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Seishun Buta Yarô wa Yume-Miru Shôjo no Yume wo Minai

Seishun Buta Yarô wa Yume-Miru Shôjo no Yume wo Minai
 

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Fiche technique

Autres titres 青春ブタ野郎はゆめみる少女の夢を見ない (japonais)
Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl (français)
Rascal Does Not Dream of Dreaming Girl the Movie (anglais)
FormatFilm
StudioCloverWorks
GenreScience Fiction / Romance / Ecole / Petite culotte / Drame / Comédie / Fantastique
Période2019
Durée89 min
Interêt global   aidecoeur1.gif
StaffAuteur : Hajime Kamoshida
Réalisation : Soichi Masui
Character design : Satomi Tamura
Character design original : Keeji Mizoguchi

Résumé

La jeune Shôko Makinohara a pris l'habitude de se rendre plus ou moins régulièrement chez Sakuta Azusagawa qui vit seul dans un appartement avec sa soeur Kaede. Ces derniers s'occupent en pratique d'un chaton abandonné dont Shôko veut s'occuper mais qu'elle n'ose pas encore prendre chez elle. La collégienne n'a toujours pas demandé la permission à ses parents et multiplie les visites chez ses amis en attendant.

Il y a quelques années, Sakuta est persuadé d'avoir rencontré une version adulte de Shôkô qui lui a été d'un grand secours et qui lui a permis de surmonter une période de détresse au travers des quelques instants passés avec elle. Avant qu'il ne rencontre Mai Sakurajima, son premier grand amour était cette Shôkô qui a disparu sa vie aussi vite qu'elle était arrivée. La Shôkô collégienne qu'il côtoie ne semble pas tout le connaître avant leur rencontre récente à propos du chaton à sauver.

Pour l'heure, l'esprit de Sakuta est ailleurs. Il planifie les festivités de la fin de l'année et espère pouvoir caser un rendez-vous galant avec Mai à Noël, qui est cependant très occupée par son métier d'actrice et les journées de tournage. Au mois de décembre, Mai parvient quand même à se libérer ci et là et passe au moins une soirée chez les Azusagawa. Ce soir-là, alors que la Shôko collégienne ne s'est pas présentée depuis plusieurs jours, une Shôko version adulte débarque à l'improviste à la porte. Alors que ce sont les premières retrouvailles avec Sakuta depuis des années, la Shôko version étudiante se montre à son aise et demande à être hébergée chez lui, n'ayant pas d'autres points de chute. La situation énerve quelque peu Mai qui sait parfaitement ce que représente Shôko pour Sakuta et qui voit là une rivale. Le jeune homme se retrouve dans une position délicate, ne se voyant pas refuser quoique ce soit à son premier amour, tout en faisant attention de ne pas froisser sa petite amie. Malheureusement, le triangle amoureux ne se limite pas uniquement à un banal problème sentimental et un choix beaucoup plus lourd de conséquence est à faire.

Commentaire

La série Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai adapte les 5 premiers romans d'origine, avec un arc de plusieurs épisodes pour chacun d'entre eux qui s'intéresse à une fille qui est dans l'entourage de Sakuta et qui est en proie avec des phénomènes paranormaux, plus ou moins provoqués inconsciemment par les victimes suite à des problèmes personnelles qu'elles ont et qu'elles doivent surmonter pour revenir à une situation standard. Le premier arc se focalise sur Mai Sakurajima, la fameuse sempai découverte par Sakuta en tenue de bunny girl, le 2e arc sur Tomoe Koga, une kohai qui travaille dans le même restaurant que le jeune homme, tandis que le 3e arc traite des états d'âme de Rio Futaba, la scientifique du groupe. Le 4e arc fait découvrir Nodoka, la demi soeur de Mai et Kaede, la soeur de Sakuta est au centre du 5e arc.

Le film Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl adapte les 6e et 7e tomes du roman en s'intéressant à Shôko. Comme pour Kaede et Rio, cette dernière apparaît dans les arcs précédents mais sans véritable importance, à ceci près que Sakuta rapporte déjà un phénomène paranormal en rencontrant sa version collégienne alors qu'il l'avait déjà vue plus âgées dans le passé. Ne pas avoi vur la série avant le film, c'est perdre énormément de références. Passe encore que les personnages ne soient pas tous présentés en détails à nouveau car il est relativement aisé de resituer les rôles de chacuns mais beaucoup d'éléments apportés dans la série peuvent changer votre perspective. Typiquement, l'apparition immédiate des 2 versions de Shôko peut paraître brutale à un spectateur qui découvre la licence, alors qu'elle est attendu chez celui qui connaît la série. La série s'offre aussi une belle scène de plans best-of au milieu du film, qui perdra de son intérêt si les images ne vous disent rien. Plus gênant, une des épreuves que doit surmonter Saguta peut sembler obscure alors que n'importe au courant fait le rapprochement immédiat avec la situation de Mai pendant le premier arc. C'est quasiment une question de compréhension dans ce cas-là.

Au niveau visuel, le long métrage ne se démarque pas des épisodes. Malgré quelques plans larges, où le dessin des personnages laisse à désirer, c'est aussi la marque de qualité élevée de la série, mais cela accentue aussi indissociabilité avec le film. S'il souffre de quelques défauts techniques, le film reprend aussi les points forts de la série. Les phénomènes paranormaux sont vus et revus, que ce soit la duplication de personnes ou les voyages dans le temps, mais c'est traité élégamment et surtout de manière intelligible. Malgré les aléas et les différentes évolutions dans tous les sens, nous ne sommes pas perdus par grâce aux différentes explications qui rendent l'ensemble cohérents jusqu'à la fin.

Quelques détails peaufine aussi le concept et apportent une petite pointe d'originalité. Par exemple, un des voyage dans le temps ne s'effectue par dans le passé mais en fait dans le présent car nous sommes en fait dans le futur. Cette subtilité évite d'avoir à traiter les réalités parallèles multiples quand le passé a subi un changement. Ce soucis de cohérence n'empêche pas de laisser des questions en suspend tel que le comportement de la Shôko adulte, mais cela tient plus au caractère du protagoniste que d'un problème de physique à résoudre.

Les personnages secondaires interviennent naturellement avec même des interventions clefs pour la suite de l'histoire, tout le contraire de certains gekijôban où des protagonistes apparaissent comme des cheveux sur la soupe uniquement pour faire plaisir aux fans. Plus généralement, les personnages sont mis dans une situation extraordinaire et se dévoilent à cette occasion. Le thème apporté par la condition de Shôko va au delà d'un problème de vie ou de mort mais aborde avant tout la souffrance qu'il engendre, souffrance d'autant plus forte que l'être aimé est proche. Plus que Shôko, ce sont Sakuta et Mai qui sont approfondis alors que nous pensions bien les connaître. Mai est une jeune actrice super star mais hormis son peu de disponibilité, elle se comporte en petite amie certes un peu réservée mais dévouée à un point inimaginable. Il est aussi remarquable de voir le piège où s'enferme psychologiquement Saguta, quasiment résigné devant l'inéluctable. Certains passages grossissent un peu trop le trait et peinent à émouvoir mais en général, l'attitude des personnages tombe juste et contribue à la qualité du film.

Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl ne se contente pas de résoudre un problème de physique aux allures paranormales, mais vient explorer de manière subtile des personnages et leurs relations entre eux, ce qui en fait un film très agréable à suivre.

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