Autres titres	ブラッドプラス (japonais)
Format	Série
Studio	IG
Genre	Romance / Aventure / Horreur / Drame / Fantastique
Période	2005 - 2006
Épisodes	52
Durée	25 min
Interêt global
Staff	Réalisation : Junichi Fujisaku Scénario : Junichi Fujisaku Character design : Akiharu Ishii Direction artistique : Junichi Higashi Musique : Mark Mancina

Saya Otonashi est lycéenne à Okinawa, où elle habite en compagnie de son père adoptif, George Miyagusuku, qui a aussi accueilli deux autres garçons, Kai et Riku. Saya est cependant amnésique et ses premiers souvenirs remontent seulement à un an, à son arrivée chez sa nouvelle famille. De plus, elle est sujette à des anémies, qui l'obligent à avoir des transfusions sanguines régulièrement.

Sa vie insouciante s'interrompt avec l'apparition de Hagi, un mystérieux personnage, qui transporte un violoncelle, qui reste en retrait mais qui semble la connaître. Un soir, Saya repasse au lycée pour récupérer des affaires qu'elle a oubliées. Sur place, un monstre apparait et perpétue un massacre. Saya doit son salut à l'intervention d'Hagi, qui provoque une sorte de réveil en elle.

L'homme donne un sabre à Saya, en maculant l'arme du sang de la jeune fille, qui affronte la bête monstrueuse sans hésiter, mue par d'anciens réflexes enfouis dans sa mémoire. Aussitôt après le combat, Saya s'évanouit et se réveille à l'hôpital, sans se souvenir immédiatement des épreuves de la veille.

David, de l'organisation secrète Red Field, vient voir Georges, qu'il connait et lui conjure de rendre Saya. L'incident est visiblement un événement précurseur d'autres attaques à venir et la jeune fille joue un rôle central, malgré elle. Saya est déboussolée par ce qu'elle peut vraiment être et par tous les espoirs que des personnes placent en elle, mais elle se sent encore une jeune fille sans défense, sans mémoire sur ses actes passés.

L'enjeu à Okinawa est d'enrayer la propagation des monstres. Ceux-ci sont des chiroptères, des sortes de chauves souris géantes, issues de manipulations génétiques avec un virus particulier le Delta 67, déjà mentionné pendant la guerre du Vietnam. Red shield recherche la moindre information dessus mais l'adversaire est une puissante entreprise pharmaceutique, alliée à l'armée américaine, prête à tout pour masquer ses erreurs.

La situation se complique lorsque Georges est lui-même victime d'une attaque de chiroptère, puis kidnappé à l'hôpital par des hommes en combinaison. David monte une mission de secours pour aller le délivrer mais il a besoin du concours de Saya.

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Nouvelles du Japon

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La série Blood+ et dérivée du film Blood the last vampire qui présentait une Saya, à la veille de la guerre du Vietnam, en train d'opérer pour exterminer un serial killer près d'une base de l'armée américaine. La série et le film sont signés par le studio IG (Ghost in the Shell, Eden of The East, ...) et le réalisateur de Blood+, Junichi Fujisaku faisait déjà partie du staff sur Blood the last vampire.

Pour l'anecdote, remarquer la présence de Mark Mancina dans les crédits pour la musique. Le compositeur est l'auteur de nombreuses bandes originales de films (Twister, Speed 2, Les ailes de l'enfer, ...) et de séries télévisées américaines (Esprits criminels). Cela fait un nom célèbre au générique mais son travail sur Blood+ n'est pas exceptionnel et surtout ne se démarque pas particulièrement des autres productions d'anime.

Les ingrédients principaux du film sont repris avec l'aspect secret défense et la main mise outre atlantique, dans une atmosphère sombre et sanglante. Cependant, le moyen métrage de 2000 se limitait au règlement d'une seule affaire. Avec 50 épisodes, la série est beaucoup plus étendue, même si certains chapitres s'éternisent un peu.

En guise de matière, l'histoire s'appuie sur l'originalité des pseudos vampires, à savoir leur grande résistance et leur longévité. Ainsi Saya ou d'autres personnages peuvent subir des dommages corporels important, puis finalement se sortir de situations critiques, le temps de se régénérer. Les scénaristes ne se privent pas d'user et d'abuser de ces caractéristiques pour jouer la surenchère en guise d'épreuves à traverser et de blessures infligées.

La longévité permet de jouer habilement sur les flashbacks. Le suspense concerne les détails du passé de Saya, qui sont dévoilés au compte goutte. Au début, le puzzle est d'autant plus difficile à assembler que les brides de mémoire de Saya concernent des époques différentes. Une bonne partie de l'attrait du récit réside dans les épisodes passés, qui racontent des histoires dans l'histoire.

A contrario, le mystère est dévoilé relativement vite et vous avez un tableau clair, arrivé à la moitié de la série. Cela évite de faire durer les secrets de polichinelle, qui sautent aux yeux au bout de quelques épisodes.

