kimagure Orange Road et de Maison Ikkoku. D'autres convention de moindre importance sont aussi organisées, comme Dauphine ou Japanimaction mais connaissent moins de réussite.

Depuis Corbeil Essonne en 1992, si nous exceptons le cycle Cinémanga, nous n'avons jamais vu autant de projections sur grand écran, de dessins animés japonais. Cela commence en janvier, avec Travelling qui invite Katshiro Otomo pour présenter son film Memories. En avril, Mononoke Hime est projeté à Valencienne, avant de passer à Lyon en novembre. Perfect Blue est également très prisé et le film passe successivement à Annecy, Strasbourg, Lyon et Caen, à l'occasion de quatre manifestations différentes. Des projections des films de Black Jack et Jungle Taitei ont également lieu.

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