Pour tenir 50 épisodes, le récit suit un schéma assez original, avec plusieurs changements de lieux, du Vietnam aux Etats Unis, en passant par la France et la Grande Bretagne, où Saya enchaîne des missions. Il multiplie le nombre de personnages, notamment dans la deuxième partie de la série. L'intrigue suit une approche crescendo, où vous avez droit au menu fretin au début, puis à un premier chef ennemi, puis à l'ensemble du clan et enfin, à l'adversaire final.

Le développement est donc classique, avec aussi la fâcheuse habitude de trouver finalement des alliés parmi les ennemis. Là, les scènes deviennent carrément caricaturales, genre au moment où Saya va se faire trucider, elle est sauvée in extremis. Autre sujet d'irritation, le nombre d'occasion, où les méchants ont l'occasion de mettre un terme à l'existence de Saya et qu'ils passent à autre chose, sans logique.

En plus, pour aboutir à la situation où tout semble perdu, Hagi doit se prendre un pain dans la tronche pour être hors circuit le temps d'une scène, alors qu'il est surpuissant. La cerise sur le gâteau c'est l'excuse bateau, style "je ne t'ai pas montré mes super pouvoirs les dix dernières fois où je n'ai pas pu te sauver alors que tu allais mourir, car je ne voulais pas te faire peur".

La série prend le temps de s'intéresser aux personnages mais le résultat est très inégal suivant les cas. Ainsi Saya, qui est sensée retrouver la mémoire au fur et à mesure, évolue relativement peu, avec très peu de conviction. Vous aurez plus d'intérêt dans les protagonistes secondaires, quelque soit leur camp.

L'intrigue joue habillement sur certains personnages, qui sont face à des dilemmes et en viennent à trahir leurs propres camps: Un parvenu connait une carrière fulgurante en jouant les manipulateurs, tout en constatant progressivement qu'il est lui-même sous contrôle et que la situation lui échappe et le dépasse. Un autre personnage constate la situation ingrate d'oeuvrer pour le bien, alors qu'il a enfin l'occasion de briller. Enfin, un dernier protagoniste se retrouve en porte à faux avec ses convictions, qui deviennent inconciliables avec sa nature. Pour chacun, les prémices se font sentir progressivement, donc leur changement de comportement surprend moins mais c'est intéressant à suivre.

Blood+ joue beaucoup sur l'atmosphère glauque. C'est normal avec le sujet principal, les monstres, les vampires et les expériences interdites. Le scénario ne fait pas dans la dentelle et les massacres s'enchaînent allègrement. Le rythme est soutenu avec toutes les scènes d'action et de combat, avec des découpages en règle des victimes, dignes de mauvais films de série B. En parallèle, plus intelligemment, des drames humains se jouent sans qu'ils soient forcément reliés aux monstres mais uniquement à la misère de tous les jours, par exemple.

Autre élément qui redore le blason de la série, c'est le sacrifice de plusieurs personnages principaux. Autant, cela semble habituel au début du récit, pour lancer l'histoire et donner un coup de fouet à l'héroïne. Il est aussi classique de trucider un personnage qui vient d'arriver. En revanche, c'est plus rare de faire disparaître un protagoniste important en plein milieu.

De telles disparitions relancent l'intrigue et apportent un plus en terme de gravité et de sensation forte. Du coup, les meilleurs moments surviennent pendant la série, plutôt qu'au dénouement, qui réserve moins de surprise. L'épilogue est en revanche réussi.

En conclusion, Blood+ est un anime qui utilise plusieurs recettes classiques, qui donnent un air de déjà-vu mais d'un autre côté, la série parvient à maintenir une intrigue captivante pendant 50 épisodes, avec une approche intéressante pour approfondir les personnages.

01 - Premier baiser
02 - Le mot magique
03 - Le point de départ
04 - Garçon dangereux
05 - Au-delà de la fôret sombre
06 - La main de mon père
07 - Je dois le faire
08 - Le fantôme du lycée
09 - Chacun de ces arcs-en-ciel
10 - Je veux te rencontrer
11 - Après la danse
12 - Invité par la brume blanche
13 - Le paradis de la jungle
14 - Le dernier dimanche
15 - Je veux la suivre!
16 - L'express Sibérien
17 - Te souviendras-tu de notre promesse
18 - La lune d'Ekaterinburg
19 - Coeur brisé
20 - Chevaliers
21 - Raisins aigres
22 - Le Zoo
23 - Les deux chevaliers
24 - Un chant apaisant
25 - Bouclier Rouge
26 - Les chevaliers de Saya
27 - Paris, je t'aime
28 - Espérance de vie limitée
29 - Le sang maudit
30 - Le journal de joël
31 - La destruction du Bouclier
32 - Le garçon rencontre la fille
33 - Le pouvoir de la foie
34 - Le monde dans lequel nous vivons
35 - Un futur sans espoir
36 - Des émotions partagées
37 - Jusqu'à ce que nous devenions fou
38 - L'île de la confrontation
39 - Encore des mots magiques
40 - Le chevalier de mes rêves
41 - Où dois-je être?
42 - Le chant à deux visages
43 - Esprits troublés
44 - Dans la lumière
45 - Quand le soleil brille dans le creux de nos mains
46 - Fera t-il beau demain?
47 - Au-dela du sang
48 - Le grand opéra
49 - Les deux reines
50 - Nankurunaisa(advienne que pourra)